’Il faut qu’il y ait Foundiougne 2. Parce que nous avons commencé avec Macky Sall quand il était Premier ministre, et c’est sur la base de ce live-là qu’on est allé faire la réunion à Foundiougne’’, a-t-il déclaré dans une interview parue dans l’édition de jeudi du journal Le Quotidien.
‘’Mais, on a l’impression que cette crise est bloquée exprès, parce que le calendrier prévoyait Foundiougne 1, Foundiougne 2 et Foundiougne 3. On devait parachever tout’’, a-t-il dit en référence à d’autres rounds de discussions envisagés après cette première de Foundiougne mais dont la date a été plusieurs fois reportée.
‘’Peut-être que des gens ne voulaient pas la paix, alors qu’on était parti sur de bonnes bases avec Macky Sall (alors Premier ministre du président Wade). Il n’y a pas eu de suite. Cette fois, il y aura la paix. Parce que Macky (nouvellement élu pour succéder à Me Wade) sait où il va mettre les pieds’’, a-t-il assuré.
‘’J’ai fait beaucoup de missions avec les +sages+ de Fatick (région dont fait partie Foundiougne) jusque dans le maquis. Et ces gens sont encore disponibles. Ils pourraient nous aider à y retourner. Je suis convaincu qu’avec la culture, nous pouvons régler cette crise’’, a indiqué Saliou Sambou, responsable de l’association l’association culturelle Aguène Diambogne (ACAD).
L’ACAD réunit sérères - de la région de Fatick principalement- et diolas (originaires de Casamance pour la plupart) dans un système de cousinage à plaisanterie s’imposant à tous les membres de ces deux communautés et qui fonctionne comme un véritable régulateur social.
‘’Pour le moment, on attend que ça se calme et nous allons y aller avec une procédure acceptée par la présidence (de la République) et par le Sénégal’’, a souligné M. Sambou, administrateur civile de formation, déplorant que tout avait été ‘’bloqué’’ sous le régime du président sortant.
‘’Je le dis encore une fois, il n’y a pas une personne ou un groupe qui puisse dire +je peux régler le problème+. C’est tout le Sénégal qui va se lever pour régler le problème. Nous, au niveau de l’ACAD, notre association, nous sommes dans une dynamique inclusive. Nous ne rejetons personne’’, selon M. Sambou.
‘’Avec une organisation bien structurée, une ouverture pour tout le monde, le problème va se régler très facilement’’, a assuré M. Sambou selon qui ’’on a l’impression que cette guerre est maintenue exprès pour manipuler l’opinion nationale et internationale’’.
APS