Rentrée des cours et tribunaux : MACKY SALL ENCOURAGE L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE

La rentrée des cours et tribunaux s’est tenue, hier, dans les locaux de la cour suprême.
Autour du thème «le droit à un procès équitable», elle fut l’occasion, pour la plaidoirie d’une justice de qualité, équitable.


ne justice, la marque de toute société démocratique», de l’avis de Pape Oumar Sakho, le président de la Cour Suprême. Selon le secrétaire général de la cour d’appel de Dakar, Souleymane Télico, la consécration du droit à un procès équitable et sa prise en compte sont indéniables dans divers aspects du droit positif sénégalais et relèvent d'un progrès qu'il faut apprécier, à sa juste valeur. Le droit à un procès équitable, thème de cette audience solennelle, a été reconnu et consacré par la quasi-totalité des textes internationaux de protection des droits de l'homme, rappelle le secrétaire général du Cour d'Appel de Dakar. Recouvrant deux aspects, d'une part, du droit d'être jugé par un tribunal indépendant et impartial et d'autre part, du droit au respect des principes d'équité dans le déroulement du procès, le droit à un procès équitable est garanti par l'existence de mécanismes de sanction prévus, tant au plan international qu'au plan interne. Mais, cela est rendu difficile par la protection de certains obstacles de fait et de droit, signifiera M. Télico. Revenant sur les lenteurs de certains dossiers, il parle d’un manque de personnel, pour un nombre exhaustif de dossiers. «Le comportement des acteurs judiciaires n'est pas toujours étranger à ce dysfonctionnement du service public de la justice, notamment, en matière civile», précisera-t-il.
«J’ai conscience qu’il reste beaucoup mais, j’encourage les magistrats, les auxiliaires de justice à redoubler d’efforts, d’assiduité et de ponctualité pour réduire le temps pris pour délivrer leurs décisions», soulignera le président Sall, à l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux. Dans la liberté, le juge ne doit obéir qu’à la loi, à sa conscience, quelles que soient les réserves que peuvent souligner le magistrat du parquet. Une liberté et une indépendance qui ne doivent pas être établies à l’endroit des publics mais, vis-à-vis de toutes les sphères d’influence (famille, religion, presse). «Je veillerai à ce que l’indépendance du pouvoir judiciaire, qui passe par l’amélioration des conditions de vie des magistrats et la défense de leur image et de leur dignité contre toutes attaques, soit préservée, en toute circonstance. L’impartialité qui est le corollaire de l’indépendance, exige que le juge soit neutre», a déclaré le chef de l’Etat, confessant son dessein de rendre la justice du Sénégal indépendante.
Fanta DIALLO

Bamba Toure

Jeudi 17 Janvier 2013 07:52

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