Rares sont les amateurs du ballon rond qui s’intéressent au passé de leurs idoles. Généralement, l’on parle des sportifs quand ceux-ci sont au sommet de leur art. Pourtant, c’est à partir de l’enfance que le talent se révèle. L’histoire de Sadio Mané en est une parfaite illustration. Lorsque le jeune Sadio Mané a débarqué à Dakar, effacé et emprunté, en provenance de sa lointaine Casamance, nul ne se doutait qu’il deviendrait en quelques années le principal argument offensif de la sélection sénégalaise et de Liverpool.
Babacar Joseph Mbaye, son ami et ex-partenaire de football, voit toujours le bonhomme avec qui il effectuait des tests un peu partout au Sénégal. «Dès que je l’ai vu, j’ai su que c’était un joueur de talent. Alors que je ne le connaissais pas, je me suis rapproché de lui pour lui dire tout le bien que je pensais de lui», a glissé Mbaye. Ce dernier, toujours ami proche de l’enfant de Bambali, se rappelle que Sadio Mané, venu avec un équipement presque en haillons, avait failli être recalé par le recruteur de Génération Foot, à l’époque. Mais Sadio Mané a rapidement dissipé cette impression partagée par le recruteur Pa Malang.
Mais l’ami intime est certain que Mané, malgré son immense talent, n’a pas encore tout montré. «Sadio Mané ne m’impressionne plus. Je l’ai vu faire des choses indescriptibles dans le football. Il a encore beaucoup d’arcs autour du cou», explique Babacar Mbaye.
Malgré son palmarès, Sadio Mané n’oublie pas d’où il vient. «C’est un joueur modeste. Même au village, il ne veut pas conduire une voiture ni porter des objets de marque. Il est toujours en sandales et prend rarement la voiture de son oncle pour se déplacer», dit-il.
«Casanier, discret, loin des paillettes, son truc c’est le ‘’thiayne’’ et la ‘’famille’’»
«Simplicité et amateur du thé» sont les maîtres mots de Mané, resté un homme du peuple. Le Sénégalais est tout sauf un oiseau de nuit. Il n’est pas bling-bling, comme la plupart des joueurs professionnels. Il n’est pas du genre à écumer les boîtes de nuit ou les lieux branchés. Casanier, discret, loin des paillettes, son truc, ce sont le «thiayne» et la «famille». «Depuis des années qu’il passe les vacances avec nous, je ne l’ai jamais vu aller en boîte de nuit. Ce n’est pas son truc. Ce qu’il aime, c’est boire du thé avec nous et passer du bon temps avec sa famille», dit-il.
«La seule fille que je lui ai connue, s’appelait Bijou»
Babacar Mbaye a aussi levé un pan sur la vie amoureuse de Mané. «La seule copine de Mané que je connaissais, c’était Bijou. Ils sont sortis quelque temps avant que la fille ne parte à l’étranger. Depuis lors, rien, je ne l’entends jamais dire qu’une telle ou telle autre fille est sa copine», révèle-t-il. Imprévisible sur le terrain, grâce à ses dribles déroutants, Sadio Mané l’est aussi en dehors. «C’est une personne généreuse. Il donne tout», dit-il. L’idole de Sadio Mané, c’est Ronaldinho. «Il s’était juré de marcher sur les pas du Brésilien. Il a gagné la Ligue des champions, il reste le Ballon d’or et autres trophées, sans oublier la Can. C’est son objectif principal, on prie pour qu’il l’atteigne», indique Babacar Joseph Mbaye.
Au sujet des critiques qu’il a souvent essuyées avec la sélection nationale, Babacar Mbaye souligne que cela le touche beaucoup. «La pression est terrible pour lui. On en a discuté souvent, mais ce ne sont pas des choses à étaler sur la place publique. Nous lui souhaitons une bonne Can», souligne-t-il, avant d’adresser ses conseils à son pote. «C’est la star de l’équipe. Il doit prendre ses responsabilités. Nous sommes tous derrière lui et cette fois-ci, on espère que ça sera la bonne», conclut-il.
Babacar Joseph Mbaye, son ami et ex-partenaire de football, voit toujours le bonhomme avec qui il effectuait des tests un peu partout au Sénégal. «Dès que je l’ai vu, j’ai su que c’était un joueur de talent. Alors que je ne le connaissais pas, je me suis rapproché de lui pour lui dire tout le bien que je pensais de lui», a glissé Mbaye. Ce dernier, toujours ami proche de l’enfant de Bambali, se rappelle que Sadio Mané, venu avec un équipement presque en haillons, avait failli être recalé par le recruteur de Génération Foot, à l’époque. Mais Sadio Mané a rapidement dissipé cette impression partagée par le recruteur Pa Malang.
Mais l’ami intime est certain que Mané, malgré son immense talent, n’a pas encore tout montré. «Sadio Mané ne m’impressionne plus. Je l’ai vu faire des choses indescriptibles dans le football. Il a encore beaucoup d’arcs autour du cou», explique Babacar Mbaye.
Malgré son palmarès, Sadio Mané n’oublie pas d’où il vient. «C’est un joueur modeste. Même au village, il ne veut pas conduire une voiture ni porter des objets de marque. Il est toujours en sandales et prend rarement la voiture de son oncle pour se déplacer», dit-il.
«Casanier, discret, loin des paillettes, son truc c’est le ‘’thiayne’’ et la ‘’famille’’»
«Simplicité et amateur du thé» sont les maîtres mots de Mané, resté un homme du peuple. Le Sénégalais est tout sauf un oiseau de nuit. Il n’est pas bling-bling, comme la plupart des joueurs professionnels. Il n’est pas du genre à écumer les boîtes de nuit ou les lieux branchés. Casanier, discret, loin des paillettes, son truc, ce sont le «thiayne» et la «famille». «Depuis des années qu’il passe les vacances avec nous, je ne l’ai jamais vu aller en boîte de nuit. Ce n’est pas son truc. Ce qu’il aime, c’est boire du thé avec nous et passer du bon temps avec sa famille», dit-il.
«La seule fille que je lui ai connue, s’appelait Bijou»
Babacar Mbaye a aussi levé un pan sur la vie amoureuse de Mané. «La seule copine de Mané que je connaissais, c’était Bijou. Ils sont sortis quelque temps avant que la fille ne parte à l’étranger. Depuis lors, rien, je ne l’entends jamais dire qu’une telle ou telle autre fille est sa copine», révèle-t-il. Imprévisible sur le terrain, grâce à ses dribles déroutants, Sadio Mané l’est aussi en dehors. «C’est une personne généreuse. Il donne tout», dit-il. L’idole de Sadio Mané, c’est Ronaldinho. «Il s’était juré de marcher sur les pas du Brésilien. Il a gagné la Ligue des champions, il reste le Ballon d’or et autres trophées, sans oublier la Can. C’est son objectif principal, on prie pour qu’il l’atteigne», indique Babacar Joseph Mbaye.
Au sujet des critiques qu’il a souvent essuyées avec la sélection nationale, Babacar Mbaye souligne que cela le touche beaucoup. «La pression est terrible pour lui. On en a discuté souvent, mais ce ne sont pas des choses à étaler sur la place publique. Nous lui souhaitons une bonne Can», souligne-t-il, avant d’adresser ses conseils à son pote. «C’est la star de l’équipe. Il doit prendre ses responsabilités. Nous sommes tous derrière lui et cette fois-ci, on espère que ça sera la bonne», conclut-il.