Deux mois avec sursis et une amende de 200 mille francs Cfa ! telle est la peine que le tribunal des flagrants de Dakar a infligée, hier, au patron de Pamodzi, reconnu coupable du délit de coups et blessures volontaires sur deux guinéens qu’il avait blessés à l’aide d’un pistolet. Bénéficiant d’une liberté provisoire, Massata Diack, tout de blanc vêtu, a comparu libre à la salle du palais de justice de Dakar ou s’est tenu le procès, sans les deux victimes.
Ala barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés en indiquant qu’il n’a jamais eu l’intention de blesser qui que ce soit. Revenant sur les faits pour lesquels il est attrait devant la barre, le prévenu a soutenu que, ce jour-là, vers les coups de 19 heures, deux jeunes guinéens étaient assis devant son domicile. C’est ainsi qu’il leur a demandé de quitter les lieux mais, dit-il, ces derniers lui ont opposé un refus catégorique en lui signifiant que la rue n’est la propriété de personne.
En plus, dit-il, l’un des guinéens, main dans la poche se dirigeait vers lui. «J’ai été victime d’un cambriolage de ma maison une semaine avant les faits. Depuis lors, j’étais sur le qui-vive. C’est la raison pour laquelle quand ils ont refusé de partir, j’ai tiré pour donner un coup de sommation», a expliqué le prévenu. « vous n’étiez pas en danger au point de tirer sur eux. ce que vous avez fait est très grave parce qu’ils pouvaient y laisser leur vie. Les blessures ne sont pas volontaires», lui dit la présidente du tribunal. «Je n’avais aucunement l’intention de les blesser», rétorque le patron de Pamodzi pour s’amender. « Vous avez voulu jouer au cowboy, pourquoi vous n’avez-vous pas appelé la police» ? A cette question, le prévenu répond que jouer au cowboy ne lui a jamais effleuré l’esprit. Seulement, soutient-il, «je ne voulais pas qu’ils violent mon espace familial».
Dans son réquisitoire, le maitre des pour- suites a requis l’application de la loi en sus d’amende de 200 000 francs Cfa. Quant aux avocats de la défense, Mes Ndèye Fatou Touré et Bamba Cissé, ils ont plaidé la disqualification des faits avant de demander l’application bienveillante de la loi.
«Quand on est victime de cambriolage, on se méfie de tout. c’est à cause du cambriolage, dont il a été victime, qu’il a pu tirer sur ces jeunes guinéens», a déclaré Me Cissé. abondant dans le même sens, Me Touré de dire : «notre client n’a jamais eu l’intention de blesser qui que ce soit. Seulement, il a été juste maladroit». Rendant sa décision, le tribunal a été clément a l’endroit du prévenu en lui infligeant une peine de sursis en sus d’une amende de 200 000 francs Cfa.
Ala barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés en indiquant qu’il n’a jamais eu l’intention de blesser qui que ce soit. Revenant sur les faits pour lesquels il est attrait devant la barre, le prévenu a soutenu que, ce jour-là, vers les coups de 19 heures, deux jeunes guinéens étaient assis devant son domicile. C’est ainsi qu’il leur a demandé de quitter les lieux mais, dit-il, ces derniers lui ont opposé un refus catégorique en lui signifiant que la rue n’est la propriété de personne.
En plus, dit-il, l’un des guinéens, main dans la poche se dirigeait vers lui. «J’ai été victime d’un cambriolage de ma maison une semaine avant les faits. Depuis lors, j’étais sur le qui-vive. C’est la raison pour laquelle quand ils ont refusé de partir, j’ai tiré pour donner un coup de sommation», a expliqué le prévenu. « vous n’étiez pas en danger au point de tirer sur eux. ce que vous avez fait est très grave parce qu’ils pouvaient y laisser leur vie. Les blessures ne sont pas volontaires», lui dit la présidente du tribunal. «Je n’avais aucunement l’intention de les blesser», rétorque le patron de Pamodzi pour s’amender. « Vous avez voulu jouer au cowboy, pourquoi vous n’avez-vous pas appelé la police» ? A cette question, le prévenu répond que jouer au cowboy ne lui a jamais effleuré l’esprit. Seulement, soutient-il, «je ne voulais pas qu’ils violent mon espace familial».
Dans son réquisitoire, le maitre des pour- suites a requis l’application de la loi en sus d’amende de 200 000 francs Cfa. Quant aux avocats de la défense, Mes Ndèye Fatou Touré et Bamba Cissé, ils ont plaidé la disqualification des faits avant de demander l’application bienveillante de la loi.
«Quand on est victime de cambriolage, on se méfie de tout. c’est à cause du cambriolage, dont il a été victime, qu’il a pu tirer sur ces jeunes guinéens», a déclaré Me Cissé. abondant dans le même sens, Me Touré de dire : «notre client n’a jamais eu l’intention de blesser qui que ce soit. Seulement, il a été juste maladroit». Rendant sa décision, le tribunal a été clément a l’endroit du prévenu en lui infligeant une peine de sursis en sus d’une amende de 200 000 francs Cfa.