Pourquoi le conseil des ministres du 12 avril 2012 a voulu communiquer à outrance sur l’état des finances en déclarant que les caisses étaient vides.
Qu’est ce que le nouveau régime cherchait à faire croire aux Sénégalais. Relisez cette déclaration du ministre Mbaye Ndiaye dans SUD QUOTIDIEN «des éclairages du président de la République, du Premier ministre, du ministre de l’Economie et des Finances et des autres (ndlr : les ministres), nous apprenons que le Sénégal est dans une situation extrêmement grave». Avant d’avertir : «le cadrage macroéconomique du Sénégal fait peur. Il faut que tous les Sénégalais le sachent, les mouvements sociaux surtout». Et d’ajouter : «Cette situation nécessite un effort national, une prise de conscience globale et un sursaut national, pour que chacun y mette du sien.» Le ministre des finances avait ajouté ceci «La situation n’est pas simple et on s’atèle à traiter les urgences. Il faut faire en sorte que nous puissions sortir la tête de l’eau et nous occuper de la croissance ».
C’est comme s’il fallait préparer l’opinion pour lui faire savoir que les promesses électorales devaient attendre, sinon comment expliquer que les services du ministère des finances sortent de leur réserve pour nous informer que le ministre Abdoulaye Diop a laissé 170 milliards à son successeur Amadou Kane, alors qu’on nous parlait de caisse vide. Il faut qu’à la date d’aujourd’hui, le gouvernement nous fasse le point sur l’état de nos finances, il s’est passé beaucoup de choses entretemps, le Sénégal a contracté des dettes et a reçu beaucoup de milliards notamment sur les retombées des appels entrants. Qu’est devenue toute cette manne financière. Les entreprises privées à qui l’Etat doit de l’argent sont entrain d’étouffer sous le poids du manque de liquidité, il faudrait que très rapidement que l’Etat se mette à payer sa dette intérieure. Le prétexte, des difficultés financières, ne peut pas continuer de prospérer. Une stratégie, consistant à faire peur à certaines entreprises sur les conditions de passation de leur marché, au risque de les annuler purement et simplement, est entrain de se faire, ce qui n’est pas normal.
Doudou Coulibaly
Source: Siweul
Qu’est ce que le nouveau régime cherchait à faire croire aux Sénégalais. Relisez cette déclaration du ministre Mbaye Ndiaye dans SUD QUOTIDIEN «des éclairages du président de la République, du Premier ministre, du ministre de l’Economie et des Finances et des autres (ndlr : les ministres), nous apprenons que le Sénégal est dans une situation extrêmement grave». Avant d’avertir : «le cadrage macroéconomique du Sénégal fait peur. Il faut que tous les Sénégalais le sachent, les mouvements sociaux surtout». Et d’ajouter : «Cette situation nécessite un effort national, une prise de conscience globale et un sursaut national, pour que chacun y mette du sien.» Le ministre des finances avait ajouté ceci «La situation n’est pas simple et on s’atèle à traiter les urgences. Il faut faire en sorte que nous puissions sortir la tête de l’eau et nous occuper de la croissance ».
C’est comme s’il fallait préparer l’opinion pour lui faire savoir que les promesses électorales devaient attendre, sinon comment expliquer que les services du ministère des finances sortent de leur réserve pour nous informer que le ministre Abdoulaye Diop a laissé 170 milliards à son successeur Amadou Kane, alors qu’on nous parlait de caisse vide. Il faut qu’à la date d’aujourd’hui, le gouvernement nous fasse le point sur l’état de nos finances, il s’est passé beaucoup de choses entretemps, le Sénégal a contracté des dettes et a reçu beaucoup de milliards notamment sur les retombées des appels entrants. Qu’est devenue toute cette manne financière. Les entreprises privées à qui l’Etat doit de l’argent sont entrain d’étouffer sous le poids du manque de liquidité, il faudrait que très rapidement que l’Etat se mette à payer sa dette intérieure. Le prétexte, des difficultés financières, ne peut pas continuer de prospérer. Une stratégie, consistant à faire peur à certaines entreprises sur les conditions de passation de leur marché, au risque de les annuler purement et simplement, est entrain de se faire, ce qui n’est pas normal.
Doudou Coulibaly
Source: Siweul