Les travailleurs affiliés au Sutsas et à la direction de l’hôpital Principal de Dakar ont décidé d’enterrer provisoirement la hache de guerre. En effet, les deux parties sont en train de rédiger un protocole d’accord pour que l’hôpital qui était gravement perturbé par les différents sit-in puisse fonctionner normalement. A en croire Assane Mbengue, un des syndicalistes, une légère évolution a été constatée lors d’une rencontre avec la direction.
C’est pour cela que les travailleurs ont décidé de suspendre le mot d’ordre de sit-in observé depuis le 6 août dernier perturbant ainsi le fonctionnement de la structure. Aujourd’hui note le responsable du Sutsas, un terrain d’entente a été trouvé et les travailleurs ont regagné leurs postes avec des acquis notamment pour ce qui concerne les contractuels qui ont maintenant droit à la prime de risque à partir de janvier 2013, mais également le personnel sanitaire qui peut bénéficier désormais d’une prise en charge dans d’autres hôpitaux. Pour les avancements, les deux parties sont d’accord pour leur réactualisation tous les deux ans.
Ceux qui sont au 7ème échelon bénéficieront de ces avancements tous les trois ans. Cependant le point de discorde reste toujours la prime réclamée pour le personnel civil. Selon le syndicaliste, les médecins militaires reçoivent une prime de 400 000 F Cfa tandis que le personnel civil ne perçoit que 20 000 F Cfa. Cumulé sur 10 ans les médecins encaissent un total de 48 millions de F Cfa contre 2 millions 400 seulement pour leurs collégues civils. Cette énorme différence sur le traitement des primes, le syndicaliste la qualifie d’injustice intolérable.
Une entente n’est pas trouvée pour le moment sur cette épineuse question.
En attendant, les travailleurs ont suspendu leur mot d’ordre en attendant que le protocole soit rédigé pour qu’ils se prononcent en définitive sur la question. Au niveau de la direction des sources confient qu’il y a une accalmie et les accords signés vont permettre d’arrondir les angles.
Ce que la direction propose de corriger par une rallonge de 20 000 F pour ceux qui se sentent lésés.
Sudonline.sn
C’est pour cela que les travailleurs ont décidé de suspendre le mot d’ordre de sit-in observé depuis le 6 août dernier perturbant ainsi le fonctionnement de la structure. Aujourd’hui note le responsable du Sutsas, un terrain d’entente a été trouvé et les travailleurs ont regagné leurs postes avec des acquis notamment pour ce qui concerne les contractuels qui ont maintenant droit à la prime de risque à partir de janvier 2013, mais également le personnel sanitaire qui peut bénéficier désormais d’une prise en charge dans d’autres hôpitaux. Pour les avancements, les deux parties sont d’accord pour leur réactualisation tous les deux ans.
Ceux qui sont au 7ème échelon bénéficieront de ces avancements tous les trois ans. Cependant le point de discorde reste toujours la prime réclamée pour le personnel civil. Selon le syndicaliste, les médecins militaires reçoivent une prime de 400 000 F Cfa tandis que le personnel civil ne perçoit que 20 000 F Cfa. Cumulé sur 10 ans les médecins encaissent un total de 48 millions de F Cfa contre 2 millions 400 seulement pour leurs collégues civils. Cette énorme différence sur le traitement des primes, le syndicaliste la qualifie d’injustice intolérable.
Une entente n’est pas trouvée pour le moment sur cette épineuse question.
En attendant, les travailleurs ont suspendu leur mot d’ordre en attendant que le protocole soit rédigé pour qu’ils se prononcent en définitive sur la question. Au niveau de la direction des sources confient qu’il y a une accalmie et les accords signés vont permettre d’arrondir les angles.
Ce que la direction propose de corriger par une rallonge de 20 000 F pour ceux qui se sentent lésés.
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