Notre compatriote Thioro Mbow a été condamnée à 28 ans de prison, lundi, par le tribunal correctionnel de Bruxelles, pour triple infanticide, commis en février 2015. Cette Sénégalaise âgée de 38 ans avait bouté le feu à une annexe de son habitation à Lennik, dans laquelle se trouvaient trois de ses quatre filles. Leurs corps avaient été découverts carbonisés dans les décombres. Il ne fait aucun doute pour le tribunal que la prévenue a eu la « volonté d’abandonner ses filles aux flammes ».
Par ailleurs, le tribunal a relevé le caractère mensonger de la version de la prévenue selon laquelle elle a tenté de sauver ses enfants.
« Elle dit être entrée dans l’annexe en feu et avoir tenté de les sauver mais aucune brûlure n’a été observée sur elle, aucune trace de suie n’a été retrouvée sur ses vêtements et aucune trace de monoxyde de carbone n’a été décelée dans son sang », a avancé le tribunal.
Selon les juges, la prévenue n’ignorait pas, et en tout cas devait présumer, que ses trois filles se trouvaient dans l’annexe au moment où elle a mis le feu car, d’où elle se trouvait lorsqu’elle a jeté le chiffon enflammé, selon sa déclaration, elle avait une vue sur l’ensemble des pièces. Ils ont aussi rappelé que la prévenue avait avoué, lors de l’audience du 13 novembre dernier, qu’elle avait donné du Temesta (anxiolytique) à ses filles pour qu’elles somnolent le temps qu’elle sorte chercher sa fille aînée à l’école, mais avant qu’elle ne décide de mettre le feu au bureau de son mari, dans l’annexe de la maison.
Or, elle avait jusque-là nié avoir donné des calmants à celles-ci, rappelle le tribunal, et par ailleurs les quantités qu’elle disait leur avoir fait ingérer étaient bien inférieures à celles décelées dans les organismes des fillettes par l’expert en toxicologie.
Pour terminer, le tribunal n’a retenu aucune circonstance atténuante dans le chef de Thioro Mbow, mis à part celle qui avait permis la correctionnalisation du dossier, soit l’absence d’antécédents criminels. Il a retenu le « profond égocentrisme de la prévenue, laquelle a sacrifié ses enfants pour ses besoins de représailles », mais aussi la souffrance des victimes qui ont « suffoqué de longues minutes », et les dénégations persistantes de la prévenue qui a par ailleurs toujours montré une indifférence émotionnelle.
Le tribunal a ainsi condamné Thioro Mbow à 28 ans de prison, une peine légèrement en- dessous de la peine maximale, afin de lui laisser une « lueur d’espoir ». Thioro Mbow était poursuivie pour avoir incendié l’annexe de son habitation, située Zwartenbroekstraat à Lennik, le 11 février 2015, ainsi que pour avoir volontairement, et avec préméditation, tué trois de ses quatre filles, âgées de 2, 4 et 6 ans.
Les corps de celles-ci avaient été découverts dans les décombres, les deux plus jeunes couchées l’une contre l’autre et l’aînée sur elles, « comme si elle avait tenté de les protéger des flammes », précise le jugement.
La Sénégalaise avait avoué être à l’origine de l’incendie volontaire. Elle avait affirmé qu’elle voulait brûler les documents de son mari, dans cette annexe qui servait de bureau, animée de colère envers lui. Mais elle niait avoir eu l’intention d’attenter à la vie de ses enfants, parlant d’accident.
Néanmoins, les expertises avaient montré que les corps des victimes contenaient des traces de lorazepam, un anxiolytique, et que le feu avait été bouté précisément au matelas sur lequel elles se trouvaient. Aucune trace de produit inflammable n’avait par ailleurs été découverte là où se trouvait le bureau de son mari.
Par ailleurs, le tribunal a relevé le caractère mensonger de la version de la prévenue selon laquelle elle a tenté de sauver ses enfants.
« Elle dit être entrée dans l’annexe en feu et avoir tenté de les sauver mais aucune brûlure n’a été observée sur elle, aucune trace de suie n’a été retrouvée sur ses vêtements et aucune trace de monoxyde de carbone n’a été décelée dans son sang », a avancé le tribunal.
Selon les juges, la prévenue n’ignorait pas, et en tout cas devait présumer, que ses trois filles se trouvaient dans l’annexe au moment où elle a mis le feu car, d’où elle se trouvait lorsqu’elle a jeté le chiffon enflammé, selon sa déclaration, elle avait une vue sur l’ensemble des pièces. Ils ont aussi rappelé que la prévenue avait avoué, lors de l’audience du 13 novembre dernier, qu’elle avait donné du Temesta (anxiolytique) à ses filles pour qu’elles somnolent le temps qu’elle sorte chercher sa fille aînée à l’école, mais avant qu’elle ne décide de mettre le feu au bureau de son mari, dans l’annexe de la maison.
Or, elle avait jusque-là nié avoir donné des calmants à celles-ci, rappelle le tribunal, et par ailleurs les quantités qu’elle disait leur avoir fait ingérer étaient bien inférieures à celles décelées dans les organismes des fillettes par l’expert en toxicologie.
Pour terminer, le tribunal n’a retenu aucune circonstance atténuante dans le chef de Thioro Mbow, mis à part celle qui avait permis la correctionnalisation du dossier, soit l’absence d’antécédents criminels. Il a retenu le « profond égocentrisme de la prévenue, laquelle a sacrifié ses enfants pour ses besoins de représailles », mais aussi la souffrance des victimes qui ont « suffoqué de longues minutes », et les dénégations persistantes de la prévenue qui a par ailleurs toujours montré une indifférence émotionnelle.
Le tribunal a ainsi condamné Thioro Mbow à 28 ans de prison, une peine légèrement en- dessous de la peine maximale, afin de lui laisser une « lueur d’espoir ». Thioro Mbow était poursuivie pour avoir incendié l’annexe de son habitation, située Zwartenbroekstraat à Lennik, le 11 février 2015, ainsi que pour avoir volontairement, et avec préméditation, tué trois de ses quatre filles, âgées de 2, 4 et 6 ans.
Les corps de celles-ci avaient été découverts dans les décombres, les deux plus jeunes couchées l’une contre l’autre et l’aînée sur elles, « comme si elle avait tenté de les protéger des flammes », précise le jugement.
La Sénégalaise avait avoué être à l’origine de l’incendie volontaire. Elle avait affirmé qu’elle voulait brûler les documents de son mari, dans cette annexe qui servait de bureau, animée de colère envers lui. Mais elle niait avoir eu l’intention d’attenter à la vie de ses enfants, parlant d’accident.
Néanmoins, les expertises avaient montré que les corps des victimes contenaient des traces de lorazepam, un anxiolytique, et que le feu avait été bouté précisément au matelas sur lequel elles se trouvaient. Aucune trace de produit inflammable n’avait par ailleurs été découverte là où se trouvait le bureau de son mari.