Le président #OusmaneSONKO que nous venons juste de visiter avec Mes Ousseynou FALL et Babacar NDIAYE au Pavillon Teranga de l’Hôpital Principal de Dakar nous a reçus malgré son état de grande fatigue et sa santé précaire qui se dégrade visiblement de jour en jour. Néanmoins, en dépit de nos suppliques, en écho aux nombreuses prières qui lui sont adressées, il reste infrangible dans sa détermination à aller jusqu’au bout de sa diète. Il en a profité pour nous demander de remercier en son nom les hommes et femmes de foi et de bonne volonté d’ici et d’ailleurs pour leurs invitations pressantes à mettre un terme à cette grève de la faim qu’il a décrétée bien malgré lui et qui en est à son 11ème jour. Tout en comprenant la vive préoccupation des uns et des autres et en faisant siens leurs arguments en faveur de la sauvegarde de sa santé, le bien le plus précieux de l’homme, Monsieur #Ousmane SONKO reste cramponné à sa posture originelle d’acteur politique de premier plan qui a opté en parfaite connaissance de cause pour un combat sans concession contre un système oppresseur d’une singulière cruauté auto-centré sur sa liquidation totale. Dans cette perspective il est aisé de constater et de comprendre que les appels à la cessation de la grève de la faim d’une figure politique aussi persécutée ne peuvent avoir un écho favorable, ce d’autant moins que bon nombre de ces appels originent d’acteurs qui pour la plupart n’ont aucune prise réelle sur les comportements absolutistes et les errements d’adversaires usant et abusant avec une violence extrême de leur position de pouvoir. Aussi, sur un autre plan, même s’il partage la ferme motivation de ses dignes compagnons d’infortune,également décidés à ne pas faire droit à sa propre requête aux fins d’ arrêter leurs mouvements de grève de la faim, il s’adresse à leur fibre patriotique ainsi qu’au sens de la discipline qui ne leur a jamais fait défaut pour qu’ils considèrent cette invite comme un ordre solennel qu’il se croit fondé du pouvoir de leur donner en ces moments importants de la lutte qu’ils mènent ensemble. C’est l’attitude que l’on est en droit d’attendre d’un Chef. Il reste aux troupes, vaillantes victimes d’un système répressif tous azimuts, à œuvrer dans le sens attendu d’elles. Leur bravoure n’est plus à démontrer dès lors qu’elles ont accepté sans rechigner de défier la faim et la soif dans ces mouroirs à ciel ouvert que sont devenus les univers carcéraux de notre pays. C’est la plus belle preuve d’attachement à sa personne, à la cause patriotique et au Projet. OUSMANE SONKO attache de ce fait un grand prix au respect de cette consigne. Nul ne peut ou ne doit lui dénier le droit du leader qu’il est de diriger le combat en payant de sa personne, en prêchant par l’exemple. Par Me Khoureyssi Ba