On ne peut manquer de s’interroger sur la nomination de l’enseignant Youssou Touré comme dirigeant d’une banque par un gouvernement dirigé par un banquier et un ancien président de l’Association des professionnels de la banque du Sénégal (Apbs), ancien cadre de la Bceao. Ainsi, ils auraient pu anticiper sur les réserves de la Bceao. C’est une atteinte à la culture bancaire. Le secteur financier reste jaloux de ses postes. Il ne les confie qu’aux hommes du sérail. Abdoul Mbaye n’ignore pas la frilosité de ses pairs quand un «intrus» inconnu du bataillon est placé à un poste stratégique par la magie politique.
Surtout qu’en la matière, le Premier ministre Abdoul Mbaye pourrait bénéficier des conseils du ministre de l’Economie et des Finances. En effet, Amadou Kane a été aussi président de l’Apbs et le gouvernement compte parmi ses membres d’autres banquiers. C’est le cas de Aly Ngouille Ndiaye, ancien cadre de la Bhs.
Seulement, l’Etat du Sénégal a l’habitude de nommer les yeux fermés quand il s’agit de remplacer des présidents de Conseil d’administration. Durant le règne libéral, même des militants alimentaires ayant un niveau d’études secondaires ont eu le privilège de présider des Conseils d’administration de grandes entreprises de la place. De telles pratiques ne sont pas tolérables dans le secteur financier où l’homme qu’il faut doit être à la place qu’il faut. La Bceao fait office de gendarme veillant sur les profils des personnes choisies.
Le Quotidien
Surtout qu’en la matière, le Premier ministre Abdoul Mbaye pourrait bénéficier des conseils du ministre de l’Economie et des Finances. En effet, Amadou Kane a été aussi président de l’Apbs et le gouvernement compte parmi ses membres d’autres banquiers. C’est le cas de Aly Ngouille Ndiaye, ancien cadre de la Bhs.
Seulement, l’Etat du Sénégal a l’habitude de nommer les yeux fermés quand il s’agit de remplacer des présidents de Conseil d’administration. Durant le règne libéral, même des militants alimentaires ayant un niveau d’études secondaires ont eu le privilège de présider des Conseils d’administration de grandes entreprises de la place. De telles pratiques ne sont pas tolérables dans le secteur financier où l’homme qu’il faut doit être à la place qu’il faut. La Bceao fait office de gendarme veillant sur les profils des personnes choisies.
Le Quotidien