"Jusqu'à présent, il y a des maris qui adhérent au dépistage du VIH/Sida. Mais, il y a aussi d'autres qui refusent catégoriquement de le faire. Il faut que les maris participent au dépistage du Sida", a-t-il lancé. L'ICP de Biti-Biti intervenait lundi, à Diouloulou, dans le cadre d'une mission de documentation du renforcement de la mise à l'échelle du Plan d'élimination de la transmission mère/enfant (PTME) à la région médicale de Ziguinchor. L'objectif est de se rendre compte de l'effectivité des plans régionaux d'élimination de la transmission mère/enfant mis en place dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, renseigne un document remis à la presse Selon Boubacar Seydi, responsable du volet santé communautaire du district de Diouloulou, la sensibilisation est axée sur la participation des hommes au dépistage volontaire du Sida. A propos des réticences notées dans ce cadre, M. Seydi, également point focal de la section sénégalaise de l'Association des femmes africaines face au Sida (SWAA-Sénégal), a évoqué des tabous qui perdurent. La gestionnaire des données Vih/Sida du district sanitaire de Diouloulou, Marième Cissé, a de son côté affirmé que la majorité des perdus de vus sont des femmes qui refusent d'accepter leur statut sérologique. Dans ce cadre, des séances de sensibilisation sont organisées par le district sanitaire, en partenariat avec les relais et radios communautaires de la zone, pour contribuer à l'élimination de la transmission mère /enfant du VIH-Sida. "S'il n'y a pas une bonne sensibilisation, il n'y aura pas une bonne prise en charge. Il faut une bonne communication pour amener la communauté à adhérer à la lutte contre la transmission du Vih /Sida", a soutenu Marième Cissé. La sage-femme a plaidé pour une décentralisation de la prise en charge des personnes affectées par le virus Sida dans les endroits d'accès difficiles, telles que les îles et la zone des palmiers.
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