Le président du Comité national de gestion (CNG) de lutte, Bira Sène, défend le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop. Le successeur de Antoine Félix Dione est au cœur d'une vive polémique. Dans une déclaration publique faite lors de la prière de l’« Aïd-el-fitr », mardi dernier, il a indiqué que ni lui ni le gouvernement ne parraineront les combats de lutte et les matches de football et d’autres pratiques qu’il juge « futiles ». Une sortie qui n’a pas plu du tout aux acteurs qui lui ont lancé des piques. Interrogé par le journal spécialisé Record, Bira Sène calme le jeu : « Je vois beaucoup d’acteurs réagir alors qu’en mon sens, cette déclaration du ministre, n’a rien de méchant surtout que les promoteurs eux mêmes ont dit que le parrainage n’est pas une grosse source de revenus pour les événements qu’ils organisent. » Il poursuit : « J’invite les acteurs à la compréhension, et à se concentrer sur les événements de l’arène qui se profile à l’horizon notamment le drapeau du Chef de l’État, les championnats d’Afrique de lutte de plage. Il faut essayer de comprendre le ministre. Je lui souhaite la bienvenue et la réussite totale dans sa mission. » L’ancien président du Comité régional de gestion (Crg) de lutte de Kaolack de trancher : « Comme tout le monde le sait, il y a d’autres types de revenus qui permettent le bon fonctionnement de la lutte. Et je ne doute pas que ce gouvernement ne ménagera aucun effort pour développer le sport dans son ensemble. Le ministre ne dit pas que l’État ne va pas accompagner la lutte. » Le successeur du Dr Alioune Sarr se félicite par la même occasion de la fusion des ministres du Sport, de la Jeunesse et de la Culture car apprécie-t-il : « Le ministère est maintenant complet. Je suis convaincu que c’est la lutte qui y gagne surtout que la ministre (Khady Diéne Gaye) maitrise son domaine puisqu’on a eu à la pratiquer par le passé. Elle est stricte avec une compétence avérée. »