Les faibles performances enregistrées dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale ne risquent-elles de retarder l’atteinte des Omd en matière de santé maternelle au Sénégal ? Un défi qui semble difficile à relever mais qui semble possible selon le ministre de la Santé. Hier le ministre de la Santé et de l’Action sociale Eva marie Col Seck en faisant le point sur la situation de la Planification familiale, à l’occasion du Sommet sur la question, a étalé les mauvaises performances enregistrées en matière de taux de mortalité entre 2005 et 2011. Selon elle, celles-ci n’ont presque pas bougé.
Elles ont même été aggravées par le taux de prévalence contraceptive de 12 % considéré comme l’un des plus bas au monde. C’est pourquoi elle dit avoir décidé d’agir en conséquence pour que le Sénégal ne soit plus à la traine face aux engagements pris pour atteindre les Omd en matière de santé en 2015. Elle a par ailleurs laissé entendre que face à l’urgence, le gouvernement du Sénégal n’acceptera plus le statut quo. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’une délégation s’est déplacée à Londres pour partager l’engagement et la vision du Sénégal avec la communauté internationale pour arriver à de réels changements et à une transformation rapide de la situation déplorée.
En terme clair, elle s’est voulu catégorique : « Nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux et nous nous battrons pour les atteindre. Notre vision est de doubler le taux national de prévalence contraceptive, en déplaçant l’aiguille de 12 à 27 % d’ici 2015. » Face à la communauté internationale et au nom du Président Macky Sall, le ministre de la Santé qui s’est autoproclamée championne mondiale de la santé des femmes, s’est engagée à faire de la planification familiale une priorité absolue du gouvernement et de notre pays en rendant l’information, les fournitures et les services disponibles à toutes les femmes qui en ont besoin en particulier celles qui sont les plus vulnérables.
Pour atteindre ces objectifs, elle a annoncé que le gouvernement compte augmenter d’au moins 200 % la ligne budgétaire de son département pour l'achat de contraceptifs et de doubler le budget pour la gestion du programme et du plan d'action de santé maternelle. Auparavant, Mme le ministre a indiqué à l’assistance avoir écouté des voix d'hommes et de femmes dans son pays, le Sénégal, et dans tous les coins de l'Afrique.
Elle dit désormais savoir que chacun d'eux rêve d'une vie meilleure et un meilleur avenir pour leurs familles. Pour ce faire elle dit avoir donc senti la nécessité de partager cette vision commune du monde pour permettre à tous les couples d’'accéder à la contraception et de planifier leurs progénitures pour avoir des enfants plus sains et des familles plus prospères.
4,3 milliards de dollars débloqués pour la fourniture des contraceptifs
Le Sommet de Londres sur la planification familiale a été une occasion pour les partenaires d’annoncer une levée des fonds nécessaires au financement des objectifs retenus pour fournir des contraceptifs à environ 120 millions de femmes supplémentaires pour un coût estimatif de 4,3 milliards dollars.
Elles ont même été aggravées par le taux de prévalence contraceptive de 12 % considéré comme l’un des plus bas au monde. C’est pourquoi elle dit avoir décidé d’agir en conséquence pour que le Sénégal ne soit plus à la traine face aux engagements pris pour atteindre les Omd en matière de santé en 2015. Elle a par ailleurs laissé entendre que face à l’urgence, le gouvernement du Sénégal n’acceptera plus le statut quo. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’une délégation s’est déplacée à Londres pour partager l’engagement et la vision du Sénégal avec la communauté internationale pour arriver à de réels changements et à une transformation rapide de la situation déplorée.
En terme clair, elle s’est voulu catégorique : « Nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux et nous nous battrons pour les atteindre. Notre vision est de doubler le taux national de prévalence contraceptive, en déplaçant l’aiguille de 12 à 27 % d’ici 2015. » Face à la communauté internationale et au nom du Président Macky Sall, le ministre de la Santé qui s’est autoproclamée championne mondiale de la santé des femmes, s’est engagée à faire de la planification familiale une priorité absolue du gouvernement et de notre pays en rendant l’information, les fournitures et les services disponibles à toutes les femmes qui en ont besoin en particulier celles qui sont les plus vulnérables.
Pour atteindre ces objectifs, elle a annoncé que le gouvernement compte augmenter d’au moins 200 % la ligne budgétaire de son département pour l'achat de contraceptifs et de doubler le budget pour la gestion du programme et du plan d'action de santé maternelle. Auparavant, Mme le ministre a indiqué à l’assistance avoir écouté des voix d'hommes et de femmes dans son pays, le Sénégal, et dans tous les coins de l'Afrique.
Elle dit désormais savoir que chacun d'eux rêve d'une vie meilleure et un meilleur avenir pour leurs familles. Pour ce faire elle dit avoir donc senti la nécessité de partager cette vision commune du monde pour permettre à tous les couples d’'accéder à la contraception et de planifier leurs progénitures pour avoir des enfants plus sains et des familles plus prospères.
4,3 milliards de dollars débloqués pour la fourniture des contraceptifs
Le Sommet de Londres sur la planification familiale a été une occasion pour les partenaires d’annoncer une levée des fonds nécessaires au financement des objectifs retenus pour fournir des contraceptifs à environ 120 millions de femmes supplémentaires pour un coût estimatif de 4,3 milliards dollars.