La loi coloniale de 1889 qui interdit les tenues indécentes sera strictement appliquée. C’est ce qu’a annoncé la police du Swaziland. En conséquence, dans ce petit état d'Afrique Australe, il sera désormais interdit de porter la mini-jupe. La raison de cette mesure ? La jupette faciliterait le viol. « Le viol est facilité, parce qu'il est facile de retirer la petite pièce de tissu portée par les femmes », explique la porte-parole de la police Wendy Hleta, interviewée ce lundi par le site « Independant Online News ». « J'ai lu sur un réseau social que les hommes et même parfois les femmes ont une tendance à "déshabiller les gens du regard". Ca devient plus facile avec les vêtements moulants ou suggestifs », poursuit-elle.
Les seins nus autorisés pour les danses traditionnelles
Désormais, celles qui oseront se vêtir d’une mini-jupe risqueront six mois de prison. Les jeans taille basse sont également à bannir. Paradoxalement, les tenues traditionnelles sont épargnées par cette loi. Au Swaziland, lors de la « danse des roseaux », les jeunes filles supposées vierges dansent devant le roi Mswati III. Elles sont pour l’occasion seins nus, vêtues d’un pagne traditionnel cachant leur sexe, mais laissant apparaître leurs fesses. Une cérémonie organisée chaque année en août ou en septembre et au terme de laquelle le roi peut se choisir une nouvelle épouse. A 44 ans, le souverain Mswati III, fervent défenseur de la polygamie, a treize épouses.
Les seins nus autorisés pour les danses traditionnelles
Désormais, celles qui oseront se vêtir d’une mini-jupe risqueront six mois de prison. Les jeans taille basse sont également à bannir. Paradoxalement, les tenues traditionnelles sont épargnées par cette loi. Au Swaziland, lors de la « danse des roseaux », les jeunes filles supposées vierges dansent devant le roi Mswati III. Elles sont pour l’occasion seins nus, vêtues d’un pagne traditionnel cachant leur sexe, mais laissant apparaître leurs fesses. Une cérémonie organisée chaque année en août ou en septembre et au terme de laquelle le roi peut se choisir une nouvelle épouse. A 44 ans, le souverain Mswati III, fervent défenseur de la polygamie, a treize épouses.