Le procès en appel d'Aïda Ndiongue et Cie a eu lieu ce jeudi en audience spéciale. Un procès riche en révélations. Abdou Aziz Diop, ancien Directeur de cabinet d'Oumar Sarr alors ministre de l'Habitat, copérevenu d'Aïda Ndiongue, a expliqué à la barre, pour justifier la destination de 2000 tentes qui avaient échappé au contrôle du comptable matières, Hubert David Thiour, que l'Etat logeait à Jaxaay les combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) qui acceptaient de déposer les armes.
Abdou Aziz Diop a évoqué d'autres “cas d'urgence”, demandant même au Président du tribunal un huis-clos pour poursuivre ses révélations. Mais le Président de la Cour, Chimère Diouf, lui a signifié que c'est lui qui est poursuivi, il n'a qu'à dire ce qu'il a à dire. Le Président des cadres libéraux d' ajouter ainsi que 2000 tentes ont été données à la Brigade nationale des sapeurs-pompiers sur instruction de l'exécutif. Le juge qui ne s'attendait pas, dit-il, à ce qu'on “révèle des secrets d'Etat” lui a fait savoir pourquoi il n'avait pas évoqué ces arguments lors de l'instruction. Il répond qu'il ne voulait pas faire peur aux populations qui sauront ainsi que parmi leurs voisins à Jaxay, il y a des rebelles.
Malgré tout, l'avocat général a estimé que Aïda Ndiongue et Cie sont coupables des faits qui leur sont reprochés et a requis 5 ans ferme contre eux. L'Etat réclame 25 milliards de dommages et intérêts.
Abdou Aziz Diop a évoqué d'autres “cas d'urgence”, demandant même au Président du tribunal un huis-clos pour poursuivre ses révélations. Mais le Président de la Cour, Chimère Diouf, lui a signifié que c'est lui qui est poursuivi, il n'a qu'à dire ce qu'il a à dire. Le Président des cadres libéraux d' ajouter ainsi que 2000 tentes ont été données à la Brigade nationale des sapeurs-pompiers sur instruction de l'exécutif. Le juge qui ne s'attendait pas, dit-il, à ce qu'on “révèle des secrets d'Etat” lui a fait savoir pourquoi il n'avait pas évoqué ces arguments lors de l'instruction. Il répond qu'il ne voulait pas faire peur aux populations qui sauront ainsi que parmi leurs voisins à Jaxay, il y a des rebelles.
Malgré tout, l'avocat général a estimé que Aïda Ndiongue et Cie sont coupables des faits qui leur sont reprochés et a requis 5 ans ferme contre eux. L'Etat réclame 25 milliards de dommages et intérêts.