L’instant est troublant. La fumée, dégueulée par les deux véhicules 4X4 de la Section de recherche de la gendarmerie, altère le vent du palais de justice de Dakar sous haute surveillance. Des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) avancent à petits pas sous le tunnel qui jouxte la Cave. Leurs biceps sont dissuasifs, leur visage ferme. Ils adoptent une démarche chaloupée. L’un d’eux tient une enveloppe grand format entre les mains. Sans doute les Pv d’auditions de l’ancien ministre de l’Intérieur qui a connu une journée mouvementée, une longue nuit d’interrogations.
Il est 12h 20. Me Ousmane Ngom débarque dans les locaux du palais de justice Lat Dior de Dakar. A sa descente d’un véhicule 4X4 bleu, il est subitement conduit sous bonne escorte à l’intérieur de la cave. Sur place, l’hôte du procureur de la République s’installe sur une chaise en bois, la mine abattue, après 24 heures de garde à vue. Habillé d’un boubou demi-saison (tenue Obasanjo) de couleur bleue ciel, il avance vers son destin. A l’entrée de la cave, des éléments de la Brigade d’intervention polyvalent (Bip) en civile sont sur le qui-vive.
Il est 13 heures. Me Ousmane Ngom, sous mandat d’amener, est conduit au Parquet niché au deuxième étage du Tribunal de Dakar. L’ancien ministre de l’Intérieur prend le couloir qui conduit aux escaliers menant à l’étage du bureau du procureur près la Cour d’appel de Dakar. Ici, Ousmane Ngom est prié d’attendre au niveau du secrétariat, avant de faire face au magistrat du Tribunal régional hors classe de Dakar. Il sera finalement libéré «sur convocation, pour la semaine prochaine», selon ses avocats Mes Moustapha Dieng et Abdou Dialy Kane. Le responsable libéral sera à nouveau devant le magistrat de la Cour d’appel, la semaine prochaine pour des enquêtes supplémentaires. Depuis hier, il a recouvert la liberté. Et aussi la voix.
Source: Le Quotidien
Il est 13 heures. Me Ousmane Ngom, sous mandat d’amener, est conduit au Parquet niché au deuxième étage du Tribunal de Dakar. L’ancien ministre de l’Intérieur prend le couloir qui conduit aux escaliers menant à l’étage du bureau du procureur près la Cour d’appel de Dakar. Ici, Ousmane Ngom est prié d’attendre au niveau du secrétariat, avant de faire face au magistrat du Tribunal régional hors classe de Dakar. Il sera finalement libéré «sur convocation, pour la semaine prochaine», selon ses avocats Mes Moustapha Dieng et Abdou Dialy Kane. Le responsable libéral sera à nouveau devant le magistrat de la Cour d’appel, la semaine prochaine pour des enquêtes supplémentaires. Depuis hier, il a recouvert la liberté. Et aussi la voix.