Lors du Conseil des Ministres délocalisé de Kaolack, une enveloppe de 225 milliards a été dégagée pour des projets de développement de la région de Kaolack. Réunis en Assemblée Générale le 15 juin 2013, les responsables APR du Département Rural de Kaolack (Thiombi, Ndoffane, Latmingué, Kahone, Ndiaffate, Keur Baka, Thiaré, Ndiedieng, Keur Socé, Dya et Sibassor) ont déploré les lenteurs dans la mise en œuvre de ces projets.
Diamé DIOUF, responsable APR et coordonnateur du Comité d’Initiatives Départementales(CID) revient sur les grandes lignes de cette rencontre.
«Un an après le conseil délocalisé de Kaolack, nous avons fait le point sur l’état de mise en œuvre des engagements qui ont été pris. S’agissant de l’hivernage, nous nous sommes réjouis de la mise à disposition, à temps, des semences. Cependant nous avons noté, pour le regretter, quelques difficultés liées au mode de distribution. Pour la saison prochaine, nous pensons qu’il faut changer ce mode de distribution par carré et cibler les vrais paysans. Nous avons noté également que dans la plupart des localités, les commissions de distribution des semences ne répondent pas aux attentes des populations car certaines personnes qui avaient commis des fautes de gestion sous l’ancien régime ont été reconduites dans les commissions de distribution. La troisième difficulté est liée à l’engrais qui n’est pas encore disponible pour les paysans, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le rendement des cultures.
Pour la question des infrastructures, nous avons demandé au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour le démarrage effectif et sans délai de la réfection du tronçon Fatick-Kaolack dont l’état défectueux a fini d’installer les usagers de la nationale 1 dans une psychose permanente. Les accidents se multiplient, les évacuations sanitaires sont de plus en plus difficiles et nous mettons 120 minutes pour parcourir une distance de 40 km.
En réalité, sur l’ensemble des projets annoncés au cours du conseil des ministres de Kaolack, seul l’Université du Sine Saloum de Kaolack connait un début d’exécution. Nous saluons les efforts importants qui sont faits et encourageons le ministre de l’enseignement supérieur et le recteur à maintenir le cap parce que nous voulons que l’Université ouvre ses portes l’année prochaine. Les investissements supplémentaires pour l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, le projet d’assainissement de la ville de Kaolack, la reconstruction du marché central, le port sec sont restés à l’état d’annonce. Les Kaolackois s’étonnent de cette situation on ne peut plus étrange et veulent être édifiés sur les raisons qui bloquent la mise en œuvre de ces grands projets de développement. »
Diamé DIOUF
Responsable APR
Département Kaolack
Diamé DIOUF, responsable APR et coordonnateur du Comité d’Initiatives Départementales(CID) revient sur les grandes lignes de cette rencontre.
«Un an après le conseil délocalisé de Kaolack, nous avons fait le point sur l’état de mise en œuvre des engagements qui ont été pris. S’agissant de l’hivernage, nous nous sommes réjouis de la mise à disposition, à temps, des semences. Cependant nous avons noté, pour le regretter, quelques difficultés liées au mode de distribution. Pour la saison prochaine, nous pensons qu’il faut changer ce mode de distribution par carré et cibler les vrais paysans. Nous avons noté également que dans la plupart des localités, les commissions de distribution des semences ne répondent pas aux attentes des populations car certaines personnes qui avaient commis des fautes de gestion sous l’ancien régime ont été reconduites dans les commissions de distribution. La troisième difficulté est liée à l’engrais qui n’est pas encore disponible pour les paysans, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le rendement des cultures.
Pour la question des infrastructures, nous avons demandé au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour le démarrage effectif et sans délai de la réfection du tronçon Fatick-Kaolack dont l’état défectueux a fini d’installer les usagers de la nationale 1 dans une psychose permanente. Les accidents se multiplient, les évacuations sanitaires sont de plus en plus difficiles et nous mettons 120 minutes pour parcourir une distance de 40 km.
En réalité, sur l’ensemble des projets annoncés au cours du conseil des ministres de Kaolack, seul l’Université du Sine Saloum de Kaolack connait un début d’exécution. Nous saluons les efforts importants qui sont faits et encourageons le ministre de l’enseignement supérieur et le recteur à maintenir le cap parce que nous voulons que l’Université ouvre ses portes l’année prochaine. Les investissements supplémentaires pour l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse, le projet d’assainissement de la ville de Kaolack, la reconstruction du marché central, le port sec sont restés à l’état d’annonce. Les Kaolackois s’étonnent de cette situation on ne peut plus étrange et veulent être édifiés sur les raisons qui bloquent la mise en œuvre de ces grands projets de développement. »
Diamé DIOUF
Responsable APR
Département Kaolack