L’objectif poursuivi par l’Exécutif qui a présenté, en procédure d’urgence, le projet de loi constitutionnelle est de recueillir l’onction de la douzième législature pour dissoudre la chambre haute du Parlement présidée par Pape Diop, mettre fin à une vice-présidence sans titulaire depuis son institution en 2011, et encore avaliser la réforme du Conseil économique et social (Ces) dirigé par le libéral Ousmane Masseck Ndiaye.
En somme, donner à Macky les moyens de chambouler l’ordonnancement « wadiste » des institutions de l’Etat.
Près de six mois après avoir arraché le pouvoir des mains de Me Abdoulaye Wade, avec la bénédiction des électeurs sénégalais, Macky Sall s’exerce progressivement à démanteler l’armature institutionnelle qui sous-tendait la vision libérale de la gestion de l’Etat.
La dissolution du Sénat et de la vice-présidence, deux institutions chères au « Pape du Sopi », est ainsi entrée, comme la réforme du Conseil économique et social (Ces), dans sa phase active. Ce mercredi 12 septembre, dans l’après-midi, les 150 députés de la douzième législature présidée par Moustapha Niasse, le chef de l’Alliance des forces de progrès (Afp), sont ainsi convoqués en séance plénière pour examiner un projet de loi (n°06/2012) portant révision de la Constitution.
Et cela, après la réunion de la Commission des lois qui s’est penchée sur le texte du gouvernement hier, mardi 11 septembre, avant de le proposer à la plénière. Au bout du compte, les membres de la douzième législature sont invités par l’Exécutif à voter en procédure d’urgence un projet de loi qui vise la suppression pure et simple de la chambre haute du Parlement et de la vice-présidence, mais également la réforme du Conseil économique et social (Ces).
Dans la foulée de la déclaration de politique générale de Abdoul Mbaye qui s’est déroulée à l’Assemblée nationale, ce lundi 10 septembre, les députés élus à l’issue des législatives de juillet dernier se retrouvent ainsi à l’hémicycle pour donner corps à l’initiative de Macky de tourner la page Wade, dans l’ordonnancement des institutions de la République. Entamée depuis hier, mardi, la troisième session extraordinaire de la 12ème législature entend de fait poser le premier jalon de ce chamboulement institutionnel. Si le projet de dissolution du Sénat est parti pour passer comme lettre à la poste, du fait de la large majorité de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (mouvance présidentielle), la procédure risque par contre de rencontrer une certaine résistance au niveau de la chambre haute.
Bien que son président Pape Diop ait décidé en effet de faciliter la procédure de dissolution, après avoir rencontré le président Macky, certains membres de l’institution dominée par la majorité libérale ont manifesté, par la voix de leur vice-président Kansoubaly Ndiaye, leur volonté de ne pas baisser les armes sans combattre. Ce qui ne sera pas le cas, pour ce qui concerne le Conseil économique et social (Ces) dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye. Assemblée consultative disposant d’une expertise dans les domaines économique, social et culturel, elle reste à la merci de l’initiative présidentielle qui a la prérogative de nommer, par décret, ses membres actuellement au nombre de 80 et dont le mandat expire en 2014.
En somme, donner à Macky les moyens de chambouler l’ordonnancement « wadiste » des institutions de l’Etat.
Près de six mois après avoir arraché le pouvoir des mains de Me Abdoulaye Wade, avec la bénédiction des électeurs sénégalais, Macky Sall s’exerce progressivement à démanteler l’armature institutionnelle qui sous-tendait la vision libérale de la gestion de l’Etat.
La dissolution du Sénat et de la vice-présidence, deux institutions chères au « Pape du Sopi », est ainsi entrée, comme la réforme du Conseil économique et social (Ces), dans sa phase active. Ce mercredi 12 septembre, dans l’après-midi, les 150 députés de la douzième législature présidée par Moustapha Niasse, le chef de l’Alliance des forces de progrès (Afp), sont ainsi convoqués en séance plénière pour examiner un projet de loi (n°06/2012) portant révision de la Constitution.
Et cela, après la réunion de la Commission des lois qui s’est penchée sur le texte du gouvernement hier, mardi 11 septembre, avant de le proposer à la plénière. Au bout du compte, les membres de la douzième législature sont invités par l’Exécutif à voter en procédure d’urgence un projet de loi qui vise la suppression pure et simple de la chambre haute du Parlement et de la vice-présidence, mais également la réforme du Conseil économique et social (Ces).
Dans la foulée de la déclaration de politique générale de Abdoul Mbaye qui s’est déroulée à l’Assemblée nationale, ce lundi 10 septembre, les députés élus à l’issue des législatives de juillet dernier se retrouvent ainsi à l’hémicycle pour donner corps à l’initiative de Macky de tourner la page Wade, dans l’ordonnancement des institutions de la République. Entamée depuis hier, mardi, la troisième session extraordinaire de la 12ème législature entend de fait poser le premier jalon de ce chamboulement institutionnel. Si le projet de dissolution du Sénat est parti pour passer comme lettre à la poste, du fait de la large majorité de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (mouvance présidentielle), la procédure risque par contre de rencontrer une certaine résistance au niveau de la chambre haute.
Bien que son président Pape Diop ait décidé en effet de faciliter la procédure de dissolution, après avoir rencontré le président Macky, certains membres de l’institution dominée par la majorité libérale ont manifesté, par la voix de leur vice-président Kansoubaly Ndiaye, leur volonté de ne pas baisser les armes sans combattre. Ce qui ne sera pas le cas, pour ce qui concerne le Conseil économique et social (Ces) dirigé par Ousmane Masseck Ndiaye. Assemblée consultative disposant d’une expertise dans les domaines économique, social et culturel, elle reste à la merci de l’initiative présidentielle qui a la prérogative de nommer, par décret, ses membres actuellement au nombre de 80 et dont le mandat expire en 2014.