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Surpris sur sa belle-sœur dans une maison abandonnée : D. Diouf accuse ses voisins d’agression, de vol et les traduit en justice

Une rocambolesque histoire de mœurs a atterri hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Surpris en pleine nuit par ses voisins avec la femme de son grand-frère dans une maison inhabitée, D. Diouf n’a trouvé rien de mieux à faire que d’accuser ces derniers de vol de téléphones. D’ailleurs, il a trainé ces derniers en justice. "L'As"


Surpris sur sa belle-sœur dans une maison abandonnée : D. Diouf accuse ses voisins d’agression, de vol et les traduit en justice
L’histoire se passe à Touba. Aux environs de 22 heures alors qu’ils rentraient chez eux, Madiaw Ndiaye et son ami taximan, Alioune Mbengue ont remarqué des mouvements suspects à l’angle d’une rue. Alioune Mbengue aperçoit deux silhouettes, un homme et une femme, entrant dans une maison inhabitée. Il décide d’aller y voir plus clair en les suivant. Mais dès qu’il allume la lumière, il tombe nez à nez sur D .Diouf et sa belle-sœur dans une position compromettante.

Le couple qui était en pleine action interrompt sa gymnastique horizontale et prend la tangente, laissant derrière lui ses affaires. Alors, Alioune Mbengue ramasse le téléphone portable de D.Diouf qu’il remettra plu s tard à un vieux du quartier.

Mais vexé, D. Diouf s’en est pris à Alioune Mbengue. Ce qui a débouché sur une violente altercation qui ameute le voisinage. Sachant que l’affaire allait faire du bruit, D Diouf prend les devants et intente une action en justice contre Alioune Mbengue et son camarade Madiaw Ndiaye qu’il accuse d’avoir subtilisé son téléphone et celui de sa belle-sœur, F. Fall. Une enquête est ouverte par les éléments du commissariat spécial de Touba suite à sa plainte

A la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel hier, les deux prévenus ont tour à tour réfuté les accusations portées à leur encontre avant d’expliquer les différentes péripéties de l’histoire.

«Ce fameux soir, mon ami Madiaw et moi rentions après avoir passé la soirée avec des copains à la boutique. Comme j’avais devancé de peu Madiaw, j’ai ralenti pour lui permettre de me rattraper. C’est sur ces entrefaites que j’ai remarqué deux ombres pénétrer brusquement dans une maison abandonnée de notre quartier. J’ai alors allumé la torche de mon téléphone, et je les ai suivis quelques minutes après pour en avoir le cœur net. Ma surprise a été grande de voir un spectacle auquel je ne m’attendais pas. Brusquement, D. Diouf et F. Fall ont pris leurs jambes à leur cou pour disparaître des lieux. J’ai ramassé le téléphone portable par terre avant de le remettre au vieux Lo qui est notre voisin», a raconté Alioune Mbengue.

Son ami Madiaw Ndiaye affirme qu’il s’est juste contenté séparer Alioune Mbengue et D. Diouf qui étaient sur le point de se battre. Le procureur Diao a requis l’application de la loi sans s’épancher outre mesure.

Pour sa constitution de partie civile, D.Diouf a réclamé 82.500 Fcfa. Selon Me Assane Dioma Ndiaye, commis pour assurer la défense des prévenus, il s’agit d’une affaire de mœurs.

A l’en croire, D. Diouf avait prétexté une discussion avec la femme de son grand frère pour se retrouver avec elle nuitamment dans une maison inhabitée. C’est pourquoi, il a plaidé la relaxe pure et simple pour ses deux clients. Le tribunal a fixé le délibéré à jeudi prochain.
L’As
 
 
 


Samedi 9 Avril 2022 - 11:00










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