Hommes et femmes, mais surtout les jeunes et les conducteurs de Jakarta, sillonnent tous les quartiers criant, sifflant et chantant la victoire de leur concitoyen.
Chez la famille Sakho, l’accès était impossible. La foule scandait le nom du ‘’Lion de Guédiawaye’’ et dansant le ‘’diambadong’’, une danse traditionnelle mandingue avec des feuilles d’arbre.
Auparavant, avant et pendant le combat, c’était le calme plat. La ville avait retenu son souffle, toutes les activités étaient suspendues et tout le monde attendait l’issue du combat.
‘’Il ne pouvait être autrement, a dit Ibrahima Sané l’un des supporters de Balla Gaye II. Nous attendions fermement et surement la victoire convaincus que nous étions que Balla était plus fort.’’
Fatima Cissé, abondant dans le même sens, a dit à son tour que ‘’ce sont les prières du Pakao qui ont accompagné Balla Gaye et désormais il en sera ainsi à chacun de ses combats’’