Un jeune homme reconnu coupable d’homicide volontaire sur un vieil homme a été condamné, jeudi, à 10 ans de travaux forcés par la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Tambacounda (est).
Le 27 août 2014, le sous-préfet de Fongolimbi informe la brigade de Kédougou du décès d’un vieil homme suite à une altercation avec un jeune dans le village de Fabori.
Lorsqu’il a été entendu, le chef du village Diouma Soumaré avait indiqué avoir été informé, alors qu’il était aux champs, qu’Omar Kana Diallo avait assommé le vieux Racine Thioune.
Interpellé, l’auteur de l’homicide avait expliqué que c’est quand il était venu réclamer sa paie au défunt Racine Thioune qui, selon lui, l’employait comme journalier, qu’une une altercation avait éclaté, du fait du refus opposé par ce dernier.
C’est alors qu’il avait porté deux coups de bâton à la victime.
Devant la barre, Omar Diallo a persisté à soutenir avoir frappé deux fois à l’épaule du vieil homme qui lui avait enjoint de se lever et de quitter les lieux, et qui s’était saisi d’une pelle, suite à son refus d’obtempérer.
Les deux témoins qui ont défilé devant la chambre ont indiqué, tout de même, avoir constaté une enflure sur le crâne de la victime, ainsi qu’une blessure à l’épaule.
A la question du président de la chambre de savoir si un seul coup ne suffisait pas à désarmer son vis-à-vis, Omar Diallo a rétorqué qu’il tenait encore sa pelle après le premier coup.
L’avocat général Alphonse Faye a mis en doute l’existence d’une supposée pelle dont se serait saisi la victime, en l’absence de preuve pour en attester.
Il n’a pas non plus donné foi à la thèse de l’accusé quant à l’existence d’une relation de travail entre lui et sa victime, si ce n’est que le jeune homme faisait souvent du thé à Racine Thioune, comme en a témoigné Ousmane Diallo, point focal d’une entreprise dans le village de Fabori.
A ce propos, le témoin Ousseynou Diène, superviseur de la société de remblayage de pistes de production pour laquelle le vieux Thioune officiait comme gardien de dépôt, a dit qu’Omar Kana Diallo ne figure pas sur sa fiche de paie.
En raison de la partie du corps visée, de la nature de l’arme, un bâton de la même taille que le meurtrier lui-même, il a estimé que l’homicide volontaire était établi, et a par conséquent requis 10 ans de travaux forcés contre Omar Diallo.
L’avocat de la défense Me Mamadou Cissé a rejeté l’existence d’une quelconque intention de son client de tuer le vieil homme, comme il l’a affirmé depuis le début de la procédure. Il a invoqué l’excuse de provocation, la victime ayant pris une pelle pour soit lui faire peur, soit lui taper dessus.
A titre subsidiaire, le conseil d’Omar a demandé à la chambre de requalifier le chef d’inculpation de meurtre en coups et blessures volontaires ayant donné la mort sans intention de la donner.
Après délibérations, la chambre a suivi le réquisitoire de l’avocat général et infligé une peine de 10 ans de travaux forcés à Omar Kana Diallo.
Le 27 août 2014, le sous-préfet de Fongolimbi informe la brigade de Kédougou du décès d’un vieil homme suite à une altercation avec un jeune dans le village de Fabori.
Lorsqu’il a été entendu, le chef du village Diouma Soumaré avait indiqué avoir été informé, alors qu’il était aux champs, qu’Omar Kana Diallo avait assommé le vieux Racine Thioune.
Interpellé, l’auteur de l’homicide avait expliqué que c’est quand il était venu réclamer sa paie au défunt Racine Thioune qui, selon lui, l’employait comme journalier, qu’une une altercation avait éclaté, du fait du refus opposé par ce dernier.
C’est alors qu’il avait porté deux coups de bâton à la victime.
Devant la barre, Omar Diallo a persisté à soutenir avoir frappé deux fois à l’épaule du vieil homme qui lui avait enjoint de se lever et de quitter les lieux, et qui s’était saisi d’une pelle, suite à son refus d’obtempérer.
Les deux témoins qui ont défilé devant la chambre ont indiqué, tout de même, avoir constaté une enflure sur le crâne de la victime, ainsi qu’une blessure à l’épaule.
A la question du président de la chambre de savoir si un seul coup ne suffisait pas à désarmer son vis-à-vis, Omar Diallo a rétorqué qu’il tenait encore sa pelle après le premier coup.
L’avocat général Alphonse Faye a mis en doute l’existence d’une supposée pelle dont se serait saisi la victime, en l’absence de preuve pour en attester.
Il n’a pas non plus donné foi à la thèse de l’accusé quant à l’existence d’une relation de travail entre lui et sa victime, si ce n’est que le jeune homme faisait souvent du thé à Racine Thioune, comme en a témoigné Ousmane Diallo, point focal d’une entreprise dans le village de Fabori.
A ce propos, le témoin Ousseynou Diène, superviseur de la société de remblayage de pistes de production pour laquelle le vieux Thioune officiait comme gardien de dépôt, a dit qu’Omar Kana Diallo ne figure pas sur sa fiche de paie.
En raison de la partie du corps visée, de la nature de l’arme, un bâton de la même taille que le meurtrier lui-même, il a estimé que l’homicide volontaire était établi, et a par conséquent requis 10 ans de travaux forcés contre Omar Diallo.
L’avocat de la défense Me Mamadou Cissé a rejeté l’existence d’une quelconque intention de son client de tuer le vieil homme, comme il l’a affirmé depuis le début de la procédure. Il a invoqué l’excuse de provocation, la victime ayant pris une pelle pour soit lui faire peur, soit lui taper dessus.
A titre subsidiaire, le conseil d’Omar a demandé à la chambre de requalifier le chef d’inculpation de meurtre en coups et blessures volontaires ayant donné la mort sans intention de la donner.
Après délibérations, la chambre a suivi le réquisitoire de l’avocat général et infligé une peine de 10 ans de travaux forcés à Omar Kana Diallo.