Il résulte des faits de l’espèce que le 6 janvier les forces de police de Bargny ont été informées que Sounkarou Kane a introduit une importante quantité de drogue à son domicile. Pour avoir le cœur net sur l’information qui leur a été donnée, les policiers surveillaient le domicile indiqué. Des va et vient incessants ont été notés dans cette maison.
Vers 20h30, les policiers ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Ils ont fait irruption dans la maison pour savoir ce qui s’y passait.
Sur ces entrefaites, une personne qui était venue se ravitailler a escaladé le mur de la maison avant de prendre la poudre d’escampette. Mais, Sounkarou Kane ne parviendra pas à prendre ses jambes à son cou. Il a été pris avec un paquet de chanvre indien. Les carottes étaient déjà cuites pour lui. Il était devant impuissant face à la situation qui s’offrait devant lui. Une fouille effectuée dans la maison a permis aux policiers de découvrir un sac de chanvre indien caché dans un canari.
Interpellé, Sounkarou Kane passe aux aveux avant de faire savoir qu’Oumar Ba était son livreur. Sur instruction des policiers, Sounkarou Kane pose un traquenard à ce dernier en lui demandant de lui livrer une nouvelle quantité de drogue. Oumar Ba acquiesça et promet de livrer la marchandise commandée le lendemain. Il a été arrêté au lieu du rendez-vous. Soumis au feu roulant des questions, il reconnait les faits qui lui sont reprochés avant d’avouer que c’est lui qui a remis les 3 kilos de chanvre indien à Sounkarou Kane. Devant le prétoire de la Chambre criminelle, les deux accusés se chargeaient mutuellement. Ils n’ont pas voulu endosser leur responsabilité et, ils se renvoyaient la balle de l’accusation. Sounkarou Kane a fait savoir que la drogue ne lui appartient pas.
A l’en croire, il a été accusé à tort. Pour sa part, Oumar Ba a nié également la paternité de la drogue même s’il avait, à l’enquête préliminaire, reconnu les faits. Il avait même écrit une lettre pour disculper le sieur Sounkarou. Mais à la barre, il a soutenu que cette lettre était pour qu’il puisse sortir de prison. Le maitre des poursuites, faisant son réquisitoire, a demandé la requalification des faits en offre et cession et, pour la répression, il a requis 5 ans de travaux forcés. La défense a plaidé l’acquittement à titre principal et subsidiairement, l’application bienveillante de la loi. Les accusés seront fixés sur leur sort le 7 février prochain.
Vers 20h30, les policiers ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Ils ont fait irruption dans la maison pour savoir ce qui s’y passait.
Sur ces entrefaites, une personne qui était venue se ravitailler a escaladé le mur de la maison avant de prendre la poudre d’escampette. Mais, Sounkarou Kane ne parviendra pas à prendre ses jambes à son cou. Il a été pris avec un paquet de chanvre indien. Les carottes étaient déjà cuites pour lui. Il était devant impuissant face à la situation qui s’offrait devant lui. Une fouille effectuée dans la maison a permis aux policiers de découvrir un sac de chanvre indien caché dans un canari.
Interpellé, Sounkarou Kane passe aux aveux avant de faire savoir qu’Oumar Ba était son livreur. Sur instruction des policiers, Sounkarou Kane pose un traquenard à ce dernier en lui demandant de lui livrer une nouvelle quantité de drogue. Oumar Ba acquiesça et promet de livrer la marchandise commandée le lendemain. Il a été arrêté au lieu du rendez-vous. Soumis au feu roulant des questions, il reconnait les faits qui lui sont reprochés avant d’avouer que c’est lui qui a remis les 3 kilos de chanvre indien à Sounkarou Kane. Devant le prétoire de la Chambre criminelle, les deux accusés se chargeaient mutuellement. Ils n’ont pas voulu endosser leur responsabilité et, ils se renvoyaient la balle de l’accusation. Sounkarou Kane a fait savoir que la drogue ne lui appartient pas.
A l’en croire, il a été accusé à tort. Pour sa part, Oumar Ba a nié également la paternité de la drogue même s’il avait, à l’enquête préliminaire, reconnu les faits. Il avait même écrit une lettre pour disculper le sieur Sounkarou. Mais à la barre, il a soutenu que cette lettre était pour qu’il puisse sortir de prison. Le maitre des poursuites, faisant son réquisitoire, a demandé la requalification des faits en offre et cession et, pour la répression, il a requis 5 ans de travaux forcés. La défense a plaidé l’acquittement à titre principal et subsidiairement, l’application bienveillante de la loi. Les accusés seront fixés sur leur sort le 7 février prochain.