Sarr s’exprimait lors d’une conférence de presse à laquelle ont participé des responsables tels que Me Ousmane Ngom, Aïda Mbodj, Awa Diop, et Me Madické Niang.
‘’Il est clair que si Abdoulaye Wade était resté au pouvoir, les initiateurs du mouvement ne l’auraient jamais fait’’, a dit Oumar Sarr, sur les ondes de la RFM.
Des responsables PDS se sont démarqués des investitures de leur parti et annoncé mercredi la mise sur pied de l’Alliance Bokk Guiss-Guiss, pour former une liste commune aux législatives de juillet.
’’Pour enrayer le délitement programmé et porter haut le flambeau des valeurs qui nous ont rassemblés pendant si longtemps, il est créé un cadre plus attractif d’expression et de proposition dénommé : Alliance Bokk Guiss-Guiss’’, a annoncé Moustapha Guirassy, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et des TICS.
Parmi ces dissidents, il y a le président du Sénat, Pape Diop, le président de l’Assemblée nationale et Mamadou Seck. Il y a également Abdoulaye Baldé, démissionnaire du PDS, Thierno Lô, Bécaye Diop, et Ndèye Khady Diop, tous d’anciens ministres d’Abdoulaye Wade.
Abdou Fall, démissionnaire du PDS et leader de ‘’Andu/Nawlé’’ a aussi assisté à la rencontre.
L’Alliance Bokk Guiss-Guiss a été lancée par ’’des responsables du PDS, des leaders de formation politiques partageant les mêmes desseins, des personnalités de la société civile et des personnalités indépendantes évoluant dans divers segments de la vie’’, selon Guirassy.
Le PDS a perdu en mars le pouvoir après 12 ans de pouvoir. Lors d’un congrès d’investiture en avril, Maître Abdoulaye Wade, le secrétaire général avait été désigné pour confectionner les listes pour les législatives. Mais certains responsables sont entrés en fronde.