L'entraîneur de Manchester United Alex Ferguson a décidé de prendre sa retraite à la fin de la saison, a annoncé mercredi le club. Ferguson, âgé de 71 ans, était à la tête du club anglais depuis 1986. Il a remporté 13 titres de champion d'Angleterre, deux Ligue des champions, cinq coupes d'Angleterre, quatre coupes de la Ligue, une Coupe des coupes ainsi que le titre mondial des clubs.
Cité par le club, Ferguson annonce qu'il prendra les fonctions de "directeur" et d'"ambassadeur" du club mancunien lors des prochaines saisons.
"J'ai longuement pensé à cette décision de prendre ma retraite, je ne la prends pas à la légère. C'est le bon moment", a déclaré l'Ecossais dans un communiqué. Après une modeste carrière de joueur en Ecosse et une première expérience d'entraîneur à Aberdeen, Ferguson était arrivé à Manchester United en 1986. Il a fait de "ManU" le club le plus titré du football anglais avec vingt titres de champion, le dernier remporté il y a quinze jours. "Il était important pour moi de laisser le club dans la meilleure situation possible et je crois que c'est le cas", a expliqué Ferguson.
"Mes joueurs et collaborateurs, je voudrais les remercier tous pour leur professionalisme exemplaire et leur implication qui ont conduit à tant de titres mémorables. (...) Dans mes premières années, le soutien de la direction et en particulier de Sir Bobby Charlton m'ont offert la confiance et le temps nécessaire pour construire un club de football, et pas seulement une équipe de football", écrit également l'Ecossais.
Sur le plan tactique, celui qui pensait prendre sa retraite en 2001, avant de revenir sur sa décision, ne laissera pas son nom à un système de jeu. Sa force était sa capacité d'adaptation à l'adversaire, qu'il savait désarçonner par des décisions audacieuses que personne n'osait contester tant son prestige était immense, et son sens de la répartie aigu comme ont pu le mesurer ses joueurs qui redoutaient ses accès de colère, surnommés "l'effet sèche-cheveux", ou encore ses rivaux José Mourinho quand il était à Chelsea et Arsène Wenger (Arsenal).
La question de sa succession devrait alimenter la chronique sportive lors des prochaines semaines. Les noms évoqués vont de David Moyes, manager d'Everton souvent salué par Ferguson, à José Mourinho, sur le départ au Real Madrid, en passant par Jürgen Klopp, manager du Borussia Dortmund, ou même Ryan Giggs, emblématique ailier des Red Devils. Un autre ancien joueur de Manchester pourrait également proposer ses services : Laurent Blanc, ex sélectionneur de l'équipe de France.
En 2002, alors qu'un journaliste anglais l'interrogeait sur sa carrière, Alex Ferguson avait déclaré : "Mon plus grand défi a été de faire tomber Liverpool (qui compte 18 titres de champion) de son putain de perchoir." Mission largement accomplie.
Cité par le club, Ferguson annonce qu'il prendra les fonctions de "directeur" et d'"ambassadeur" du club mancunien lors des prochaines saisons.
"J'ai longuement pensé à cette décision de prendre ma retraite, je ne la prends pas à la légère. C'est le bon moment", a déclaré l'Ecossais dans un communiqué. Après une modeste carrière de joueur en Ecosse et une première expérience d'entraîneur à Aberdeen, Ferguson était arrivé à Manchester United en 1986. Il a fait de "ManU" le club le plus titré du football anglais avec vingt titres de champion, le dernier remporté il y a quinze jours. "Il était important pour moi de laisser le club dans la meilleure situation possible et je crois que c'est le cas", a expliqué Ferguson.
"Mes joueurs et collaborateurs, je voudrais les remercier tous pour leur professionalisme exemplaire et leur implication qui ont conduit à tant de titres mémorables. (...) Dans mes premières années, le soutien de la direction et en particulier de Sir Bobby Charlton m'ont offert la confiance et le temps nécessaire pour construire un club de football, et pas seulement une équipe de football", écrit également l'Ecossais.
Sur le plan tactique, celui qui pensait prendre sa retraite en 2001, avant de revenir sur sa décision, ne laissera pas son nom à un système de jeu. Sa force était sa capacité d'adaptation à l'adversaire, qu'il savait désarçonner par des décisions audacieuses que personne n'osait contester tant son prestige était immense, et son sens de la répartie aigu comme ont pu le mesurer ses joueurs qui redoutaient ses accès de colère, surnommés "l'effet sèche-cheveux", ou encore ses rivaux José Mourinho quand il était à Chelsea et Arsène Wenger (Arsenal).
La question de sa succession devrait alimenter la chronique sportive lors des prochaines semaines. Les noms évoqués vont de David Moyes, manager d'Everton souvent salué par Ferguson, à José Mourinho, sur le départ au Real Madrid, en passant par Jürgen Klopp, manager du Borussia Dortmund, ou même Ryan Giggs, emblématique ailier des Red Devils. Un autre ancien joueur de Manchester pourrait également proposer ses services : Laurent Blanc, ex sélectionneur de l'équipe de France.
En 2002, alors qu'un journaliste anglais l'interrogeait sur sa carrière, Alex Ferguson avait déclaré : "Mon plus grand défi a été de faire tomber Liverpool (qui compte 18 titres de champion) de son putain de perchoir." Mission largement accomplie.