Au lendemain de l’élection de Macky Sall à la tête du Sénégal, le président gambien, Yaya Jammeh qui se fait appeler Sheikh Professeur Aladji Dr Yahya Jammeh a été le premier à l’accueillir en terre gambienne. Visite au cours de laquelle l’ancien président du Sénégal, a été trainé dans la boue par l’homme fort de Banjul selon qui, c’est Wade qui est à l’origine du blocage connu dans le règlement de la crise casamançaise. Après avoir caressé Macky Sall dans le sens du poil ou disons tâté son pouls, le président gambien n’hésitera pas quelques mois plus tard à tuer, au mois d’août 2012, à l’injection létale deux fils du Sénégal, à savoir Tabara Samba et Djibril Bah, condamnés à mort par la justice gambienne. Ce qu’il ne fallait pas faire. Le président sénégalais monte sur ses grands chevaux et menace de trainer Jammeh devant la CPI. Mieux, il accueille le jeune Sidya Bayo qui se donne comme mission de détrôner Jammeh. Le Comité national de transition pour la Gambie (CNTG) est ainsi né.
L’Etat sénégalais détache auprès le jeune opposant qui commence à faire trembler Jammeh avec des déclarations de guerre, des hommes pour assurer sa sécurité, tant qu’il est sur le territoire sénégalais. Le successeur de Daouda Diawara à la tête de la Gambie sent son fauteuil vaciller. En plus d’avoir le Sénégal à dos, il est acculé pour avoir tué 9 condamnés à mort de manière atroce. Pour Yaya Jammeh, il fallait coûte que coûte sortir de cet isolement. Il saisit l’aubaine que constituerait une grâce du Sénégalais Saliou Niang pour entrer à nouveau dans les grâces du Président sénégalais, Macky Sall.
C’est le ministre sénégalais de la Justice, Mimi Touré qui en fait l’annonce dans son face à face avec Mamoudou Ibra Kane dans le Grand Jury du dimanche 25 novembre. Mieux, mettant à contribution sa proximité avec le chef rebelle Salif Sadio, Jammeh obtient de ce dernier la libération des huit otages sénégalais, capturés par ses hommes l’année dernière après des attaque à Kabeum (Sédhiou), Diegoune et la brigade de la Gendarmerie d’Affiniam (Bignona). Quoi de mieux pour desserrer l’étau qui avait fini de se renfermer autour de lui ? Jammeh a trouvé la bonne formule et de cette manière il réussit à mettre de l’eau dans son lopi…juice, trop concentré au début.
L’Etat sénégalais détache auprès le jeune opposant qui commence à faire trembler Jammeh avec des déclarations de guerre, des hommes pour assurer sa sécurité, tant qu’il est sur le territoire sénégalais. Le successeur de Daouda Diawara à la tête de la Gambie sent son fauteuil vaciller. En plus d’avoir le Sénégal à dos, il est acculé pour avoir tué 9 condamnés à mort de manière atroce. Pour Yaya Jammeh, il fallait coûte que coûte sortir de cet isolement. Il saisit l’aubaine que constituerait une grâce du Sénégalais Saliou Niang pour entrer à nouveau dans les grâces du Président sénégalais, Macky Sall.
C’est le ministre sénégalais de la Justice, Mimi Touré qui en fait l’annonce dans son face à face avec Mamoudou Ibra Kane dans le Grand Jury du dimanche 25 novembre. Mieux, mettant à contribution sa proximité avec le chef rebelle Salif Sadio, Jammeh obtient de ce dernier la libération des huit otages sénégalais, capturés par ses hommes l’année dernière après des attaque à Kabeum (Sédhiou), Diegoune et la brigade de la Gendarmerie d’Affiniam (Bignona). Quoi de mieux pour desserrer l’étau qui avait fini de se renfermer autour de lui ? Jammeh a trouvé la bonne formule et de cette manière il réussit à mettre de l’eau dans son lopi…juice, trop concentré au début.
DIC : Lat Diop convoqué demain samedi
