Dans le message accompagnant le rapport 2014 de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) révélé en exclusivité par Libération, son président, Waly Ndour, s’offusque du comportement des casinos.
En effet, affirme t-il, «il convient de noter qu’en dehors des entités déclarantes de l’administration ou du secteur financier, les notaires ou les experts comptables communiquent des informations à la Centif, d’autres comme par exemple les casinos et autres établissements de jeux, les agences immobilières ou les organismes à but non lucratif ne remplissent pas encore cette obligation.» D’après M. Ndour, «les facteurs explicatifs de ces manquements sont d’une part l’inexistence de supervision de ces entités et d’autre part l’absence de contrôle du respect par elles de leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux.»
C’est pourquoi, dira t-il, «au cours de l’année 2014, la Centif a eu des discussions fructueuses avec les responsables de plusieurs services de différents ministères qui pourraient remplir ces missions.»
A ce propos, signale le président de la Centif, «un projet de décret portant désignation des organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier en général sera prochainement soumis aux autorités. D’ores et déjà, l’Union européenne, à travers le deuxième Devis programme et la Banque mondiale, grâce au Projet de bonne gouvernance économique géré par la Cellule d’exécution administrative et financière (Cedaf) du ministère de la Justice ont bien voulu accepter de prendre en charge les dépenses liées à l’élaboration, par des experts nationaux et étrangers de manuels de procédures et de lignes directrices destinés à ces différents groupes d’assujettis et aux autorités de contrôle ainsi que les charges afférentes à leur formation.»
Selon Waly Ndour, «toutes ces mesures visent un seul objectif : assurer à notre pays une meilleure conformité avec les normes internationales et un système plus efficace en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à moins de deux ans du deuxième exercice d’évaluation de notre dispositif national prévu en 2017.»
En effet, affirme t-il, «il convient de noter qu’en dehors des entités déclarantes de l’administration ou du secteur financier, les notaires ou les experts comptables communiquent des informations à la Centif, d’autres comme par exemple les casinos et autres établissements de jeux, les agences immobilières ou les organismes à but non lucratif ne remplissent pas encore cette obligation.» D’après M. Ndour, «les facteurs explicatifs de ces manquements sont d’une part l’inexistence de supervision de ces entités et d’autre part l’absence de contrôle du respect par elles de leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux.»
C’est pourquoi, dira t-il, «au cours de l’année 2014, la Centif a eu des discussions fructueuses avec les responsables de plusieurs services de différents ministères qui pourraient remplir ces missions.»
A ce propos, signale le président de la Centif, «un projet de décret portant désignation des organes de contrôle et de supervision des assujettis du secteur non financier en général sera prochainement soumis aux autorités. D’ores et déjà, l’Union européenne, à travers le deuxième Devis programme et la Banque mondiale, grâce au Projet de bonne gouvernance économique géré par la Cellule d’exécution administrative et financière (Cedaf) du ministère de la Justice ont bien voulu accepter de prendre en charge les dépenses liées à l’élaboration, par des experts nationaux et étrangers de manuels de procédures et de lignes directrices destinés à ces différents groupes d’assujettis et aux autorités de contrôle ainsi que les charges afférentes à leur formation.»
Selon Waly Ndour, «toutes ces mesures visent un seul objectif : assurer à notre pays une meilleure conformité avec les normes internationales et un système plus efficace en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à moins de deux ans du deuxième exercice d’évaluation de notre dispositif national prévu en 2017.»