Il y a de cela quelques mois, «Enquête exclusive » avait révélé l’existence d’un réseau huilé de trafic de permis de conduire sénégalais en France. Les autorités sénégalaises, courroucées, avaient annoncé une plainte qui n’a jamais été déposée.
Depuis, des cas de permis sénégalais achetés en France grâce à des intermédiaires ont éclaté comme l’a déjà relaté Libération.
Il se trouve qu’une nouvelle affaire de trafic de permis sénégalais été jugée cette semaine en France, dans la ville de Metz, comme le relate «Le Républicain Lorrain» qui a produit un compte rendu détaillé du procès. Selon nos confrères, «les prévenus s’étaient procuré des permis de conduire sénégalais en échange d’une somme d’argent. Ils voulaient les convertir ensuite en permis français, mais ont éveillé les soupçons des agents de la Police aux frontières...».
Au total, il y’avait sept personnes à la barre. «Les prévenus, deux femmes et cinq hommes, de 24 à 57 ans, revendiquaient la propriété de ces documents sans avoir jamais posé une semelle à Dakar. Par un phénomène de bouche-à-oreille, ils étaient tous entrés en contact avec le même intermédiaire sénégalais qui, contre paiement de 900 à 1 500 €, leur fournissait un « kit » avec le permis couleur locale, accompagné en cas de besoin de bulletins de salaires bidons ou encore de pièces officielles elles aussi fausses », révèle le journal qui ajoute : «les autorités sénégalaises ont levé le doute en confirmant que les numéros des permis étaient corrects, mais correspondaient à des conducteurs circulant en Afrique. Restait à savoir pourquoi les prévenus les avaient commandés si loin.»
Nos confrères de poursuivre : «Les motivations sont presque aussi diverses que les prévenus. L’une, ne sachant ni lire ni écrire, a trouvé la formule sympa pour décrocher le droit de rouler qu’elle n’aurait pu obtenir en France. Un autre en avait marre d’échouer au code, un troisième voulait simplement s’épargner un examen, un quatrième avait besoin de remplacer son permis annulé. Une dernière déclare : «J’ai regardé un reportage à la télé, et il y a pas mal de Français qui le font.» Elle s’inscrit dans le mouvement que le parquet veut réprimer par des peines allant de jours-amendes à 18 mois ferme et 1 500 € d’amende, en passant par du 6 mois avec sursis et une amende de 600 €.»
Depuis, des cas de permis sénégalais achetés en France grâce à des intermédiaires ont éclaté comme l’a déjà relaté Libération.
Il se trouve qu’une nouvelle affaire de trafic de permis sénégalais été jugée cette semaine en France, dans la ville de Metz, comme le relate «Le Républicain Lorrain» qui a produit un compte rendu détaillé du procès. Selon nos confrères, «les prévenus s’étaient procuré des permis de conduire sénégalais en échange d’une somme d’argent. Ils voulaient les convertir ensuite en permis français, mais ont éveillé les soupçons des agents de la Police aux frontières...».
Au total, il y’avait sept personnes à la barre. «Les prévenus, deux femmes et cinq hommes, de 24 à 57 ans, revendiquaient la propriété de ces documents sans avoir jamais posé une semelle à Dakar. Par un phénomène de bouche-à-oreille, ils étaient tous entrés en contact avec le même intermédiaire sénégalais qui, contre paiement de 900 à 1 500 €, leur fournissait un « kit » avec le permis couleur locale, accompagné en cas de besoin de bulletins de salaires bidons ou encore de pièces officielles elles aussi fausses », révèle le journal qui ajoute : «les autorités sénégalaises ont levé le doute en confirmant que les numéros des permis étaient corrects, mais correspondaient à des conducteurs circulant en Afrique. Restait à savoir pourquoi les prévenus les avaient commandés si loin.»
Nos confrères de poursuivre : «Les motivations sont presque aussi diverses que les prévenus. L’une, ne sachant ni lire ni écrire, a trouvé la formule sympa pour décrocher le droit de rouler qu’elle n’aurait pu obtenir en France. Un autre en avait marre d’échouer au code, un troisième voulait simplement s’épargner un examen, un quatrième avait besoin de remplacer son permis annulé. Une dernière déclare : «J’ai regardé un reportage à la télé, et il y a pas mal de Français qui le font.» Elle s’inscrit dans le mouvement que le parquet veut réprimer par des peines allant de jours-amendes à 18 mois ferme et 1 500 € d’amende, en passant par du 6 mois avec sursis et une amende de 600 €.»