Pour les fêtes de fin d’année, Noël et la Saint-Sylvestre, les volailles sont très prisées au Sénégal, surtout le poulet de chair. Mais ce dernier risque de manquer cette année, en raison de la forte demande. C’est du moins ce que pensent certains vendeurs de volailles dans les différents marchés de Dakar visités ce samedi par AFRIK.COM. Toutefois, ils rassurent que les prix restent stables et abordables, accessibles à toutes les bourses.
Bien que Noël et la Saint-Sylvestre ne soient pas des fêtes musulmanes, quasiment toute la population du Sénégal les célèbre, chacun à sa manière, surtout une partie de la jeunesse. Contrairement aux chrétiens qui préfèrent la viande porcine, les musulmans, qui représentent plus de 95% de la population de ce pays d’Afrique de l’Ouest, consomment plutôt de la volaille. À moins d’une semaine de Noël, les poulets sont de plus en plus rares au marché et certains vendeurs tentent d’expliquer cette situation par la forte demande. Tout le temps au téléphone avec des clients, pour des commandes, Cheikh Seck, nous a fait l’état du marché de volailles de Castors, à Dakar.
« Il n’y a plus assez de poulets présentement dans le marché, comme vous le voyez vous-même. Nous recevons en moyenne entre 100 et 200 poulets par jour et nous les écoulons tous, parce que la demande est très forte actuellement, en raison des fêtes de fin d’année qui approchent. Mais, les prix restent toujours les mêmes. Moi, je vends des poulets de chair qui coûtent entre 2 500 et 3 000 FCFA. Cela dépend du choix du client. Généralement, nous commençons à vendre les poulets dès qu’ils ont un mois. Le prix dépend de la taille et du poids. Les prix sont accessibles à tout le monde, contrairement au poulet africain qui coûte plus cher. Côté revenu, on ne se plaint pas actuellement », a-t-il confié, tout en souriant.
Pour célébrer les fêtes de fin d’année, les plus nantis préfèrent d’autres volailles aux poulets. Ils s’agit, entre autres, des pintades, dindons, canards, cailles ou même le pigeon. « Les clients n’achètent pas que des poulets. Moi, je vends par exemple des pintades, qui sont également prisées par une partie de la population. Sa chair serait plus délicieuse que celle du poulet… Je vends les poulets africains 3 500 à 4 500 FCFA, les pintades d’élevage à 6 000 FCFA, tandis que les pintades ordinaires, qui nous viennent directement des chasseurs, sont cédées entre 7 000 et 8 000 FCFA. Nous vendons aussi des pigeons, dont l’unité est à 1 300 FCFA, mais aussi des canards entre 3 000 à 4 000 FCFA. Les dindons sont les plus chers, ils peuvent être vendus entre 20 000 et 30 000 FCFA, selon la taille…. », explique Demba Dieng.
Au marché Grand-Yoff, les vendeurs se frottent également les mains, même s’ils reconnaissent que la demande est trop forte en cette fin d’années, avec beaucoup de commandes à honorer. « Le moment est propice pour nous, car tout le monde veut avoir son poulet. Comme chaque fin d’année, c’est la ruée sur les poulets, à l’image de la fête de korité (Aïd El-fitr). Nous avons actuellement beaucoup de commandes et nous essayons de nous rapprocher de certains volailleurs, pour pouvoir honorer nos engagements vis-à-vis de nos clients. Malgré tout, certains risquent de pas en avoir. Car la demande est actuellement plus élevée que l’offre. Ce qui pourrait déboucher sur une pénurie de poulets », alerte Pape Lamine Sarr.
Bien que Noël et la Saint-Sylvestre ne soient pas des fêtes musulmanes, quasiment toute la population du Sénégal les célèbre, chacun à sa manière, surtout une partie de la jeunesse. Contrairement aux chrétiens qui préfèrent la viande porcine, les musulmans, qui représentent plus de 95% de la population de ce pays d’Afrique de l’Ouest, consomment plutôt de la volaille. À moins d’une semaine de Noël, les poulets sont de plus en plus rares au marché et certains vendeurs tentent d’expliquer cette situation par la forte demande. Tout le temps au téléphone avec des clients, pour des commandes, Cheikh Seck, nous a fait l’état du marché de volailles de Castors, à Dakar.
« Il n’y a plus assez de poulets présentement dans le marché, comme vous le voyez vous-même. Nous recevons en moyenne entre 100 et 200 poulets par jour et nous les écoulons tous, parce que la demande est très forte actuellement, en raison des fêtes de fin d’année qui approchent. Mais, les prix restent toujours les mêmes. Moi, je vends des poulets de chair qui coûtent entre 2 500 et 3 000 FCFA. Cela dépend du choix du client. Généralement, nous commençons à vendre les poulets dès qu’ils ont un mois. Le prix dépend de la taille et du poids. Les prix sont accessibles à tout le monde, contrairement au poulet africain qui coûte plus cher. Côté revenu, on ne se plaint pas actuellement », a-t-il confié, tout en souriant.
Pour célébrer les fêtes de fin d’année, les plus nantis préfèrent d’autres volailles aux poulets. Ils s’agit, entre autres, des pintades, dindons, canards, cailles ou même le pigeon. « Les clients n’achètent pas que des poulets. Moi, je vends par exemple des pintades, qui sont également prisées par une partie de la population. Sa chair serait plus délicieuse que celle du poulet… Je vends les poulets africains 3 500 à 4 500 FCFA, les pintades d’élevage à 6 000 FCFA, tandis que les pintades ordinaires, qui nous viennent directement des chasseurs, sont cédées entre 7 000 et 8 000 FCFA. Nous vendons aussi des pigeons, dont l’unité est à 1 300 FCFA, mais aussi des canards entre 3 000 à 4 000 FCFA. Les dindons sont les plus chers, ils peuvent être vendus entre 20 000 et 30 000 FCFA, selon la taille…. », explique Demba Dieng.
Au marché Grand-Yoff, les vendeurs se frottent également les mains, même s’ils reconnaissent que la demande est trop forte en cette fin d’années, avec beaucoup de commandes à honorer. « Le moment est propice pour nous, car tout le monde veut avoir son poulet. Comme chaque fin d’année, c’est la ruée sur les poulets, à l’image de la fête de korité (Aïd El-fitr). Nous avons actuellement beaucoup de commandes et nous essayons de nous rapprocher de certains volailleurs, pour pouvoir honorer nos engagements vis-à-vis de nos clients. Malgré tout, certains risquent de pas en avoir. Car la demande est actuellement plus élevée que l’offre. Ce qui pourrait déboucher sur une pénurie de poulets », alerte Pape Lamine Sarr.