Avec la covid-19, les éleveurs et revendeurs de moutons de Kolda sont dans la tourmente à l’approche de la Tabaski. Toutefois, le service départemental de l’élevage interrogé sur la question donne des assurances quant à la disponibilité du produit. Dakaractu/kolda a fait un tour dans les différents points de vente de la commune où il n’y a que quelques moutons éparpillés par ci et par là. Les éleveurs trouvés sur place sont assis sous un hangar à boire du thé car les clients se font rares actuellement à deux semaines de la plus grande fête musulmane.
Abdoul Thiam éleveur et vendeur de moutons de déplorer cette situation : « notre foirail est presque vide, aucun véhicule n’est venu. Certains parmi nous sont partis jusqu’au Fouta pour revenir bredouilles. Peut-être qu’avec l’apparition du croissant lunaire musulman, on aura des moutons. Avec la fermeture des frontières du fait de la covid-19, beaucoup de désagréments peuvent survenir pour le consommateur. Nous demandons en conséquence à l’État du Sénégal d’ouvrir les frontières pour que les moutons nous viennent des pays limitrophes afin que les populations soient servies. En plus, nous voulons que l’État nous facilite le crédit bancaire car pour l’obtenir, on fait un véritable parcours du combattant. »
Pour le service départemental de l’élevage, même s’il faut reconnaitre les conséquences de la covid-19 sur l’approvisionnement en mouton, l’heure n’est pas à la panique.
Abdou Dieng, chef du service départemental de l’élevage et des productions animales, de préciser : « à l’approche de chaque Tabaski, nous faisons un suivi du marché en recensant quotidiennement les animaux qui sont amenés dans les points de vente et des marchés hebdomadaires. Actuellement, à Kolda, les moutons viennent petit à petit. L’espoir est là comparé à l’année dernière et nous sommes optimistes qu’il y aura des moutons de Tabaski à suffisance. Pour cette année, nous avons une prévision de 20 mille moutons pour la région. Les points de vente ciblés sont les foirails de Bouna Kane et de Sikilo dans la commune et dans le département les marchés hebdomadaires de Saré Yoba Diéga et de Témento. »
Revenant sur l’impact de la covid-19 sur la Tabaski, il prévient : « certainement la covid-19 peut avoir des répercussions sur le nombre de sujets attendus. Économiquement peut être que les populations n’ont pas assez de moyens pour s’approvisionner dans les pays limitrophes. Et même si les moutons viennent, leurs prix pourraient être très élevé puisque le nombre escompté peut ne pas être atteint. Je conseille donc aux populations comme l’a dit le ministre de l’élevage, d’acheter son mouton tôt pour éviter les spéculations. En tout cas, le ministère de l’élevage est en train de tout faire pour ravitailler les populations en moutons en quantité et en qualité. Dans le cadre de l’accompagnement des éleveurs, le ministère de l’élevage a mis en place une opération de sauvegarde du bétail en achetant des aliments pour aider ces derniers à faire face à la Tabaski »
Parlant des maladies animales, il estime qu’en Afrique pendant la Tabaski, les animaux sont abattus dans les maisons sans aucun contrôle sanitaire. En réalité, on devrait le faire avant consommation comme nous le faisons dans les abattoirs pour voir si les animaux ne sont pas atteints de maladies. Il y a surtout des zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui peuvent quitter les animaux vers les humains et vice versa..
Abdoul Thiam éleveur et vendeur de moutons de déplorer cette situation : « notre foirail est presque vide, aucun véhicule n’est venu. Certains parmi nous sont partis jusqu’au Fouta pour revenir bredouilles. Peut-être qu’avec l’apparition du croissant lunaire musulman, on aura des moutons. Avec la fermeture des frontières du fait de la covid-19, beaucoup de désagréments peuvent survenir pour le consommateur. Nous demandons en conséquence à l’État du Sénégal d’ouvrir les frontières pour que les moutons nous viennent des pays limitrophes afin que les populations soient servies. En plus, nous voulons que l’État nous facilite le crédit bancaire car pour l’obtenir, on fait un véritable parcours du combattant. »
Pour le service départemental de l’élevage, même s’il faut reconnaitre les conséquences de la covid-19 sur l’approvisionnement en mouton, l’heure n’est pas à la panique.
Abdou Dieng, chef du service départemental de l’élevage et des productions animales, de préciser : « à l’approche de chaque Tabaski, nous faisons un suivi du marché en recensant quotidiennement les animaux qui sont amenés dans les points de vente et des marchés hebdomadaires. Actuellement, à Kolda, les moutons viennent petit à petit. L’espoir est là comparé à l’année dernière et nous sommes optimistes qu’il y aura des moutons de Tabaski à suffisance. Pour cette année, nous avons une prévision de 20 mille moutons pour la région. Les points de vente ciblés sont les foirails de Bouna Kane et de Sikilo dans la commune et dans le département les marchés hebdomadaires de Saré Yoba Diéga et de Témento. »
Revenant sur l’impact de la covid-19 sur la Tabaski, il prévient : « certainement la covid-19 peut avoir des répercussions sur le nombre de sujets attendus. Économiquement peut être que les populations n’ont pas assez de moyens pour s’approvisionner dans les pays limitrophes. Et même si les moutons viennent, leurs prix pourraient être très élevé puisque le nombre escompté peut ne pas être atteint. Je conseille donc aux populations comme l’a dit le ministre de l’élevage, d’acheter son mouton tôt pour éviter les spéculations. En tout cas, le ministère de l’élevage est en train de tout faire pour ravitailler les populations en moutons en quantité et en qualité. Dans le cadre de l’accompagnement des éleveurs, le ministère de l’élevage a mis en place une opération de sauvegarde du bétail en achetant des aliments pour aider ces derniers à faire face à la Tabaski »
Parlant des maladies animales, il estime qu’en Afrique pendant la Tabaski, les animaux sont abattus dans les maisons sans aucun contrôle sanitaire. En réalité, on devrait le faire avant consommation comme nous le faisons dans les abattoirs pour voir si les animaux ne sont pas atteints de maladies. Il y a surtout des zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui peuvent quitter les animaux vers les humains et vice versa..