‘’Aujourd’hui, la bataille doit être orientée vers l’éducation des parents, et surtout des pères, pour qu’ils comprennent que là où ils ne sont pas, il est très difficile de gérer les enfants et de les protéger’’, a-t-il dit.
‘’Je me bats depuis des années pour la mise en œuvre d’un programme d’éducation des parents qui, malheureusement, sont en train de dormir et ne se réveillent que lorsque les signes ou les dégâts sont visibles’’, a-t-il regretté.
Le Professeur Serigne Mor Mbaye intervenait au cours d’un atelier sur l’approche psycho-sociale de lutte contre les violences basées sur le genre, au profit des animateurs des radios communautaires des différents départements du pays, qui s’est ouvert lundi à Toubacouta (Foundiougne).
L'atelier qui se tient sur quatre jours est organisé en partenariat avec le ministère de la Famille, de l’Enfance et de l’Entrepreneuriat féminin, l’UNESCO et l’UNFPA.
Il vise à aider les animateurs à maîtriser une bonne attitude de compréhension, d’écoute, de sensibilisation des populations rurales, afin de prévenir contre le fléau que constituent les violences faites aux femmes et aux enfants.
Selon lui, ''les enfants sont davantage exposés aux risques d’êtres abusés, parce que les parents ne savent plus les observer''.
‘’Quand le père, en l’état de ‘’zombi’’, c’est-à dire qui n’est jamais là, ou quand la maman est absente à longueur de journée à la recherche de moyens de subsistance pour assurer la dépense quotidienne de la famille, les enfants sont laissés à eux-mêmes, sans surveillance’’, a-t-il analysé.
Il a souligné les cas où les enfants sont tout le temps devant la télévision à regarder des programmes qui ne correspondent pas à leur âge, pour compenser l’absence du père et de la mère qui travaillent ou qui sont fréquemment en déplacement hors du pays.
Pour lui, dans tous les cas, les parents perdent leur compétence de surveillance et ne prennent plus en charge l’éducation de leurs enfants.
Evoquant toujours dans les facteurs à risques chez les enfants, le professeur Mbaye a parlé ''des parents qui participent inconsciemment à la sexualisation de leur petite fille, en l’habillant et en la maquillant comme une grande personne''.
‘’On ne sait plus qui a quel âge et qui ne l’a pas, on habille les enfants n’importe comment et ainsi les parents les exposent et participent directement à leur sexualisation au lieu de les faire discrètes ’’, a-t-il dit.
Il a invité les parents ‘’à se ressaisir en imposant des limites, mais surtout en fixant les repères, même s’ils sont pris par les évènements de la vie ou qu’ils n’ont plus le temps’’.
‘’Je me bats depuis des années pour la mise en œuvre d’un programme d’éducation des parents qui, malheureusement, sont en train de dormir et ne se réveillent que lorsque les signes ou les dégâts sont visibles’’, a-t-il regretté.
Le Professeur Serigne Mor Mbaye intervenait au cours d’un atelier sur l’approche psycho-sociale de lutte contre les violences basées sur le genre, au profit des animateurs des radios communautaires des différents départements du pays, qui s’est ouvert lundi à Toubacouta (Foundiougne).
L'atelier qui se tient sur quatre jours est organisé en partenariat avec le ministère de la Famille, de l’Enfance et de l’Entrepreneuriat féminin, l’UNESCO et l’UNFPA.
Il vise à aider les animateurs à maîtriser une bonne attitude de compréhension, d’écoute, de sensibilisation des populations rurales, afin de prévenir contre le fléau que constituent les violences faites aux femmes et aux enfants.
Selon lui, ''les enfants sont davantage exposés aux risques d’êtres abusés, parce que les parents ne savent plus les observer''.
‘’Quand le père, en l’état de ‘’zombi’’, c’est-à dire qui n’est jamais là, ou quand la maman est absente à longueur de journée à la recherche de moyens de subsistance pour assurer la dépense quotidienne de la famille, les enfants sont laissés à eux-mêmes, sans surveillance’’, a-t-il analysé.
Il a souligné les cas où les enfants sont tout le temps devant la télévision à regarder des programmes qui ne correspondent pas à leur âge, pour compenser l’absence du père et de la mère qui travaillent ou qui sont fréquemment en déplacement hors du pays.
Pour lui, dans tous les cas, les parents perdent leur compétence de surveillance et ne prennent plus en charge l’éducation de leurs enfants.
Evoquant toujours dans les facteurs à risques chez les enfants, le professeur Mbaye a parlé ''des parents qui participent inconsciemment à la sexualisation de leur petite fille, en l’habillant et en la maquillant comme une grande personne''.
‘’On ne sait plus qui a quel âge et qui ne l’a pas, on habille les enfants n’importe comment et ainsi les parents les exposent et participent directement à leur sexualisation au lieu de les faire discrètes ’’, a-t-il dit.
Il a invité les parents ‘’à se ressaisir en imposant des limites, mais surtout en fixant les repères, même s’ils sont pris par les évènements de la vie ou qu’ils n’ont plus le temps’’.