La calomnie est vieille comme le monde et on en trouve des références déjà dans l'Ancien Testament. Il suffit de penser à l'épisode de la reine Jézabel avec la vigne de Naboth, ou à celui de Suzanne avec les deux juges. Lorsque l'on ne pouvait pas obtenir quelque chose « en empruntant une voie juste, une voie sainte », on utilisait la calomnie, qui détruit. « Cela nous fait penser – a commenté le Pape – que nous sommes tous pécheurs: tous. Nous avons péché. Mais la calomnie est une autre chose ». C'est un péché, mais c'est quelque chose de plus, parce qu'elle « veut détruire l'œuvre de Dieu et naît de quelque chose de très méchant: elle naît de la haine. Et c'est Satan qui crée la haine ». Mensonge et calomnie vont de pair parce qu'ils ont besoin l'un de l'autre pour aller de l'avant. Et sans aucun doute, a ajouté le Pape « là où il y a calomnie, il y a Satan, précisément lui ». Le Pape François a ensuite pris le psaume 118 de la liturgie du jour pour expliquer l'état d'âme du juste calomnié: « Que des princes tiennent séance et parlent contre moi, ton serviteur médite tes volontés. Ton témoignage, voilà mes délices ». Le juste, dans ce cas est Etienne, le protomartyr auquel faisait référence la première lettre tirée des Actes des apôtres. Etienne « regarde le Seigneur et obéit à la loi ». Il est le premier d'une longue série de témoins du Christ qui ont constellé l'histoire de l'Eglise. Non seulement par le passé, mais également de nos jours, il y a de nombreux martyrs. « Ici à Rome – a ajouté le Saint-Père – nous avons tant de témoignages de martyrs, en commençant par Pierre. Mais le temps des martyrs n'est pas fini: aujourd'hui aussi, nous pouvons dire, en vérité, que l'Eglise a plus de martyrs qu'à l'époque des premiers siècles ».
En effet, l'Eglise « a de nombreux hommes et femmes qui sont calomniés, qui sont persécutés, qui sont tués en haine de Jésus, en haine de la foi ». Certains sont tués parce qu'ils « enseignent le catéchisme », d'autres parce qu'ils « portent la croix ». La calomnie trouve une place dans tant de pays, où les chrétiens sont persécutés. « Ce sont nos frères et sœurs – a-t-il souligné – qui aujourd'hui souffrent, en cette époque de martyrs. Nous devons penser à cela ».
En effet, l'Eglise « a de nombreux hommes et femmes qui sont calomniés, qui sont persécutés, qui sont tués en haine de Jésus, en haine de la foi ». Certains sont tués parce qu'ils « enseignent le catéchisme », d'autres parce qu'ils « portent la croix ». La calomnie trouve une place dans tant de pays, où les chrétiens sont persécutés. « Ce sont nos frères et sœurs – a-t-il souligné – qui aujourd'hui souffrent, en cette époque de martyrs. Nous devons penser à cela ».