Libération est en mesure de révéler que le gouverneur de Dakar compte interdire toute manifestation dans la ville, à partir du 10 novembre jusqu’au 5 décembre prochain. Ce, en raison du sommet de la francophonie qui s’ouvre dans la capitale sénégalaise, le 29 novembre, avec la présence de plusieurs chefs d’Etat du monde. Du coup, il est sûr que la marche annoncée par Me Abdoulaye Wade pour le 21 novembre sera interdite.
Il reste maintenant à savoir si les libéraux vont se plier puisque, lors de la dernière rencontre du comité directeur qui se réuni encore, aujourd’hui au siège du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade avait annoncé qu’il marcherait aux côtés de ses troupes «avec ou sans autorisation» des autorités.
Même si la demande de marche des libéraux n’était pas encore déposée, jusqu’à hier, il est sûr que la décision du commandement territorial va chauffer les nerfs des uns et des autres.
Au niveau de l’exécutif régional, on se défend d’avoir pris une mesure visant à «neutraliser» Wade et ses fédayins. on évoque tout simplement une mesure sécuritaire qui s’impose compte tenu des hôtes «sensibles » qui vont débarquer en masse dans la capitale.
«Ce n’est pas le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique mais le commandement qui a pris cette décision. Le Pds ne peut pas la contester, puisqu’en 2008, c’est Ousmane Ngom, lui-même, qui avait pris un circulaire similaire qui n’a pas été rapporté. Et nous nous sommes basé sur ça, sauf que cette fois-ci et, conformément à la loi, c’est le gouverneur qui a pris la décision», affirme une source autorisée.
Il reste maintenant à savoir si les libéraux vont se plier puisque, lors de la dernière rencontre du comité directeur qui se réuni encore, aujourd’hui au siège du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade avait annoncé qu’il marcherait aux côtés de ses troupes «avec ou sans autorisation» des autorités.
Même si la demande de marche des libéraux n’était pas encore déposée, jusqu’à hier, il est sûr que la décision du commandement territorial va chauffer les nerfs des uns et des autres.
Au niveau de l’exécutif régional, on se défend d’avoir pris une mesure visant à «neutraliser» Wade et ses fédayins. on évoque tout simplement une mesure sécuritaire qui s’impose compte tenu des hôtes «sensibles » qui vont débarquer en masse dans la capitale.
«Ce n’est pas le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique mais le commandement qui a pris cette décision. Le Pds ne peut pas la contester, puisqu’en 2008, c’est Ousmane Ngom, lui-même, qui avait pris un circulaire similaire qui n’a pas été rapporté. Et nous nous sommes basé sur ça, sauf que cette fois-ci et, conformément à la loi, c’est le gouverneur qui a pris la décision», affirme une source autorisée.
Le Pds sera t-il convaincu par ces arguments ? On en saura plus dans les prochaines heures. En dehors de cet acte administratif, les autorités ont commencé à renforcer la sécurité sur certains sites sensibles sous la coordination du Général Cheikh Sène qui préside la commission sécurité du sommet. L’opération coup de poing menée conjointement par la police et la gendarmerie, sous la présence du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, n’est que l’arbre qui cache la forêt.
En effet, un détachement spécial d’éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) est venu en renfort aux éléments du commissariat spécial de l’aéroport.
En effet, un détachement spécial d’éléments du groupement mobile d’intervention (GMI) est venu en renfort aux éléments du commissariat spécial de l’aéroport.