Réflexions : Des mots aux maux du transport aérien au Sénégal et en Afrique (par Meissa Ndiack Seck)


L’Aéroport International Blaise Diagne, Hub régional & Gateway des Lignes intérieures nationales, devrait contribuer, activement, au développement symbiotique de Transair (Privé national) & Air Sénégal SA (État). Desservir tous les aéroports et aérodromes du pays, grâce à un partenariat publique privé, démocratiserait l'utilisation du vecteur avion et favoriserait un renouveau du commerce, des voyages et du tourisme. 
  
L'Afrique n'a de richesse aéronautique que ses Droits de Trafic qu'il est nécessaire de partager, en très bonne intelligence, avec tous les Transporteurs aériens au monde qui le souhaitent. Cependant, les vols nolisés, les low cost, certaines pratiques de dumping tarifaires, envisageables, entre capitales régionales, annihileraient toute compétitivité des vols nationaux réguliers et ou décourageraient toute volonté de création de compagnies aériennes nouvelles dont le Continent aurait besoin dans un futur immédiat.  
  
Le transport aérien étant peu existant en Afrique, aujourd'hui mieux qu'hier, une très grande vigilance est demandée, aux Décideurs politiques, pour protéger nos États d'une certaine déréglementation tarifaire. Préservons nos acquis, tout en évitant l'anarchie que provoquerait une " Open Sky ", façon Union Africaine. 
  
Une autre compagnie aérienne multinationale est possible en Afrique de l'ouest; elle est tout autant possible en Afrique centrale, en Afrique australe, mais aussi en Afrique du sud, et en Afrique du nord. Groupons-nous, à terme, et faisons face au reste du monde; la survie et le développement du transport aérien africain, au bénéfice des générations futures, en dépendent.
  
  
Meissa Ndiack Seck 
Expert commercial en Transport aérien, 
Consultant Formateur certifié Amadeus


Vendredi 11 Mai 2018 07:05

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