Ainsi, les journalistes Oumy Ndoye, Moustapha Ndoye et Mody Gaye ont été remercié, en même temps que deux techniciens. Dans les lettres de licenciement reçues par nos confrères, le motif invoqué est «l’abandon de poste». Etonnant, pour un organe qui a une rédaction, un programme et des chefs chargés de l’animer. De toute façon, les «victimes» n’entendent pas se laisser sacrifier à l’autel de la récession économique. Aussi, Mody Gaye et compagnie ont saisi un avocat, qui va «introduire une requête».
Joint tard dans la soirée du vendredi 4 janvier, la patron de la 2STV n’a pas voulu se prononcer sur cette affaire, indique le journal. Il aurait plutôt déploré l’indélicatesse du journaliste qui, à son goût, aurait dû appeler à des «heures plus respectables». Nombre d’observateurs pensent que l’absence de contrat avec les grands promoteurs de lutte seraient à l’origine des difficultés de la chaîne, naguère très courue pour son Bantamba (émission de lutte).