algré la présence de nombreux noms de la presse, le lancement du nouveau groupe de presse de l’ancien ministre Thierno Lo s’est fait dans la sobriété totale. Après un bref entretien avec Me Djibril War de la coalition Macky 2012, l’ancien ministre s’est prêté aux questions et c’est pour dénoncer les attributs de Gouvernement voleur prêté à ses anciens amis libéraux.
«Ministres voleurs»
«Nous sommes dans un pays où on met tout le monde dans le même sac. On a dit que, dans le Gouvernement de Abdoulaye Wade, il n’y avait que des voleurs mais, ils ne peuvent pas tous être des voleurs. Il y en a qui ont conservé leur dignité, Ma maison, je l’ai payée en 15 ans et je vois la Foire de Dakar d’ici. Quand les gens étaient en train de se la partager, il me suffisait d’aller dans le bureau de Wade pour lui demander 1000 m2 qu’il m’aurait donné. Je n’en ai pas besoin, parce que je sais que ce jour arriverait et que je ne dois pas piétiner les deniers de la République».
La Société civile dans le Gouvernement de Macky Sall
« Il y a des gens qui sont dans la société civile, dont je pensais qu’ils assuraient cette autonomie de régulation et qui aujourd’hui, sont dans le dispositif. Je pensais qu’ils n’allaient jamais accepter d’être dans le système. Il y a donc beaucoup de choses à rediscuter dans ce pays, pour montrer qu’ils ne sont pas tout nickel. Je pensais qu’il y avait des soupapes de régulations, comme Penda Mbow, Adou Latif Coulibaly, le M23 ou Abdou Aziz Diop, des garants du contre-pouvoir. Et c’est pour cela que je ne les ai jamais attaqués dans mes émissions, me disant que nous avions besoin d’équilibre. Mais, quand ils en sont à faire des appels du pied, à attaquer des personnes, pour être dans les ministères, alors, ils ne sont pas meilleurs que les ministres d’Abdoulaye Wade.
«Ma honte du Gouvernement de Wade»
«La chose la plus honteuse que jai vécue dans le Gouvernement de Wade, est de sortir du conseil des ministres et de donner les délibérations aux journalistes. Je l’ai toujours fustigé et cela faisait partie des critères qui me donnaient envie de démissionner du Gouvernement. Quand je voyais les délibérations du conseil dans la presse, je me disais que ça pouvait être moi ou un autre et on disait que nous n’étions pas des hommes d’Etat. Chaque matin, j’avais cette lettre de démission dans la tête que je devais remettre à Wade, c’est la chose qui m’a fait le plus mal dans ma présence dans le gouvernement de Wade».
«Ministres voleurs»
«Nous sommes dans un pays où on met tout le monde dans le même sac. On a dit que, dans le Gouvernement de Abdoulaye Wade, il n’y avait que des voleurs mais, ils ne peuvent pas tous être des voleurs. Il y en a qui ont conservé leur dignité, Ma maison, je l’ai payée en 15 ans et je vois la Foire de Dakar d’ici. Quand les gens étaient en train de se la partager, il me suffisait d’aller dans le bureau de Wade pour lui demander 1000 m2 qu’il m’aurait donné. Je n’en ai pas besoin, parce que je sais que ce jour arriverait et que je ne dois pas piétiner les deniers de la République».
La Société civile dans le Gouvernement de Macky Sall
« Il y a des gens qui sont dans la société civile, dont je pensais qu’ils assuraient cette autonomie de régulation et qui aujourd’hui, sont dans le dispositif. Je pensais qu’ils n’allaient jamais accepter d’être dans le système. Il y a donc beaucoup de choses à rediscuter dans ce pays, pour montrer qu’ils ne sont pas tout nickel. Je pensais qu’il y avait des soupapes de régulations, comme Penda Mbow, Adou Latif Coulibaly, le M23 ou Abdou Aziz Diop, des garants du contre-pouvoir. Et c’est pour cela que je ne les ai jamais attaqués dans mes émissions, me disant que nous avions besoin d’équilibre. Mais, quand ils en sont à faire des appels du pied, à attaquer des personnes, pour être dans les ministères, alors, ils ne sont pas meilleurs que les ministres d’Abdoulaye Wade.
«Ma honte du Gouvernement de Wade»
«La chose la plus honteuse que jai vécue dans le Gouvernement de Wade, est de sortir du conseil des ministres et de donner les délibérations aux journalistes. Je l’ai toujours fustigé et cela faisait partie des critères qui me donnaient envie de démissionner du Gouvernement. Quand je voyais les délibérations du conseil dans la presse, je me disais que ça pouvait être moi ou un autre et on disait que nous n’étions pas des hommes d’Etat. Chaque matin, j’avais cette lettre de démission dans la tête que je devais remettre à Wade, c’est la chose qui m’a fait le plus mal dans ma présence dans le gouvernement de Wade».