La clôture, hier, de l’atelier de formation des photojournalistes a été l’occasion pour les différents acteurs de s’interroger sur la place du photojournalisme dans la presse.
Pour les professionnels de l’image, une meilleure reconnaissance de leur métier permettra de mieux revaloriser le traitement de l’information dans les médias. Selon Moussa Sow, président de l’Union nationale des Photojournalistes du Sénégal (Unpjs), l’essor de la presse passe par la réhabilitation des modes de production de l’image. «Cet atelier de renforcement des capacités nous a permis d’approfondir nos connaissances dans les domaines techniques et professionnels liés à notre corporation. Cette mise à niveau est d’autant plus nécessaire que le photojournalisme a subi des transformations liées à l’évolution des techniques d’information et de communication. Un journal d’informations ne peut se passer d’illustrations notamment la photographie. Elle participe à l’authentification et à la crédibilisation de l’information. Il y a l’absence d’une véritable culture de l’image, des structures de formation, d’encadrement et de perfectionnement en photographie au Sénégal », déclare-t-il d’entrée. A l’en croire, le renforcement des statuts du photographe et de ses compétences dans les rédactions est nécessaire pour revaloriser le traitement des photojournalistes à l’égard du droit. «L’Unpjs veut assurer la spécialisation du photojournaliste dans des domaines précis comme le sport, la politique et l’économie. La diffusion des œuvres photographiques à travers la création de site web sera aussi mise en œuvre. Par ailleurs, nous voulons aussi l’ouverture de filière d’enseignement de métier de photojournalisme», affirme le président de l’association.
Une licence professionnelle en production audiovisuelle et en photographie au Cesti
Une requête qui sera bientôt prise en charge par le Centre d’études et sciences et techniques de l’information (Cesti) si l’on en croit Ibrahima Sarr, directeur de l’école. «Le Cesti a décidé d’intégrer les techniciens de la presse et particulièrement les journalistes dans le cadre de ses différentes formations. Dans cette optique, nous envisageons de lancer une licence professionnelle en production audiovisuelle avec une branche dédiée à la photographie. Les photographes pourront intégrer le Cesti et obtenir un diplôme universitaire à la fin de leur formation», renseigne-t-il. Avant d’ajouter : «les photojournalistes ont la même dignité que les journalistes. Ils doivent bénéficier de la même considération et du même respect que leurs collègues dans les rédactions. Malheureusement dans les organes de presse, on considère que ce respect doit découler de l’obtention d’un diplôme, ce qui ne doit pas être le cas. Seuls le talent et les compétences doivent prévaloir dans les rédactions » a-t-il relevé.
De son coté, pour Mami Ndour, une des 27 bénéficiaires de la formation, ce séminaire de remise à niveau permettra de mieux appréhender le métier de photojournalisme. «Toutefois au Sénégal, le traitement de l’information laisse à désirer. L’image en soi a une valeur informative. Par conséquent, elle doit être mieux mise en avant pour aider les personnes analphabètes à avoir aussi accès à l’information générale», soutient-elle.
(L'AS)
Pour les professionnels de l’image, une meilleure reconnaissance de leur métier permettra de mieux revaloriser le traitement de l’information dans les médias. Selon Moussa Sow, président de l’Union nationale des Photojournalistes du Sénégal (Unpjs), l’essor de la presse passe par la réhabilitation des modes de production de l’image. «Cet atelier de renforcement des capacités nous a permis d’approfondir nos connaissances dans les domaines techniques et professionnels liés à notre corporation. Cette mise à niveau est d’autant plus nécessaire que le photojournalisme a subi des transformations liées à l’évolution des techniques d’information et de communication. Un journal d’informations ne peut se passer d’illustrations notamment la photographie. Elle participe à l’authentification et à la crédibilisation de l’information. Il y a l’absence d’une véritable culture de l’image, des structures de formation, d’encadrement et de perfectionnement en photographie au Sénégal », déclare-t-il d’entrée. A l’en croire, le renforcement des statuts du photographe et de ses compétences dans les rédactions est nécessaire pour revaloriser le traitement des photojournalistes à l’égard du droit. «L’Unpjs veut assurer la spécialisation du photojournaliste dans des domaines précis comme le sport, la politique et l’économie. La diffusion des œuvres photographiques à travers la création de site web sera aussi mise en œuvre. Par ailleurs, nous voulons aussi l’ouverture de filière d’enseignement de métier de photojournalisme», affirme le président de l’association.
Une licence professionnelle en production audiovisuelle et en photographie au Cesti
Une requête qui sera bientôt prise en charge par le Centre d’études et sciences et techniques de l’information (Cesti) si l’on en croit Ibrahima Sarr, directeur de l’école. «Le Cesti a décidé d’intégrer les techniciens de la presse et particulièrement les journalistes dans le cadre de ses différentes formations. Dans cette optique, nous envisageons de lancer une licence professionnelle en production audiovisuelle avec une branche dédiée à la photographie. Les photographes pourront intégrer le Cesti et obtenir un diplôme universitaire à la fin de leur formation», renseigne-t-il. Avant d’ajouter : «les photojournalistes ont la même dignité que les journalistes. Ils doivent bénéficier de la même considération et du même respect que leurs collègues dans les rédactions. Malheureusement dans les organes de presse, on considère que ce respect doit découler de l’obtention d’un diplôme, ce qui ne doit pas être le cas. Seuls le talent et les compétences doivent prévaloir dans les rédactions » a-t-il relevé.
De son coté, pour Mami Ndour, une des 27 bénéficiaires de la formation, ce séminaire de remise à niveau permettra de mieux appréhender le métier de photojournalisme. «Toutefois au Sénégal, le traitement de l’information laisse à désirer. L’image en soi a une valeur informative. Par conséquent, elle doit être mieux mise en avant pour aider les personnes analphabètes à avoir aussi accès à l’information générale», soutient-elle.
(L'AS)