La Rencontre africaine des droits de l'homme (Raddho) s'est saisie du dossier des impactés de la Cité Yarakh. Frederick Philippe Diouf, chargé de l'éducation, de la formation et de la recherche, qui recevait les impactés dans leurs locaux a promis un soutien aux victimes. "L'État n'a pas encore respecté les engagements qu'il a pris vis-à-vis des impactés du Ter. C'est pourquoi la Raddho a décidé d'appuyer ces impactés pour les faire rentrer dans leurs droits. Il y a une dimension psychologique et morale qui est liée à cela. C'est une partie de leur existence qui est en jeu. Mais pour des raisons d'utilité publique ont accepté en tant que citoyens responsables de quitter ces lieux. Le président dit que le plus jeune des impactés n'a que 64 ans. Ce qui signifie qu'il n'y a que des personnes âgées", regrette Frederick Diouf.
Qui réclame leur indemnisation. "Ils sont prêts à respecter leur part de leur accord mais il se trouve que l'État n'a pas respecté ses engagements", souligne-t-il.
"On ne comprend pas cette attitude de l'État. La situation se complique parce que les jeunes qui ont eu à manifester, vendredi, ont été arrêtés. Cela ressemble à de la provocation. C'est pourquoi nous avons été très sensibles et avons décidé de lutter aux côtés des impactés", annonce la Raddho.