Il est à l'origine de l'un des évènements les plus importants de l'histoire des Etats-Unis. Et pourtant aujourd'hui, il n'a plus rien. Dans un long entretien au magazine Esquire, l'homme qui a tué Oussama Ben Laden raconte ne plus bénéficier de protection sociale depuis qu'il a décidé de quitter les forces spéciales de la Marine.
L'auteur de l'article, Phil Bronstein, assure ainsi que le héros anonyme de toute une nation se retrouve désormais sans assure maladie ni pension pour lui et sa famille. Ses 16 ans sous les drapeaux ne lui ouvraient pas de droits à une protection sociale car ce père de famille n'a pas passé les 20 ans nécessaires dans l'armée, explique le journaliste.
Faux, rétorque le journal Stars and Stripes - "les étoiles et les bandes", en référence au drapeau américain -, spécialisé dans l'information militaire, qui affirme que le ministère des Anciens combattants fournit une protection sociale pour les vétérans pour une durée de cinq ans. Et que donc le militaire n'a pas pu se voir refuser une telle aide.
Une aide de l'Etat pour les vétérans pour les cinq qui suivent leur départ de l'armée
Une information confirmée par le ministère auprès de l'AFP. Selon lui, les vétérans d'Irak et d'Afghanistan "bénéficient d'une assurance maladie fournie par le département des Vétérans pour les cinq ans qui suivent le départ de l'armée". "Dans le cadre du Programme d'assistance à la transition, le ministère informe tous les militaires quittant l'armée. Le programme comprend une couverture médicale, une aide à la recherche d'emploi et des entretiens", précise le ministère. Cette protection sociale ne s'applique en revanche pas au conjoint et aux enfants de l'ancien combattant.
Dans une réponse publiée sur son site internet, Esquire affirme que cette omission figure sur la version en ligne de l'article mais pas dans la version imprimée. Il note par ailleurs que seuls 40% des vétérans bénéficient des droits offerts par le ministère des Anciens combattants, faute d'une information adéquate, comme ce fut le cas pour "le tireur".
L'auteur de l'article, Phil Bronstein, assure ainsi que le héros anonyme de toute une nation se retrouve désormais sans assure maladie ni pension pour lui et sa famille. Ses 16 ans sous les drapeaux ne lui ouvraient pas de droits à une protection sociale car ce père de famille n'a pas passé les 20 ans nécessaires dans l'armée, explique le journaliste.
Faux, rétorque le journal Stars and Stripes - "les étoiles et les bandes", en référence au drapeau américain -, spécialisé dans l'information militaire, qui affirme que le ministère des Anciens combattants fournit une protection sociale pour les vétérans pour une durée de cinq ans. Et que donc le militaire n'a pas pu se voir refuser une telle aide.
Une aide de l'Etat pour les vétérans pour les cinq qui suivent leur départ de l'armée
Une information confirmée par le ministère auprès de l'AFP. Selon lui, les vétérans d'Irak et d'Afghanistan "bénéficient d'une assurance maladie fournie par le département des Vétérans pour les cinq ans qui suivent le départ de l'armée". "Dans le cadre du Programme d'assistance à la transition, le ministère informe tous les militaires quittant l'armée. Le programme comprend une couverture médicale, une aide à la recherche d'emploi et des entretiens", précise le ministère. Cette protection sociale ne s'applique en revanche pas au conjoint et aux enfants de l'ancien combattant.
Dans une réponse publiée sur son site internet, Esquire affirme que cette omission figure sur la version en ligne de l'article mais pas dans la version imprimée. Il note par ailleurs que seuls 40% des vétérans bénéficient des droits offerts par le ministère des Anciens combattants, faute d'une information adéquate, comme ce fut le cas pour "le tireur".