
Dans un communiqué publié le 25 mars 2025, le FRAPP (Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine) salue la décision du gouvernement de mettre fin à l’ancien programme du FMI, mais estime que cela ne va pas assez loin.
Le mouvement dénonce une dette de 7 milliards de dollars (plus de 4 000 milliards FCfa), contractée sous le régime de Macky Sall, entre 2019 et 2024 et accuse le FMI de complicité dans ce qu’il qualifie de dissimulation financière. Le FRAPP exige ainsi l’annulation pure et simple de cette dette, qu’il juge frauduleuse et injuste pour les Sénégalais.
« Le Sénégal doit refuser les conditionnalités du FMI qui nous étranglent et nous empêchent de bâtir un modèle économique souverain et juste. Nous devons investir dans nos travailleurs, nos services sociaux de base et nos ressources, pas dans une dette frauduleuse ! », martèle le communiqué.
Pour le FRAPP, un Sénégal souverain et prospère ne peut se construire sous la tutelle du FMI et le gouvernement doit désormais s’orienter vers un modèle économique totalement affranchi de cette institution.
Dr. Abdourahmane Sarr : « Le Sénégal doit honorer ses engagements »
De son côté, Dr. Abdourahmane Sarr, économiste et ancien président du Centre d’Études pour le Financement du Développement Local (CEFDEL), adopte une posture plus mesurée et prône une gestion responsable de la dette.
Selon lui, le Sénégal a désormais tourné la page de l’opacité budgétaire et s’inscrit dans une démarche de transparence et de bonne gouvernance sous le nouveau leadership politique.
« La question de la sous-estimation de nos déficits et de notre endettement est actée et maintenant derrière nous, avec un Sénégal déterminé à honorer tous ses engagements », affirme-t-il.
Pour Dr. Sarr, il est essentiel de maintenir une dette soutenable et de veiller à sa réduction progressive, tout en assurant une communication honnête avec les populations et les partenaires internationaux.
Un débat central pour l’avenir économique du Sénégal
Ces positions reflètent les enjeux cruciaux du débat sur la dette et le FMI au Sénégal. Tandis que le FRAPP appelle à une rupture totale et radicale avec cette institution, Dr. Abdourahmane Sarr insiste sur une approche plus pragmatique, basée sur la responsabilité et la transparence.
Le mouvement dénonce une dette de 7 milliards de dollars (plus de 4 000 milliards FCfa), contractée sous le régime de Macky Sall, entre 2019 et 2024 et accuse le FMI de complicité dans ce qu’il qualifie de dissimulation financière. Le FRAPP exige ainsi l’annulation pure et simple de cette dette, qu’il juge frauduleuse et injuste pour les Sénégalais.
« Le Sénégal doit refuser les conditionnalités du FMI qui nous étranglent et nous empêchent de bâtir un modèle économique souverain et juste. Nous devons investir dans nos travailleurs, nos services sociaux de base et nos ressources, pas dans une dette frauduleuse ! », martèle le communiqué.
Pour le FRAPP, un Sénégal souverain et prospère ne peut se construire sous la tutelle du FMI et le gouvernement doit désormais s’orienter vers un modèle économique totalement affranchi de cette institution.
Dr. Abdourahmane Sarr : « Le Sénégal doit honorer ses engagements »
De son côté, Dr. Abdourahmane Sarr, économiste et ancien président du Centre d’Études pour le Financement du Développement Local (CEFDEL), adopte une posture plus mesurée et prône une gestion responsable de la dette.
Selon lui, le Sénégal a désormais tourné la page de l’opacité budgétaire et s’inscrit dans une démarche de transparence et de bonne gouvernance sous le nouveau leadership politique.
« La question de la sous-estimation de nos déficits et de notre endettement est actée et maintenant derrière nous, avec un Sénégal déterminé à honorer tous ses engagements », affirme-t-il.
Pour Dr. Sarr, il est essentiel de maintenir une dette soutenable et de veiller à sa réduction progressive, tout en assurant une communication honnête avec les populations et les partenaires internationaux.
Un débat central pour l’avenir économique du Sénégal
Ces positions reflètent les enjeux cruciaux du débat sur la dette et le FMI au Sénégal. Tandis que le FRAPP appelle à une rupture totale et radicale avec cette institution, Dr. Abdourahmane Sarr insiste sur une approche plus pragmatique, basée sur la responsabilité et la transparence.