Beaucoup d’interrogations autour d’un homme qui apparaît de plus en plus être sous la coupe d’un puissant lobby financier français. Bolloré, Bouygues aurait financé son élection.De nombreuses remarques ont accompagné ses premiers actes posés dés sa prestation de serment. Jugez- en !
Avant même de former un gouvernement, il s’est rendu en France pour signer les accords de défense et annuler, selon ses dires, ce qui les bloquait, c’est-à-dire, l’exigence posée par Wade, à savoir le paiement d’un loyer pour les logements occupés par les éléments français, les bases ect. Un commentateur de la vie politique sénégalaise releva que la composition même du gouvernement, par la nomination du PM et du ministre des finances, tous 2 banquiers ayant toujours représenté les intérêts du capital français, était un signe qui ne trompe pas, quant aux liens qui unissent Macky Sall et les milieux financiers français.
Autre acte précipité posé par Macky Sall, c’est la suppression de la taxe instaurée par Wade sur les appels entrants et qui frappa, en premier, la société Orange en position dominante sur la téléphonie au Sénégal .Cette taxe avait été une grosse pomme de discorde entre Wade et l’opérateur français. A peine élu, sans attendre les élections législatives qui devaient avoir lieu 2 mois plus tard, il prit un décret pour abroger la loi sur les appels entrants. Un décret peut-il abroger une loi ? La Cour Suprême a été saisie, on attend sa décision.
Soulignons que cette taxe sur les appels entrants a forcé le groupe Orange à payer 70 milliards à l’Etat sénégalais. Une manne financière qu’il était hors de question pour les français de continuer à payer. La folle précipitation du nouveau pouvoir, en fait, ce fut la première décision prise par Macky Sall, sent à plein nez l’exécution d’un engagement pré électoral. La précipitation s’explique par le refus d’un débat sur la question, on peut, à juste titre, supposer qu’une baisse de la taxe pouvait être suggérée en lieu et place de sa suppression pure et simple. Ainsi donc comme, on peut le constater les premières décisions du tout nouveau président ont été la prise en compte des préoccupations financières des groupes français et ce en urgence absolue. Comment ne pas les analyser comme des deals exécutés.
C’est dans la même logique de précipitation que Macky Sall s’est lancé dans l’affaire HH ; et il ressort de plusieurs sources que Robert BOURGI, le monsieur transporteur de tam tam bourrés d’euros collectés un peu partout dans les présidences africaines et expédiées en direction des différents locataires de l’Elysée, selon ses propres déclarations. Et bien, c’est ce missi dominici de la françafrique qui a, très tôt, déroulé la feuille d’instructions sur l’affaire Hissein HABRE au pouvoir de Macky SALL.
C’est ainsi qu’au cours de 2 entretiens, a-t-il recommandé au Président sénégalais :
« De foncer sur cette affaire, sans attendre, l’avis de la CIJ de la HAYE. Il faut entretenir la confusion en laissant entendre clairement qu’il y a une obligation qui pèse sur le Sénégal ; soit juger soit extrader.La décision de la Cour de la CEDEAO, ignorez là, dans ses dispositifs à vous interdire de juger. Là aussi, entretenez la confusion et dites que la Cour vous a demandé de mettre en place un tribunal spécial.
Vous devez très rapidement faire écrire une lettre par vos services compétents à la CIJ pour lui dire que vous allez juger en mettant en place une juridiction spéciale. C’est urgent, il ne faut pas attendre la décision de la CIJ. Il faut essayer d’influencer son avis car il n’est pas évident que nos positions soient entendues.De notre coté, on interviendra auprès de l’UA pour la signature d’un accord avec le Sénégal pour cette juridiction.
Dans cet accord, tout sera réglé, on va s’occuper de proposer des règles de procédures spéciales, des règles d’admission des preuves car vous comprenez qu’il faut faire juste semblant d’enquêter, il faut entériner tous les dossiers déposés. Cela signifie que les juges sénégalais pourront faire une visite au Tchad sans plus.Pour la gestion de l’argent, on va la confier à un organisme.
Ne vous inquiétez pas, un budget médias est prévu et chacun aura sa part et ils seront de votre coté.Votre rôle est de déclarer que vous devez juger et que la base, c’est le mandat de l’UA et que le procès va être juste et équitable. Ne variez pas, n’en rajoutez pas !
Il ne faut pas répondre à la défense et surtout ne reprenez aucun argument de Wade dans cette affaire. Une fois que les choses seront lancées, effacez-vous, laissez votre ministre de la justice en avant et le reste sera notre affaire ! Tout ira très vite et tout sera bouclé très vite ! » Fin des consignes !
Edifiant et très révélateur ! Que peut-on dire, par rapport à ce qui se déroule actuellement autour de l’affaire HH et de l’attitude de Macky Sall ? Le président Sall a appliqué à la lettre ce que Robert Bourgi lui a demandé de faire . Il ressort que, chose incroyable, oui, les autorités sénégalaises ont écrit une lettre à la CIJ pour lui dire exactement, comme l’a demandé M Bourgi, qu’il allait mettre un tribunal en place.
Un détail est très important, Macky Sall a prêté serment le 2 avril 2012 et formé son gouvernement le 5 avril, il s’est déplacé le 17 avril en France pour signature des accords de défense. Les instructions sur l’affaire HH ont été transmises lors d’une réunion dés son retour et dans les jours qui ont suivi et le courrier à la CIJ de La Haye a été envoyé et reçu par le greffe de la Cour avant le 10 mai.
En fait, il ressort qu’il s’est occupé de l’affaire HH en urgence absolue. Comment peut- on l’expliquer sinon que le sort que la France et la Belgique souhaite réserver à l’ancien président tchadien a été négocié avec Macky Sall et ce jusque dans le timing. C’est un peu, ce qu’il a, lui-même, semblé dire en rajoutant la précision d’avant fin 2012 ! Le schéma classique d’une justice expéditive.
Du jamais vu ! Le Sénégal ne voulait pas attendre l’avis de la CIJ, non il cherchait à donner raison à la Belgique qui l’attaquait .C’est bien la preuve que les 2 parties agissaient en complicité dans cette affaire. Maintenant qu’ils craignent que l’avis de la CIJ puisse ne pas les arranger, ils se concertent et décident que le Sénégal écrive à la CIJ pour essayer de l’influencer en détruisant lui-même sa propre argumentation. Inoui !
Sans compter que des magistrats se sont déclarés scandalisés par les ordres de l’Ambassadeur de Belgique qui a déclaré avoir convenu avec Macky Sall de déposer une quatrième demande d’extradition, histoire, lui a-t-il expliqué de l’aider dans l’organisation du procès en créant une pression supplémentaire.
Cela signifie que l’affaire se déroule exactement comme Robert Bourgi l’a dicté et ce jusqu’aux déclarations de Macky SALL sur cette affaire.
Dans certains milieux, des personnes pointent du doigt l’actuel ministre de la justice qu’on dit proche de Reed Brody et qui veut être Premier Ministre, après le procès, lui aurait –on promit à Paris où désormais tout se décide. Aussi, elle veut brûler les étapes et les personnes qui parlent Droit sont écartées dare dare . De Paris, un conseiller juridique a été envoyé à ses cotés pour le management de l'affaire HH.
On peut dire que le président sénégalais a bien compris la consigne de Bourgi au sujet de la nécessité de délivrer des messages qui sèment la confusion. Ainsi, lorsqu’il déclara à JA : « Je ne vais pas extrader HH vers la Belgique.. », ignore t-il que la procédure d’extradition est une procédure judiciaire qui obéit à des règles précises, qu’il n’existe pas de convention d’extradition avec la Belgique et que les différentes demandes belges ont été examinés et rejetées par la justice sénégalaise. Dés lors, la question a déjà été réglée sur le plan du Droit. Ce qui est intéressant à suivre, c’est son esprit qui, en filigrane, laisse entendre qu’il peut faire en sorte que la justice lui obéisse. On peut rapprocher cela de l’initiative de l’Ambassadeur Belge au sujet d’une quatrième demande d’extradition belge convenu avec Macky SALL.
Oui, le président sénégalais joue sa partition dans cette affaire et exécute bel et bien un deal pré-électoral avec ceux qui n’ont jamais caché leur implication dans l’organisation du harcèlement judiciaire contre l’ancien président Tchadien. Que ce soit la France qui en est, à presque 50 communiqués de presse du Quai d’Orsay sur cette affaire, et qui cherche vaille que vaille à solder ses comptes. Avoir réussi à renverser le régime de Hissein Habré, n’est pas suffisant dans la logique coloniale française.
Ainsi, prenons l’exemple de l’assassinat de Patrice Lumumba, malgré qu’un peloton d’exécution le fusilla, cela n’a pas été suffisant pour les Belges, il a fallu que sa dépouille soit jetée dans un fut contenant 200l d’acide. Les psychopathes n’ont rien à leur envier. Cet exemple parle de lui-même et la meute enragée qui court derrière l’ancien président Hissein Habré, depuis bientôt 12 ans, pense avoir finalement trouvé en Macky SALL, l’homme qui leur permettra d’arriver à sa liquidation car il ne s’agit pas d’autre chose.
On verra bien ce qui se passera à Dakar.
La rédaction de ZOOMTCHAD.
Avant même de former un gouvernement, il s’est rendu en France pour signer les accords de défense et annuler, selon ses dires, ce qui les bloquait, c’est-à-dire, l’exigence posée par Wade, à savoir le paiement d’un loyer pour les logements occupés par les éléments français, les bases ect. Un commentateur de la vie politique sénégalaise releva que la composition même du gouvernement, par la nomination du PM et du ministre des finances, tous 2 banquiers ayant toujours représenté les intérêts du capital français, était un signe qui ne trompe pas, quant aux liens qui unissent Macky Sall et les milieux financiers français.
Autre acte précipité posé par Macky Sall, c’est la suppression de la taxe instaurée par Wade sur les appels entrants et qui frappa, en premier, la société Orange en position dominante sur la téléphonie au Sénégal .Cette taxe avait été une grosse pomme de discorde entre Wade et l’opérateur français. A peine élu, sans attendre les élections législatives qui devaient avoir lieu 2 mois plus tard, il prit un décret pour abroger la loi sur les appels entrants. Un décret peut-il abroger une loi ? La Cour Suprême a été saisie, on attend sa décision.
Soulignons que cette taxe sur les appels entrants a forcé le groupe Orange à payer 70 milliards à l’Etat sénégalais. Une manne financière qu’il était hors de question pour les français de continuer à payer. La folle précipitation du nouveau pouvoir, en fait, ce fut la première décision prise par Macky Sall, sent à plein nez l’exécution d’un engagement pré électoral. La précipitation s’explique par le refus d’un débat sur la question, on peut, à juste titre, supposer qu’une baisse de la taxe pouvait être suggérée en lieu et place de sa suppression pure et simple. Ainsi donc comme, on peut le constater les premières décisions du tout nouveau président ont été la prise en compte des préoccupations financières des groupes français et ce en urgence absolue. Comment ne pas les analyser comme des deals exécutés.
C’est dans la même logique de précipitation que Macky Sall s’est lancé dans l’affaire HH ; et il ressort de plusieurs sources que Robert BOURGI, le monsieur transporteur de tam tam bourrés d’euros collectés un peu partout dans les présidences africaines et expédiées en direction des différents locataires de l’Elysée, selon ses propres déclarations. Et bien, c’est ce missi dominici de la françafrique qui a, très tôt, déroulé la feuille d’instructions sur l’affaire Hissein HABRE au pouvoir de Macky SALL.
C’est ainsi qu’au cours de 2 entretiens, a-t-il recommandé au Président sénégalais :
« De foncer sur cette affaire, sans attendre, l’avis de la CIJ de la HAYE. Il faut entretenir la confusion en laissant entendre clairement qu’il y a une obligation qui pèse sur le Sénégal ; soit juger soit extrader.La décision de la Cour de la CEDEAO, ignorez là, dans ses dispositifs à vous interdire de juger. Là aussi, entretenez la confusion et dites que la Cour vous a demandé de mettre en place un tribunal spécial.
Vous devez très rapidement faire écrire une lettre par vos services compétents à la CIJ pour lui dire que vous allez juger en mettant en place une juridiction spéciale. C’est urgent, il ne faut pas attendre la décision de la CIJ. Il faut essayer d’influencer son avis car il n’est pas évident que nos positions soient entendues.De notre coté, on interviendra auprès de l’UA pour la signature d’un accord avec le Sénégal pour cette juridiction.
Dans cet accord, tout sera réglé, on va s’occuper de proposer des règles de procédures spéciales, des règles d’admission des preuves car vous comprenez qu’il faut faire juste semblant d’enquêter, il faut entériner tous les dossiers déposés. Cela signifie que les juges sénégalais pourront faire une visite au Tchad sans plus.Pour la gestion de l’argent, on va la confier à un organisme.
Ne vous inquiétez pas, un budget médias est prévu et chacun aura sa part et ils seront de votre coté.Votre rôle est de déclarer que vous devez juger et que la base, c’est le mandat de l’UA et que le procès va être juste et équitable. Ne variez pas, n’en rajoutez pas !
Il ne faut pas répondre à la défense et surtout ne reprenez aucun argument de Wade dans cette affaire. Une fois que les choses seront lancées, effacez-vous, laissez votre ministre de la justice en avant et le reste sera notre affaire ! Tout ira très vite et tout sera bouclé très vite ! » Fin des consignes !
Edifiant et très révélateur ! Que peut-on dire, par rapport à ce qui se déroule actuellement autour de l’affaire HH et de l’attitude de Macky Sall ? Le président Sall a appliqué à la lettre ce que Robert Bourgi lui a demandé de faire . Il ressort que, chose incroyable, oui, les autorités sénégalaises ont écrit une lettre à la CIJ pour lui dire exactement, comme l’a demandé M Bourgi, qu’il allait mettre un tribunal en place.
Un détail est très important, Macky Sall a prêté serment le 2 avril 2012 et formé son gouvernement le 5 avril, il s’est déplacé le 17 avril en France pour signature des accords de défense. Les instructions sur l’affaire HH ont été transmises lors d’une réunion dés son retour et dans les jours qui ont suivi et le courrier à la CIJ de La Haye a été envoyé et reçu par le greffe de la Cour avant le 10 mai.
En fait, il ressort qu’il s’est occupé de l’affaire HH en urgence absolue. Comment peut- on l’expliquer sinon que le sort que la France et la Belgique souhaite réserver à l’ancien président tchadien a été négocié avec Macky Sall et ce jusque dans le timing. C’est un peu, ce qu’il a, lui-même, semblé dire en rajoutant la précision d’avant fin 2012 ! Le schéma classique d’une justice expéditive.
Du jamais vu ! Le Sénégal ne voulait pas attendre l’avis de la CIJ, non il cherchait à donner raison à la Belgique qui l’attaquait .C’est bien la preuve que les 2 parties agissaient en complicité dans cette affaire. Maintenant qu’ils craignent que l’avis de la CIJ puisse ne pas les arranger, ils se concertent et décident que le Sénégal écrive à la CIJ pour essayer de l’influencer en détruisant lui-même sa propre argumentation. Inoui !
Sans compter que des magistrats se sont déclarés scandalisés par les ordres de l’Ambassadeur de Belgique qui a déclaré avoir convenu avec Macky Sall de déposer une quatrième demande d’extradition, histoire, lui a-t-il expliqué de l’aider dans l’organisation du procès en créant une pression supplémentaire.
Cela signifie que l’affaire se déroule exactement comme Robert Bourgi l’a dicté et ce jusqu’aux déclarations de Macky SALL sur cette affaire.
Dans certains milieux, des personnes pointent du doigt l’actuel ministre de la justice qu’on dit proche de Reed Brody et qui veut être Premier Ministre, après le procès, lui aurait –on promit à Paris où désormais tout se décide. Aussi, elle veut brûler les étapes et les personnes qui parlent Droit sont écartées dare dare . De Paris, un conseiller juridique a été envoyé à ses cotés pour le management de l'affaire HH.
On peut dire que le président sénégalais a bien compris la consigne de Bourgi au sujet de la nécessité de délivrer des messages qui sèment la confusion. Ainsi, lorsqu’il déclara à JA : « Je ne vais pas extrader HH vers la Belgique.. », ignore t-il que la procédure d’extradition est une procédure judiciaire qui obéit à des règles précises, qu’il n’existe pas de convention d’extradition avec la Belgique et que les différentes demandes belges ont été examinés et rejetées par la justice sénégalaise. Dés lors, la question a déjà été réglée sur le plan du Droit. Ce qui est intéressant à suivre, c’est son esprit qui, en filigrane, laisse entendre qu’il peut faire en sorte que la justice lui obéisse. On peut rapprocher cela de l’initiative de l’Ambassadeur Belge au sujet d’une quatrième demande d’extradition belge convenu avec Macky SALL.
Oui, le président sénégalais joue sa partition dans cette affaire et exécute bel et bien un deal pré-électoral avec ceux qui n’ont jamais caché leur implication dans l’organisation du harcèlement judiciaire contre l’ancien président Tchadien. Que ce soit la France qui en est, à presque 50 communiqués de presse du Quai d’Orsay sur cette affaire, et qui cherche vaille que vaille à solder ses comptes. Avoir réussi à renverser le régime de Hissein Habré, n’est pas suffisant dans la logique coloniale française.
Ainsi, prenons l’exemple de l’assassinat de Patrice Lumumba, malgré qu’un peloton d’exécution le fusilla, cela n’a pas été suffisant pour les Belges, il a fallu que sa dépouille soit jetée dans un fut contenant 200l d’acide. Les psychopathes n’ont rien à leur envier. Cet exemple parle de lui-même et la meute enragée qui court derrière l’ancien président Hissein Habré, depuis bientôt 12 ans, pense avoir finalement trouvé en Macky SALL, l’homme qui leur permettra d’arriver à sa liquidation car il ne s’agit pas d’autre chose.
On verra bien ce qui se passera à Dakar.
La rédaction de ZOOMTCHAD.