SETAL.NET-A bon chat, bon rat ! Le directeur du Centre des œuvres universitaire de Dakar (Coud), Sitor Ndour, entend « user de la légitime défense» pour arrêter les nouveaux bacheliers qui continuent de perturber le fonctionnement normal des restaurants universitaires. Selon M. Ndour, cette perturbation ne saurait régler le problème de ces nouveaux bacheliers, le Coud étant indépendant du rectorat. Mais au préalable, Sitor Ndour lance un avertissement. « Il s’agit de problème pédagogique. Or, le COUD a pour vocation, de gérer le social. Mais, malheureusement, les nouveaux bacheliers ne l’ont pas compris. Hier (mardi ndlr), ils ont perturbé le fonctionnement normal de nos restaurants, et aujourd’hui (mercredi ndlr), ils ont remis cela. Ils ont empêché les étudiants d’accéder aux restaurants. Ils ont tenu à se restaurer sans bourse délier ou, pour utiliser un langage courant dans le campus, de faire un « nghinté toubab ». La direction du COUD n’a aucune possibilité de peser sur les décisions d’une quelconque autorité pédagogique pour leur permettre de s’inscrire au niveau des facultés », a indiqué le patron du Coud. Et M. Ndour de faire dans la menace : « la direction du COUD entend, après avertissement, prendre toutes les dispositions utiles pour s’opposer à l’accès des nouveaux bacheliers aux restaurants, de manière gratuite. Nous utiliserons les mêmes moyens que les étudiants, pour rétablir l’ordre. Nous allons user de la légitime défense. Nous espérons qu’ils feront preuve de sagesse pour éviter une confrontation inutile ».
Par ailleurs, Sitor Ndour déplore l’insuffisance de la subvention allouée au Coud. Du coup, il craint une faillite, si cette situation perdurait. « Le COUD est, plus ou moins, alité, du point de vue financier. Le COUD souffre d’abord du nombre pléthorique d’étudiants. La subvention qui lui est allouée (13 milliards cfa) n’a connu aucune hausse, depuis dix ans. De surcroit, on a amarré au COUD, trois autres universités (Ziguinchor, Bambey et Thiès) que nous gérons avec les mêmes fonds. Si les nouveaux bacheliers (plus de 20 000) parviennent, par la force, à imposer au COUD la restauration sans tickets, nous allons vers une faillite évidente », alerte M. Ndour.
Par ailleurs, Sitor Ndour déplore l’insuffisance de la subvention allouée au Coud. Du coup, il craint une faillite, si cette situation perdurait. « Le COUD est, plus ou moins, alité, du point de vue financier. Le COUD souffre d’abord du nombre pléthorique d’étudiants. La subvention qui lui est allouée (13 milliards cfa) n’a connu aucune hausse, depuis dix ans. De surcroit, on a amarré au COUD, trois autres universités (Ziguinchor, Bambey et Thiès) que nous gérons avec les mêmes fonds. Si les nouveaux bacheliers (plus de 20 000) parviennent, par la force, à imposer au COUD la restauration sans tickets, nous allons vers une faillite évidente », alerte M. Ndour.