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SENEGAL / PROTECTION DES DROITS HUMAINS : Amnesty International exige la signature du PIDESC.


SENEGAL / PROTECTION DES DROITS HUMAINS :  Amnesty International exige la signature du PIDESC.
Amnesty International  estime que si le gouvernement du Sénégal veut vraiment protéger tous les droits de l’homme, il doit s’assurer que les victimes de graves violations des droits de l’homme aient accès à des recours efficaces. Selon, les membres de cette organisation non gouvernementale, il devra aussi prendre des mesures importantes pour réduire la pauvreté et en devenant partie au protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. A en croire, Mouhamadou Moustapha Diagne, coordonateur chargé de la formation à Amnesty International, ce serait un signal fort aux autres pays africains à ne pas faire preuve de complaisance à propos de la marginalisation de ceux qui vivent dans des conditions précaires « nous demandons au gouvernement d’assurer la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels et permettre aux victimes de violations des droits de l’homme
d’avoir accès à des recours efficaces en devenant partie au protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. En devenant partie au protocole, le Sénégal montrerait ainsi sa volonté de responsabiliser les personnes vivant dans la pauvreté en leur permettant de tenir leurs dirigeants élus responsables. Ce serait également d’envoyer un signal fort aux autres pays africains à ne pas faire preuve de complaisance à propos de la marginalisation ou de négliger ceux qui vivent dans la pauvreté. Il renforcerait aussi la reconnaissance juridique et la mise en ouvre des droits économiques, sociaux et culturels au Sénégal et dans le monde », déclare monsieur Diagne.

Il a aussi rappelé que le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels qui a été ratifié par le Sénégal le 13 février 1978, donnera vie aux droits garantis par la constitution. Ajoutant que le Sénégal figure dans la liste des 160 Etats parties au PIDESC dans la monde, et que 40 pays ont signé le protocole se rapportant à ce traité et 8 pays seulement l’ont ratifié.

Selon, Mouhamadou Moustapha Diagne, le protocole prévoit une importante plate-forme pour exposer les abus qui sont liés à la pauvreté, à la discrimination et à la négligence. Il crée un nouveau mécanisme international qui permettra aux gens dont les droits ont été violés de tenir pour responsable leur gouvernement. Il permettra aussi à ceux qui se sont vu refuser un recours effectif dans leur propre pays à rechercher la justice par le biais de l’ONU.

En effet, malgré les dispositions de la constitution de la République du Sénégal pour le respect des droits économiques, sociaux et culturels, notamment le droit d’avoir accès à un logement convenable, le droit d’avoir accès aux services de soins de santé, et l’eau et la sécurité sociale, les populations souffrent d’inondations, vivent dans des habitats précaires et peinent à bénéficier de soins au niveaux des hôpitaux. Tous ces facteurs font qu’Amnesty International sonne l’alerte pour interpeller les autorités sénégalaises de la gravité de la situation.

Par : ABDOULAYE WANDIANGA 

Bamba Toure

Dimanche 20 Janvier 2013 - 15:57





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