Tidiane Elimane Sambarka Elimane Mamadou Ahmadou Racine Mouktar a vu le jour en 1955 à Saré Gamadi Tés tôt, il découvrira le Secret Majestueux du Coran. Homme intelligent, ses études furent couronnées de succès. Après son obtention de l'entrée en sixième et du CPE, il quitta la terre de ses aïeules, à l’époque le Fouta d'alors comptait peu sinon rarement de collèges et de lycées.
Du coup, il plia bagages et vînt s’installer à St Louis chez Mamadou Diom Sall époux de Mariama Lénia petite soeur à la mère de Tidjane Hane. C’est dans cette ville au nord du Sénégal que le jeune homme se montra très ambitieux par ses projets et idées choques. Il y croisa de gens comme Baba Maal, Pr Seydou Kane, comme lui devenus de grandes figures pour le Pulaagu.
Petit à ptit il oursuit ses études, rejoint Dakar et continua à se perfectionner. C’est alors qu’il croisa sur son chemin de grands comme Samba Thiam et Siley Ndiaye hommes de la radio qui l’invitaient souvent à la Radio Sénégal Internationale pour les besoins de leur émission en Pulaar « anndu saa anndii anndin » c'est-à-dire « savoir, savoir et faire savoir », comme l’a décri Gaston Legroux. Brillant, il finira par continuer l’émission aux plaisirs de tous les auditeurs de la radio et du monde pulaar. Et en devint un grand défenseur des langues nationales et des cultures comme le pulaar. En reportage, il traduisait tout en pular et défendait la cause pulaar ourdi et orbi à la radio.
Chemin faisant il continua son parcours puis alla au Bourkina Fasso se parfaire par des formations et partout dans les pays d’Afrique ou l’on parle pulaar ; soit pour apprendre soit pour faire des reportages ou recherches sur le pulaagu.
Son combat, était devenu le rayonnement des langues nationales, du pulaar surtout et de la diversité culturelle et ethnique. Dès 1985 ; il commença à se faire remarquer par ses positions, son engagement et détermination ; depuis la Radio RTS ST Louis où il a commencé, la voix du Nord, ensuite dans le sud en Casamance puis Dakar. Constant il mènera le même combat. Tellement engagé et déterminé il gênait beaucoup surtout ceux qui voulaient reléguer les langues nationale, notamment le pulaar en dernière position ou second rang.
Fraichement revenu de la Mecque, le guerrier tomba un certain 14 avril 2001 alors qu’il couvrait une tournée politique du PDS dans son Fouta natal. Arrivée au virage d'entre les villages de Madiwou près de Taredji, sa voiture se renversa « soudainement » aux environs de 15 heures. Le sang coula, coula abondamment et on s'empressa d'évacuer le pauvre Tidjane Hane vers l'hôpital de Ndioum. En vain, c’était trop tard, mais ses actions demeureront pour toujours.
HOMME DE CULTURE, Tidjane Hane Abou de non vrai nom était tout simplement élégant, dans sa nature, son gestuel, son port vestimentaire, ses actes et un homme d’une générosité exceptionnelle. Il avait une voix succulente, une voix qui faisait frémir dans le lointain, une voix radiophonique rare et qui attirait forcement l’auditeur. Il ‘a été un exemple, une grande personne ressource, un homme d’une dimension exceptionnelle. Nous jeunes journalistes avions beaucoup appris à le côtoyer. Quel a terre de Gamadji Saré, son village natal lui soit légère et que le bon Dieu le pardon. Amine ya rabi !!! -Ousmane Macka LY torododoa@yahoo.fr Ŋue chacun de nous prie pour le repos de son âme. Amine !!!
Du coup, il plia bagages et vînt s’installer à St Louis chez Mamadou Diom Sall époux de Mariama Lénia petite soeur à la mère de Tidjane Hane. C’est dans cette ville au nord du Sénégal que le jeune homme se montra très ambitieux par ses projets et idées choques. Il y croisa de gens comme Baba Maal, Pr Seydou Kane, comme lui devenus de grandes figures pour le Pulaagu.
Petit à ptit il oursuit ses études, rejoint Dakar et continua à se perfectionner. C’est alors qu’il croisa sur son chemin de grands comme Samba Thiam et Siley Ndiaye hommes de la radio qui l’invitaient souvent à la Radio Sénégal Internationale pour les besoins de leur émission en Pulaar « anndu saa anndii anndin » c'est-à-dire « savoir, savoir et faire savoir », comme l’a décri Gaston Legroux. Brillant, il finira par continuer l’émission aux plaisirs de tous les auditeurs de la radio et du monde pulaar. Et en devint un grand défenseur des langues nationales et des cultures comme le pulaar. En reportage, il traduisait tout en pular et défendait la cause pulaar ourdi et orbi à la radio.
Chemin faisant il continua son parcours puis alla au Bourkina Fasso se parfaire par des formations et partout dans les pays d’Afrique ou l’on parle pulaar ; soit pour apprendre soit pour faire des reportages ou recherches sur le pulaagu.
Son combat, était devenu le rayonnement des langues nationales, du pulaar surtout et de la diversité culturelle et ethnique. Dès 1985 ; il commença à se faire remarquer par ses positions, son engagement et détermination ; depuis la Radio RTS ST Louis où il a commencé, la voix du Nord, ensuite dans le sud en Casamance puis Dakar. Constant il mènera le même combat. Tellement engagé et déterminé il gênait beaucoup surtout ceux qui voulaient reléguer les langues nationale, notamment le pulaar en dernière position ou second rang.
Fraichement revenu de la Mecque, le guerrier tomba un certain 14 avril 2001 alors qu’il couvrait une tournée politique du PDS dans son Fouta natal. Arrivée au virage d'entre les villages de Madiwou près de Taredji, sa voiture se renversa « soudainement » aux environs de 15 heures. Le sang coula, coula abondamment et on s'empressa d'évacuer le pauvre Tidjane Hane vers l'hôpital de Ndioum. En vain, c’était trop tard, mais ses actions demeureront pour toujours.
HOMME DE CULTURE, Tidjane Hane Abou de non vrai nom était tout simplement élégant, dans sa nature, son gestuel, son port vestimentaire, ses actes et un homme d’une générosité exceptionnelle. Il avait une voix succulente, une voix qui faisait frémir dans le lointain, une voix radiophonique rare et qui attirait forcement l’auditeur. Il ‘a été un exemple, une grande personne ressource, un homme d’une dimension exceptionnelle. Nous jeunes journalistes avions beaucoup appris à le côtoyer. Quel a terre de Gamadji Saré, son village natal lui soit légère et que le bon Dieu le pardon. Amine ya rabi !!! -Ousmane Macka LY torododoa@yahoo.fr Ŋue chacun de nous prie pour le repos de son âme. Amine !!!