Dix neuf (19) ans après la disparition de Mame Abdou Aziz Sy ‘’Dabakh’’, les témoignages vont bon train sur le saint homme. Selon le guide religieux, Serigne Alioune Sall, fils de Sokhna Safietou Sy, fille de Sidy Ahmet Sy, fils aîné de Seydi Hadj Malick Sy, Mame Abdou «faisait l’unanimité de par sa modestie, sa simplicité».
« Mame Abdou Aziz Sy Dabakh était un chef religieux pacifique, humble, un homme de Dieu au service de la nation qui savait communiquer, éduquer, consolider les relations entre les confréries et toutes les couches de la société. Il n’avait pas de frontière et avait brisé toutes les cloisons qui pouvaient l’éloigner de son prochain », a-t-il noté, dans un communiqué parvenu à Seneweb.
Mieux, il ajoute : « Dabakh était un homme de daara, un homme de dialogue, de vertu, généreux qui donnait tout ce qui était à sa portée. Il était le soldat de la foi, de l’union des cœurs et des esprits et ne l’a jamais revendiqué. Il était très rigoureux dans sa mission et suivait à la lettre, les recommandations divines à travers le Coran et la Sunnah du Prophète Mahomed (Psl). Il ne négociait pas cela et avait l’habitude de toujours rappeler que tout ce que vous ne voyez pas dans cela ne figure pas dans la Tariha Tidiane.
« Il n’aimait pas le mensonge et la tricherie et surtout les dénigrements et les mots déplacés qui polluent en ce moment la société. Il savait comment parler et communiquer au moment opportun pour apaiser les tensions sociales sans blesser personne. (…). Il a su garder sa mission noble, spirituelle à la dimension de ses frères de par son éducation morale et religieuse, le respect de son prochain et surtout l’écoute attentive qu’il portait à tout événement. C’est à cause de cela qu’il a pu forger sa personnalité et être aimé de tous ».
De l’avis de Serigne Alioune Sall, la disparition du saint homme a été « un choc pour le Sénégal et la ‘’Oummah islamique’’. Une perte que les Sénégalais pleurent toujours mais les œuvres, les bienfaits et les recommandations de Mame Abdou Aziz Sy « rayonneront toujours dans les esprits ».