25 ans de carrière
Ce n’était pas évident. A mes débuts, je n’avais qu’un seul clavier que je trimbalais dans les cars rapides lors de mes déplacements. Il m’avait coûté 200.000 F Cfa. Je me le suis procuré avec les maigres recettes de mes prestations en tant que disc jockey. A l’époque, on me surnommait « Dj la terreur. J’étais très doué à l’époque. Je pouvais gagner en une soirée 150.000 F Cfa
Débuts
J’ai commencé par produire les divas de Sorano comme Kiné Lam, Dial Mbaye, Fatou Gueweul, Soda Mama Fall, etc. Ensuite, il y a eu Ndèye Diarra Gueye. J’étais dans un egistre traditionnel et avec l’avènement de jeunes talents, je me suis orienté vers un style plus moderne. J’ai produit des musiciens comme Assane Gaye, Ndongo Lô, Assane Mboup, Bass Taye et autres. C’est moi qui ai mis sur pied le groupe « Jamm »
Relations avec Ndongo Lô
J’étais tellement proche de lui qu’après son décès, je me suis retiré pendant une année de la scène musicale. J’avais une relation personnelle, fusionnelle avec lui. Il m’appelait « Papa »
L’artiste qui le plus marqué
Ndongo, incontestablement. Ensuite, il y a des artistes comme Assane Ndiaye ou Pape Diouf. Ce dernier m’a donné l’envie de continuer
Clash avec certains artistes
C’est inévitable. Lors de l’anniversaire de Kiné Lam, on s’est disputé comme pas possible. A la fin, je suis parti même en boudant. Pourtant, elle m’a rappelé. Il y a une véritable affection entre nous
Artiste le plus difficile à satisfaire
Sans doute ceux de la nouvelle génération. La première fois qu’ils viennent vous voir, ils sont dans la peau de l’élève. Une fois le produit fini et enregistré avec un succès, ils changent de statut.
La production au Sénégal
J’entends souvent les gens critiquer et dire qu’il y a trop de chanteurs au Sénégal. Mais, qui sont ces chanteurs ? Si je prends l’exemple du Nigéria qui a une grande industrie musicale, il y a plus de 200 chanteurs, et ils marchent tous. Tandis qu’au Sénégal, la musique, qu’on le dise ou non, ne marche pas, alors qu’il y a d’excellents chanteurs
Ce n’était pas évident. A mes débuts, je n’avais qu’un seul clavier que je trimbalais dans les cars rapides lors de mes déplacements. Il m’avait coûté 200.000 F Cfa. Je me le suis procuré avec les maigres recettes de mes prestations en tant que disc jockey. A l’époque, on me surnommait « Dj la terreur. J’étais très doué à l’époque. Je pouvais gagner en une soirée 150.000 F Cfa
Débuts
J’ai commencé par produire les divas de Sorano comme Kiné Lam, Dial Mbaye, Fatou Gueweul, Soda Mama Fall, etc. Ensuite, il y a eu Ndèye Diarra Gueye. J’étais dans un egistre traditionnel et avec l’avènement de jeunes talents, je me suis orienté vers un style plus moderne. J’ai produit des musiciens comme Assane Gaye, Ndongo Lô, Assane Mboup, Bass Taye et autres. C’est moi qui ai mis sur pied le groupe « Jamm »
Relations avec Ndongo Lô
J’étais tellement proche de lui qu’après son décès, je me suis retiré pendant une année de la scène musicale. J’avais une relation personnelle, fusionnelle avec lui. Il m’appelait « Papa »
L’artiste qui le plus marqué
Ndongo, incontestablement. Ensuite, il y a des artistes comme Assane Ndiaye ou Pape Diouf. Ce dernier m’a donné l’envie de continuer
Clash avec certains artistes
C’est inévitable. Lors de l’anniversaire de Kiné Lam, on s’est disputé comme pas possible. A la fin, je suis parti même en boudant. Pourtant, elle m’a rappelé. Il y a une véritable affection entre nous
Artiste le plus difficile à satisfaire
Sans doute ceux de la nouvelle génération. La première fois qu’ils viennent vous voir, ils sont dans la peau de l’élève. Une fois le produit fini et enregistré avec un succès, ils changent de statut.
La production au Sénégal
J’entends souvent les gens critiquer et dire qu’il y a trop de chanteurs au Sénégal. Mais, qui sont ces chanteurs ? Si je prends l’exemple du Nigéria qui a une grande industrie musicale, il y a plus de 200 chanteurs, et ils marchent tous. Tandis qu’au Sénégal, la musique, qu’on le dise ou non, ne marche pas, alors qu’il y a d’excellents chanteurs