Wallou n’dar s’incline devant la mémoire de la défunte n’Deye Fatou 22 ans tuée a Pikine la semaine passée et lance une alerte à l’endroit des autorités locales qui ne se soucient guère de la sécurité des populations
Touché au plus profond de moi, d’avoir perdu une sœur, soutien de famille, que nous nous sommes déclarés volontaires à être « la voix des sans voix »pour lancer solennellement notre message d’inquiétude
Nul n'ignore que nous sommes à quelques mois élections locales. Notre économie est gravement affaiblie, les populations ne dorment plus correctement, faute d’insécurité, le tourisme, ne marche pas, conséquence de la cupidité et de l'irresponsabilité de nos dirigeants, mais aussi et surtout de notre échec collectif pour avoir fait un choix en 2009 que nous assumons pleinement et qui nous servira de leçon pour la prochaine fois
Mon rôle est certes d'encourager les bonnes réalisations et aussi et surtout de dénoncer tout ce qui va à l'encontre de l’intérêt des populations de Saint-Louis.
Notre ville marque le pas, faute d’idées novatrices. Notre ville, faute de gouvernance efficiente, se complait dans un passé révolu, refusant l’évidence que le monde autour de lui évolue dans un mouvement où il a cessé depuis longtemps d’être le moteur.
Au demeurant, veuillez me permettre de me prendre dans ma propre prétention en revenant sur ce titre ô combien évocateur, allusif et suggestif de l’immense détresse que vivent mes concitoyens saint - Louisiens.
« Saint-Louis en Etat d’urgence »
Pourquoi cette exclamation !
Primo, nous avons constaté qu’il y a des problèmes de qualification et de compétence des hommes avec lesquels on travaille depuis très longtemps.
Secundo, on constate qu’il y a de programmes certes crédibles mais qui n’ont aucun suivi.
Ou est le programme de nettoiement des berges et les 979 millions de francs qui devaient être injectés sur la propreté de la ville
Ou est le programme Saint-Louis 350
Ou est le projet de la radio Communautaire
Monsieur le maire, au moment où les quartiers de Pikine et environs croupissent dans l’obscurité, où sont donc les 27 millions de matériels électriques et les dix millions de francs en ampoules pour bonifier le réseau d’éclairage public de Saint-Louis comme l’ont notifié les jeunes du FSD-BJ dans un communique paru le 15 Avril 2013 sur le site Ndarinfo etc.
Je pense alors que l’heure est maintenant venue de chercher à trouver le juste milieu entre ce qui est économiquement possible et ce qui est socialement souhaitable. Conjointement, je m’en vais emprunter à Antoine de Saint-Exupéry, que j’aime décidemment tant, ces quelques autres mots qui synthétise bien mon raisonnement : « Pour ce qui est de l’avenir d’un pays ou d’une ville, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. »
Nous proclamons ainsi la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique interne.
C’est donc, pour moi, une bonne occasion de dénoncer et de congédier le sort de cette politique politicienne qui me touche égoïstement dans ma propre chair, moi qui ne souhaiterais pas faire parti des témoins passifs de mon propre histoire.
Le combat de Wallou n’dar est un combat de foi. Pour ainsi reprendre les mots de la Bible : « Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.»
Les saint-Louisiens ont besoin de voir la mairie s’élever à la hauteur de ses missions plutôt que de la voir descendre dans les bas fonds du jeu partisan.
Qu’il sache que les urgences de notre ville tricentenaire se déclinent en termes d’emplois, de soins de santé, d’éducation, de nourriture, de sécurité, de démocratie et de libertés.
Où sont cachées les 2milliards du budget au moment où :
-Le taux de chômage est à son niveau le plus alarmant
-Plusieurs de nos compatriotes ne mangent qu’une seule fois par jour
-Des populations respirent l’odeur nauséabonde des canaux d’évacuation
-L’insécurité est le maitre mot au niveau de la banlieue
-Le secteur du tourisme se trouve dans le creux de la vague
Quant est ce que débuteront les travaux pour l’assainissement de Diamaguene.
Cela m’inquiète vraiment lorsqu’il n’y a plus de confiance entre la mairie et sa population
Je suis plus inquiet quand le débat politicien, maintenant, prime sur les priorités locales, sur le ressenti et les attentes des sénégalais.
Il est alors tant d’inaugurer une nouvelle ère de responsabilité avec la certitude qu'il n'y a rien de plus satisfaisant pour l'esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à la reconstruction de notre très chère ville.
Nous appelons ainsi toutes les forces vives de la ville à s’unir autour de l’essentiel pour venir secourir notre très chère ville.
Zahir FALL
Coordonnateur du Mouvement Wallou N’Dar
Touché au plus profond de moi, d’avoir perdu une sœur, soutien de famille, que nous nous sommes déclarés volontaires à être « la voix des sans voix »pour lancer solennellement notre message d’inquiétude
Nul n'ignore que nous sommes à quelques mois élections locales. Notre économie est gravement affaiblie, les populations ne dorment plus correctement, faute d’insécurité, le tourisme, ne marche pas, conséquence de la cupidité et de l'irresponsabilité de nos dirigeants, mais aussi et surtout de notre échec collectif pour avoir fait un choix en 2009 que nous assumons pleinement et qui nous servira de leçon pour la prochaine fois
Mon rôle est certes d'encourager les bonnes réalisations et aussi et surtout de dénoncer tout ce qui va à l'encontre de l’intérêt des populations de Saint-Louis.
Notre ville marque le pas, faute d’idées novatrices. Notre ville, faute de gouvernance efficiente, se complait dans un passé révolu, refusant l’évidence que le monde autour de lui évolue dans un mouvement où il a cessé depuis longtemps d’être le moteur.
Au demeurant, veuillez me permettre de me prendre dans ma propre prétention en revenant sur ce titre ô combien évocateur, allusif et suggestif de l’immense détresse que vivent mes concitoyens saint - Louisiens.
« Saint-Louis en Etat d’urgence »
Pourquoi cette exclamation !
Primo, nous avons constaté qu’il y a des problèmes de qualification et de compétence des hommes avec lesquels on travaille depuis très longtemps.
Secundo, on constate qu’il y a de programmes certes crédibles mais qui n’ont aucun suivi.
Ou est le programme de nettoiement des berges et les 979 millions de francs qui devaient être injectés sur la propreté de la ville
Ou est le programme Saint-Louis 350
Ou est le projet de la radio Communautaire
Monsieur le maire, au moment où les quartiers de Pikine et environs croupissent dans l’obscurité, où sont donc les 27 millions de matériels électriques et les dix millions de francs en ampoules pour bonifier le réseau d’éclairage public de Saint-Louis comme l’ont notifié les jeunes du FSD-BJ dans un communique paru le 15 Avril 2013 sur le site Ndarinfo etc.
Je pense alors que l’heure est maintenant venue de chercher à trouver le juste milieu entre ce qui est économiquement possible et ce qui est socialement souhaitable. Conjointement, je m’en vais emprunter à Antoine de Saint-Exupéry, que j’aime décidemment tant, ces quelques autres mots qui synthétise bien mon raisonnement : « Pour ce qui est de l’avenir d’un pays ou d’une ville, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. »
Nous proclamons ainsi la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique interne.
C’est donc, pour moi, une bonne occasion de dénoncer et de congédier le sort de cette politique politicienne qui me touche égoïstement dans ma propre chair, moi qui ne souhaiterais pas faire parti des témoins passifs de mon propre histoire.
Le combat de Wallou n’dar est un combat de foi. Pour ainsi reprendre les mots de la Bible : « Le temps est venu de réaffirmer la force de notre caractère, de choisir la meilleure part de notre histoire, de porter ce précieux don, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et que nous méritons tous la chance de prétendre à une pleine mesure de bonheur.»
Les saint-Louisiens ont besoin de voir la mairie s’élever à la hauteur de ses missions plutôt que de la voir descendre dans les bas fonds du jeu partisan.
Qu’il sache que les urgences de notre ville tricentenaire se déclinent en termes d’emplois, de soins de santé, d’éducation, de nourriture, de sécurité, de démocratie et de libertés.
Où sont cachées les 2milliards du budget au moment où :
-Le taux de chômage est à son niveau le plus alarmant
-Plusieurs de nos compatriotes ne mangent qu’une seule fois par jour
-Des populations respirent l’odeur nauséabonde des canaux d’évacuation
-L’insécurité est le maitre mot au niveau de la banlieue
-Le secteur du tourisme se trouve dans le creux de la vague
Quant est ce que débuteront les travaux pour l’assainissement de Diamaguene.
Cela m’inquiète vraiment lorsqu’il n’y a plus de confiance entre la mairie et sa population
Je suis plus inquiet quand le débat politicien, maintenant, prime sur les priorités locales, sur le ressenti et les attentes des sénégalais.
Il est alors tant d’inaugurer une nouvelle ère de responsabilité avec la certitude qu'il n'y a rien de plus satisfaisant pour l'esprit et qui définisse notre caractère, que de nous donner tout entier à la reconstruction de notre très chère ville.
Nous appelons ainsi toutes les forces vives de la ville à s’unir autour de l’essentiel pour venir secourir notre très chère ville.
Zahir FALL
Coordonnateur du Mouvement Wallou N’Dar