Pourquoi est-ce important de varier les positions ?
Pour plusieurs raisons : d’une part pour éviter la routine car faire l’amour toujours de la même façon peut devenir lassant, mais aussi parce qu’en variant les positions sexuelles, on obtient des plaisirs différents. En effet, selon le choix, on peut obtenir une pénétration plus ou moins profonde, une stimulation différente des zones érogènes, des possibilités de caresses ou de baisers pendant le rapport amoureux…
Certaines positions peuvent également être pratiquées pour calmer l’excitation afin de ralentir l’accession à l’orgasme, ou à l’inverse, exciter plus ou moins intensément le partenaire. Il est vrai que, quand on fait l’amour ensemble depuis longtemps, on a ses postures de prédilection. Mais tout est question, là encore, de feeling et de communication dans le couple : certains préfèrent adopter la même position du début à la fin du rapport sexuel, et changer la fois suivante, alors que d’autres aimeront enchaîner les postures sans discontinuer.
Existe-t-il des positions plus efficaces pour atteindre le plaisir ?
Celles qui vont également stimuler directement le clitoris et/ou les caresses manuelles de celui-ci mais aussi des seins, du dos, des fesses : assis l’un sur l’autre, en petites cuillères…Celles qui permettent de « mener la danse » comme l’andromaque (agenouillée sur lui allongé), physiquement et symboliquement, car c’est une position dominante. Autre possibilité, s’asseoir sur le partenaire, assis lui aussi sur une chaise, mais dos à lui.
Celles qui sont fantasmatiques et permettent de ne pas voir le visage de son partenaire, donc d’imaginer ce qu’on veut : levrette, allongée sur lui (sur le dos tous les deux), assise sur lui, allongé ou assis, en lui tournant le dos.
Certaines positions sont-elles plus jouissives pour l’homme ?
Celles qui vous « donnent en spectacle » : 61 % des hommes citent la vue comme l’un des deux sens les plus importants pendant qu’ils font l’amour. Le mâle aime donc pouvoir regarder sa compagne et notamment son visage et ses seins (en andromaque par exemple) ou ses fesses (en levrette, en andromaque mais avec la femme qui tourne le dos à l’homme), la voir lui faire une fellation (assis dans un fauteuil), lui faire l’amour devant la glace (debout ou derrière elle).
Celles qui sont virilisantes et un peu animales : la femme allongée au bord d’une table et l’homme debout devant elle, la levrette avec sa variante la brouette, l’homme debout derrière la femme qui se penche en avant, l’homme debout face à elle en la portant et en la plaquant contre un mur…
Celles qui permettent une pénétration profonde : levrette, missionnaire avec les jambes de la partenaire sur les épaules, ou jambes repliées avec les fesses soulevées, ou nouées derrière sa taille.
À savoir : le missionnaire reste la position préférée des couples, et la plus adoptée.
Je veux essayer la sodomie mais comment faire pour ne pas avoir mal ?
Pratique encore un peu taboue même si elle se banalise (en 2006, 45 % des hommes et 37 % des femmes déclaraient l’avoir pratiquée au moins une fois dans leur vie), la sodomie est souvent refusée par peur des douleurs de la pénétration. Pour les éviter, sept règles d’or :
Être détendue : plus la femme est crispée, moins la pénétration est possible, et simple.
En avoir vraiment envie : nécessaire pour que l’excitation de toute la zone génitale soit maximale. Il est également recommandé de ne pas négliger les caresses (notamment clitoridiennes) avant et pendant la pénétration. Utiliser un lubrifiant (ou de la salive) : le rectum, en effet, ne possède pas de glandes lubrificatrices, ce qui peut provoquer des saignements.
Préparer le passage : en introduisant préalablement un, puis deux, puis trois doigts, avec un lubrifiant. Pénétrer doucement et non pas en force, jusqu’à pénétration complète, afin que l’anus se dilate progressivement, et effectuer des va-et-vient lents au début.
Choisir une position « douce » : une sodomie ne se réalise pas forcément en levrette. La petite cuillère (couchés sur le côté) le permet également, tout comme l’andromaque (la femme assise sur l’homme), qui présente l’avantage de laisser le contrôle à la femme, qui peut ainsi aller à son rythme.