L’amère pilule avalée par le Parti socialiste (Ps) lors de la désignation du candidat de «l’unité et du rassemblement» de la coalition Bennoo siggil senegaal (Bss) n’est pas bien digérée. Elle va manifester ses effets secondaires à la prochaine Assemblée nationale. En effet, la guéguerre des égos qui a perdu la coalition Benno Siggil Senegaal risque de resurgir dans la coalition Bennoo bokk yaakaar. L’Hémicycle sera de nouveau le lieu de collision des ambitions, le terreau institutionnel d’expression des veilles rivalités de leadership entre le secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (Afp), Moustapha Niasse et de celui du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng.
Le patron du Ps tait pour le moment tout projet de conquête de la présidence du perchoir. Il n’en demeure pas moins que ses fidèles l’insinuent à travers des déclarations qui tombent en saccade. En tout état de cause, les deux vieux rivaux n’échapperont pas à un troisième tour après le choix du candidat de Bss et leur élimination lors du scrutin du 26 février dernier. Si le schéma de l’élection de Moustapha Niasse à la présidence de l’Assemblée nationale est confirmé, la curiosité des projecteurs gagnerait à surveiller l’attitude du chef de fil des Socialistes au moment du vote. Ousmane Tanor Dieng va-t-il lever la main pour élire Moustapha Niasse, celui qu’il avait qualifié de «putschiste» après la désignation de ce dernier comme candidat de la coalition Bss au premier tour de l’élection présidentielle passée. Depuis, les milieux socialistes ont une certaine difficulté à digérer ce «coup d’Etat» de Niasse. Par conséquent, ce serait surprenant qu’ils consomment la candidature annoncée de Niasse au perchoir sans le moindre grincement de dents. Aux avant-postes de la lutte contre la sélection de Niasse comme candidat de Bss, Barthélémy Dias propose la candidature de son mentor Ousmane Tanor Dieng à la présidence de la «première chambre» parlementaire du pays. Le Ps envisage mal d’être à la remorque du patron de l’Afp. Certains éléments comme Barthélémy Dias feraient violence sur eux-mêmes pour assurer un minimum de droit de solidarité qui gouverne toute coalition qui veut se pérenniser. Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng symbolisent l’échec de Bss au premier tour de l’élection présidentielle. Et chacun accuse l’autre d’avoir porté les démons de la division. Ceux-ci vont entrer à l’Hémicycle du moment où leurs porteurs se disputent les premiers rôles parlementaires. Au regard des hostilités affichées par l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall, Moustapha Niasse va encore s’appuyer sur les fidèles leaders et non moins anciens membres du Comité de facilitation de Bss. Il s’agit de Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho autres faiseurs de roi qui comptent des députés dans la nouvelle Législature. Tout un scénario d’une conférence des leaders dont les contradictions n’attendent qu’un autre moment opportun pour s’étaler. Ce troisième tour entre les deux rivaux pourrait se vérifier au moment de l’élection.
Finalement, le duel a acquis l’apparence de l’évidence.
biramefaye@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien
Le patron du Ps tait pour le moment tout projet de conquête de la présidence du perchoir. Il n’en demeure pas moins que ses fidèles l’insinuent à travers des déclarations qui tombent en saccade. En tout état de cause, les deux vieux rivaux n’échapperont pas à un troisième tour après le choix du candidat de Bss et leur élimination lors du scrutin du 26 février dernier. Si le schéma de l’élection de Moustapha Niasse à la présidence de l’Assemblée nationale est confirmé, la curiosité des projecteurs gagnerait à surveiller l’attitude du chef de fil des Socialistes au moment du vote. Ousmane Tanor Dieng va-t-il lever la main pour élire Moustapha Niasse, celui qu’il avait qualifié de «putschiste» après la désignation de ce dernier comme candidat de la coalition Bss au premier tour de l’élection présidentielle passée. Depuis, les milieux socialistes ont une certaine difficulté à digérer ce «coup d’Etat» de Niasse. Par conséquent, ce serait surprenant qu’ils consomment la candidature annoncée de Niasse au perchoir sans le moindre grincement de dents. Aux avant-postes de la lutte contre la sélection de Niasse comme candidat de Bss, Barthélémy Dias propose la candidature de son mentor Ousmane Tanor Dieng à la présidence de la «première chambre» parlementaire du pays. Le Ps envisage mal d’être à la remorque du patron de l’Afp. Certains éléments comme Barthélémy Dias feraient violence sur eux-mêmes pour assurer un minimum de droit de solidarité qui gouverne toute coalition qui veut se pérenniser. Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng symbolisent l’échec de Bss au premier tour de l’élection présidentielle. Et chacun accuse l’autre d’avoir porté les démons de la division. Ceux-ci vont entrer à l’Hémicycle du moment où leurs porteurs se disputent les premiers rôles parlementaires. Au regard des hostilités affichées par l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall, Moustapha Niasse va encore s’appuyer sur les fidèles leaders et non moins anciens membres du Comité de facilitation de Bss. Il s’agit de Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho autres faiseurs de roi qui comptent des députés dans la nouvelle Législature. Tout un scénario d’une conférence des leaders dont les contradictions n’attendent qu’un autre moment opportun pour s’étaler. Ce troisième tour entre les deux rivaux pourrait se vérifier au moment de l’élection.
Finalement, le duel a acquis l’apparence de l’évidence.
biramefaye@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien