Ces derniers trouvent non seulement que c’est trop tôt pour le gouvernement de parler de vacances mais encore, que les urgences à régler sont si nombreux qu’il ne devrait même pas y penser pour le moment. En parlant d’urgences, la plupart des Sénégalais font surtout références aux principaux graves problèmes auxquels est confronté le pays : la crise de l’électricité, les inondations, la crise de l’école et celle de l’université. Des problèmes qui souffriraient d’attendre encore trop longtemps sans solution. La preuve, confient certains Dakarois, le «khouye Kamac», c’est-à-dire les coupures répétitives risquent d’ici peu d’envoyer, comme dans le passé, des foules dans la rue.
Au même moment, la crise scolaire qui connaissait une petite accalmie, resurgit avec les résultats catastrophiques enregistrés à l’issue des épreuves du premier tour du BFEM. Les syndicats qui balaient du revers de la main leurs responsabilités par rapport à la situation, pensent que le gouvernement ne cherche pas trop à trouver des solutions à la crise de l’école. Pour preuve, avancent-ils, après quelques séances de négociations avec la partie gouvernementale, rien n’avance encore dans le dossier de leurs revendications. «Et si dans ces conditions le gouvernement se permet d’aller en vacances cela signifie qu’il est peu préoccupé par la crise de l’école», déclare Mamadou Mbodji, patron du Cusems.
Ce dernier estime que si même les commissions continuent à travailler sur le dossier, elles ne peuvent rien faire en l’absence des ministres concernés, du Premier ministre et du chef de l’Etat. C’est le même sentiment qui habite le médiateur de l’Université Cheikh Anta Diop qui se dit surpris d’entendre parler de vacances pour une équipe gouvernementale qui n’a que trois mois d’existence et qui a en face d’elle plusieurs dossiers brûlants. «C’est quand même choquant», dit-il avant d’ajouter, «le gouvernement doit faire beaucoup attention parce que les étudiants suivent de près leurs activités et sont prompts à relever sa moindre erreur».
Pour sa part, le leader du syndicat de l’enseignement supérieur estime que le gouvernement se trompe s’il pense avoir tout régler avec la livraison des infrastructures pédagogiques au mois d’octobre et celles relevant du social au mois novembre. Car selon lui, les problèmes qui sont à l’origine de la crise à l’université ne se limitent pas à la question des infrastructures. C’est encore beaucoup plus complexe que cela. Il pense que le gouvernement doit s’atteler tout de suite et maintenant à résoudre tous les problèmes sinon après le mois d’août, c’est déjà la rentrée. Et ce sera trop tard !
Au même moment, la crise scolaire qui connaissait une petite accalmie, resurgit avec les résultats catastrophiques enregistrés à l’issue des épreuves du premier tour du BFEM. Les syndicats qui balaient du revers de la main leurs responsabilités par rapport à la situation, pensent que le gouvernement ne cherche pas trop à trouver des solutions à la crise de l’école. Pour preuve, avancent-ils, après quelques séances de négociations avec la partie gouvernementale, rien n’avance encore dans le dossier de leurs revendications. «Et si dans ces conditions le gouvernement se permet d’aller en vacances cela signifie qu’il est peu préoccupé par la crise de l’école», déclare Mamadou Mbodji, patron du Cusems.
Ce dernier estime que si même les commissions continuent à travailler sur le dossier, elles ne peuvent rien faire en l’absence des ministres concernés, du Premier ministre et du chef de l’Etat. C’est le même sentiment qui habite le médiateur de l’Université Cheikh Anta Diop qui se dit surpris d’entendre parler de vacances pour une équipe gouvernementale qui n’a que trois mois d’existence et qui a en face d’elle plusieurs dossiers brûlants. «C’est quand même choquant», dit-il avant d’ajouter, «le gouvernement doit faire beaucoup attention parce que les étudiants suivent de près leurs activités et sont prompts à relever sa moindre erreur».
Pour sa part, le leader du syndicat de l’enseignement supérieur estime que le gouvernement se trompe s’il pense avoir tout régler avec la livraison des infrastructures pédagogiques au mois d’octobre et celles relevant du social au mois novembre. Car selon lui, les problèmes qui sont à l’origine de la crise à l’université ne se limitent pas à la question des infrastructures. C’est encore beaucoup plus complexe que cela. Il pense que le gouvernement doit s’atteler tout de suite et maintenant à résoudre tous les problèmes sinon après le mois d’août, c’est déjà la rentrée. Et ce sera trop tard !