Selon l'Institut géologique américain (USGS), l'épicentre du séisme de mardi, survenu à 9h (7h gmt) à 9,6km de profondeur, se trouvait à huit kilomètres au sud de Mirandola, dans la région de Parme, Modène et Bologne.
Le bilan provisoire, d'après le secrétaire d'Etat du gouvernement Antonio Catricala, est de 15 morts, sept disparus et environ 200 blessés. Plusieurs milliers d'habitants ont dû évacuer leurs habitations et le nombre de sans-abri s'élève à 14.000 depuis le 20 mai, a-t-il ajouté devant les sénateurs à Rome. Les victimes, selon la Protection civile italienne, ont été recensées dans les localités de Mirandola, San Felice, Concordia, Finale Emilia, Cavezzo, Rovereto et Medolla.
Les sauveteurs, à l'aide de chiens, recherchaient des victimes ensevelies dans les décombres d'habitations et d'usines. A Mirandola, non loin de l'épicentre, une usine, la cathédrale et plus vieille église de la ville, San Francis, se sont notamment effondrées.
La secousse, ressentie dans tout le nord de l'Italie et jusqu'en Autriche, a été suivie de plusieurs répliques, certaines dépassant la magnitude 5. Le trafic ferroviaire au départ et à destination de Bologne a été interrompu par précaution, afin de procéder à l'inspection des voies.
Le séisme et les répliques ont terrifié les milliers de personnes sans logement depuis le précédent tremblement de terre le 20 mai et qui vivent dans des tentes ou leurs voitures. "J'ai entendu un gros 'bang', j'étais en train de me raser et je suis sorti très vite, à moitié habillé", a témoigné à l'agence Associated Press Television News un habitant de Sant'Agostino, une des villes dévastées le 20 mai. L'hôtel de ville, déjà très fragilisé, s'est effondré mardi sous l'effet du nouveau séisme.
Celui du 20 mai, 100 fois plus puissant que la secousse tellurique de mardi matin, a fait sept morts, plusieurs dizaines de blessés et de très importants dégâts matériels: toits et bâtiments écroulés, dont des églises et monuments du patrimoine, murs lézardés, véhicules écrasés par des gravats, entrepôts agricoles détruits.
D'après l'organisation agroalimentaire Coldiretti, les pertes du secteur s'èlevent à quelque 200 millions d'euros, une première estimation englobant la mort de têtes de bétail et la destruction d'entrepôts contenant quelque 400.000 meules de parmesan.
Le président italien du Conseil Mario Monti rencontrait mardi matin à Rome des responsables de la province d'Emilie-Romagne pour évaluer les conséquences de ce séisme quand le nouveau tremblement de terre s'est produit.
Le gouvernement "fera tout ce qui est possible le plus rapidement pour assurer un retour à la normale dans cette région si spéciale, si importante et si productive pour l'Italie", a déclaré M. Monti au cours d'une conférence de presse improvisée, deux heures après le séisme.
Le pays est exposé exposé au risque sismique, en raison de sa position sur une zone de convergences entre les plaques tectoniques Afrique-Europe. En avril 2009, un tremblement de terre de magnitude 6,3 avait dévasté l'Aquila, ville des Abruzzes dans le centre de l'Italie, faisant 308 morts. AP
Le bilan provisoire, d'après le secrétaire d'Etat du gouvernement Antonio Catricala, est de 15 morts, sept disparus et environ 200 blessés. Plusieurs milliers d'habitants ont dû évacuer leurs habitations et le nombre de sans-abri s'élève à 14.000 depuis le 20 mai, a-t-il ajouté devant les sénateurs à Rome. Les victimes, selon la Protection civile italienne, ont été recensées dans les localités de Mirandola, San Felice, Concordia, Finale Emilia, Cavezzo, Rovereto et Medolla.
Les sauveteurs, à l'aide de chiens, recherchaient des victimes ensevelies dans les décombres d'habitations et d'usines. A Mirandola, non loin de l'épicentre, une usine, la cathédrale et plus vieille église de la ville, San Francis, se sont notamment effondrées.
La secousse, ressentie dans tout le nord de l'Italie et jusqu'en Autriche, a été suivie de plusieurs répliques, certaines dépassant la magnitude 5. Le trafic ferroviaire au départ et à destination de Bologne a été interrompu par précaution, afin de procéder à l'inspection des voies.
Le séisme et les répliques ont terrifié les milliers de personnes sans logement depuis le précédent tremblement de terre le 20 mai et qui vivent dans des tentes ou leurs voitures. "J'ai entendu un gros 'bang', j'étais en train de me raser et je suis sorti très vite, à moitié habillé", a témoigné à l'agence Associated Press Television News un habitant de Sant'Agostino, une des villes dévastées le 20 mai. L'hôtel de ville, déjà très fragilisé, s'est effondré mardi sous l'effet du nouveau séisme.
Celui du 20 mai, 100 fois plus puissant que la secousse tellurique de mardi matin, a fait sept morts, plusieurs dizaines de blessés et de très importants dégâts matériels: toits et bâtiments écroulés, dont des églises et monuments du patrimoine, murs lézardés, véhicules écrasés par des gravats, entrepôts agricoles détruits.
D'après l'organisation agroalimentaire Coldiretti, les pertes du secteur s'èlevent à quelque 200 millions d'euros, une première estimation englobant la mort de têtes de bétail et la destruction d'entrepôts contenant quelque 400.000 meules de parmesan.
Le président italien du Conseil Mario Monti rencontrait mardi matin à Rome des responsables de la province d'Emilie-Romagne pour évaluer les conséquences de ce séisme quand le nouveau tremblement de terre s'est produit.
Le gouvernement "fera tout ce qui est possible le plus rapidement pour assurer un retour à la normale dans cette région si spéciale, si importante et si productive pour l'Italie", a déclaré M. Monti au cours d'une conférence de presse improvisée, deux heures après le séisme.
Le pays est exposé exposé au risque sismique, en raison de sa position sur une zone de convergences entre les plaques tectoniques Afrique-Europe. En avril 2009, un tremblement de terre de magnitude 6,3 avait dévasté l'Aquila, ville des Abruzzes dans le centre de l'Italie, faisant 308 morts. AP