Une année scolaire invalide, le collectif national des élèves et étudiants du Sénégal n’en veut pas. Et pour sauver l’année, ils se disent prêts à user de tous les moyens. C’est dans cette optique qu’ils ont envahi la place de l’Obélisque, hier, pour alerter l’opinion publique sur la grève des enseignants qui plombe le système éducatif. Leur rassemblement d’hier aura vu la participation d’un groupe de parents et de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep). Ce pour dénoncer le manque de rigueur des négociations entre les enseignants et l’Etat. Pour faire valoir leur droit, les élèves des lycées Seydou Nourou Tall, Yeumbeul, Limamoulaye, De Lafosse, Pikine, Thiaroye, Demba Diop (Mbour), De Gaule et Faidherbe (Saint-Louis), entre autres, reconnaissables à leurs blouses, ont loué des cars pour rallier le lieu de la rencontre. Assis à même le sol, ils scandent : ‘Nous voulons étudier’. Certains brandissent des pancartes sur lesquelles sont inscrits des slogans tels : ‘Aider nous à étudier pour réussir’, ‘Non à la violation de nos droits’.
Présidente du collectif national des élèves et étudiants du Sénégal, Awa Ndiaye explique que ‘cette manifestation est une manière de montrer notre inquiétude et alerter les organismes tels que l’Unicef, l’Unesco et la Cedeao’. Elle confie que le collectif a rencontré la Fédération nationale des parents d’élèves, le mouvement des syndicats et le gouvernement, mais la situation reste toujours instable. Une raison qui explique leur descente à la place de l’Obélisque.
Pour le coordonnateur de la Cosydep, Cheikh Mbow, le gouvernement doit faire preuve d’équité entre le public et le privé pour ainsi résoudre le problème de l’école. Selon lui, les techniciens de l’enseignement doivent prendre part aux négociations en vue d’élaborer un calendrier pouvant sauver l’année. Par ailleurs, Cheikh Mbow invite le gouvernement à répondre à l’appel des élèves qui ont besoin d’être écoutés car ils sont les principaux concernés.
Membre de l’Association des parents d’élèves de Derklé 2, Marième Diop confie : ‘On est là pour soutenir nos enfants qui sont notre avenir et qui sont dans des difficultés. Depuis plusieurs semaines, on leur donne le transport pour aller en cours, mais ils reviennent bredouilles’. Marième Diop estime que ‘les professeurs sont dans leurs droits’ mais elle les incite à penser à l’avenir des enfants.
Coudédié KANE (Stagiaire
Présidente du collectif national des élèves et étudiants du Sénégal, Awa Ndiaye explique que ‘cette manifestation est une manière de montrer notre inquiétude et alerter les organismes tels que l’Unicef, l’Unesco et la Cedeao’. Elle confie que le collectif a rencontré la Fédération nationale des parents d’élèves, le mouvement des syndicats et le gouvernement, mais la situation reste toujours instable. Une raison qui explique leur descente à la place de l’Obélisque.
Pour le coordonnateur de la Cosydep, Cheikh Mbow, le gouvernement doit faire preuve d’équité entre le public et le privé pour ainsi résoudre le problème de l’école. Selon lui, les techniciens de l’enseignement doivent prendre part aux négociations en vue d’élaborer un calendrier pouvant sauver l’année. Par ailleurs, Cheikh Mbow invite le gouvernement à répondre à l’appel des élèves qui ont besoin d’être écoutés car ils sont les principaux concernés.
Membre de l’Association des parents d’élèves de Derklé 2, Marième Diop confie : ‘On est là pour soutenir nos enfants qui sont notre avenir et qui sont dans des difficultés. Depuis plusieurs semaines, on leur donne le transport pour aller en cours, mais ils reviennent bredouilles’. Marième Diop estime que ‘les professeurs sont dans leurs droits’ mais elle les incite à penser à l’avenir des enfants.
Coudédié KANE (Stagiaire